Innovations technologiques et productions agricoles en Afrique de l’Ouest Exemple du Burkina Faso, du Ghana et du Togo , livre ebook

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Publié par

Date de parution

01 janvier 2009

EAN13

9782811101954

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Bernard Kouassi (éd.)
Innovations technologiques et productions agricoles en Afrique de l’Ouest Exemple du Burkina Faso, du Ghana et du Togo
KARTHALA
INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES
ET PRODUCTIONS AGRICOLES
EN AFRIQUE DE L’OUEST
KARTHALAsur internet : http://www.karthala.com (site sécurisé)
© Éditions Karthala, 2009 ISBN : 978-2-8111-0195-4
B. Kouassi (éd.)
Innovations technologiques et productions agricoles en Afrique de l’Ouest
Exemple du Burkina Faso,
du Ghana et du Togo
Éditions Karthala 22-24, boulevard Arago 75013 Paris
SÉRIESADAOC DIRIGÉEpar Bernard KOUASSI et publiée aux éditions Karthala
Commerce des produits agricoles et sécurité alimentaire durable en Afrique de l’Ouest centrale, Paris, 224 p., 2006. Infrastructures de commerce et échanges des produits alimentaires. Dispo-nibilité, utilisation et coût en Afrique de l’Ouest centrale, Paris, 352 p., 2005. Innovations technologiques et productions agricoles en Afrique de l’Ouest.Exemple du Burkina Faso, du Ghana et du Togo, Paris, 432 p., 2008. Les déterminants de la production agricole en Afrique de l’Ouest,Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana et Togo, Paris, 180 p., 2008. Pauvreté des ménages et accès à l’éducation en Afrique de l’Ouest,Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana et Togo, Paris, 180 p., 2008. Pauvreté des ménages et accès aux soins en Afrique de l’Ouest, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana et Togo, Paris, 296 p., 2008. Transformation et consommation des denrées alimentaires en Afrique de l’Ouest centrale, Burkina Faso, Côte d’Ivoire et Ghana, Paris, 180 p., 2008.
Liste des sigles et abréviations
BMBanque mondiale CEDRESCentre d’études de documentation de recherche économique et sociale CEE-ACPCommunauté économique européenne-Afrique Caraïbe Paci-que CFDTCompagnie française desbres et textiles CILSSComité permanent inter-états de lutte contre la sécheresse dans le Sahel CNCACaisse nationale de Crédit agricole CNDCommission nationale de la décentralisation CNEACentre national d’équipement agricole ENAREFÉcole nationale des régiesnancières FASEGFaculté des Sciences économiques et de gestion FMIFonds Monétaire International GPCGroupement des producteurs de coton GTASEGroupe de travail et d’analyse sectorielle en éducation GVGroupement des villageois INSDInstitut National de la statistique et de la démographie PASProgramme d’ajustement structurel PASAProgramme d’ajustement structurel du secteur agricole PIBProduit intérieur brut PNBProduit national brut PNUDProgramme des Nations Unies pour le développement SADAOCSécurité alimentaire durable en Afrique de l’Ouest Centre SHSBSociété des huiles et savons du Burkina TUPPTaxe unique sur les produits pétroliers TVATaxe sur la valeur ajoutée UEUnion Européenne UNESCOOrganisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture USAÉtats-Unis d’Amérique
Présentation des auteurs
Abbey A. Georges
Enseignant-Chercheur au Département d’économie et de sociologie Rural et à l’École supérieure d’agronomie, Univerité de Lomé (ESA/UL).
Adou-Rahim-Alimia Chercheur à l’Institut togolais de recherche agronomique (ITRA), Lomé.
Al Hassan Ramatu Chercheur au Department of Agricultural, Economics and Agribusi-ness University of Ghana.
Amegbeto KofEnseignant à l’École supérieur d’agronomie (ESA), Lomé (Ghana).
Asuming-Bempong Samuel Chercheur au Institut of Statistical, Social and Economic Research (ISSER), Accra-Ghana.
Bougouma M. Valerie Chercheur à l’Institut de développement rural (IDR) à Bobo, Diou-lasso, Burkina Faso.
Dei, H.K. Enseignant à la Faculty of Agriculture University for Development Studies-Tamale, Ghana.
Kabore Ousmane Chercheur au Centre de Recherche économique et sociale (CEDRES) Université de Ouagadougou, Burkina Faso.
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INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES ET PRODUCTIONS AGRICOLES
Kwarteng J.A.
Chercheur au Department of Agricultural Economics and Extension, University of Cape Coast, Ghana.
Lawson I.Y.D. Enseignant à la Faculty of Agriculture University for Development Studies-Tamale, Ghana.
Mawussi G. Enseignant à l’École supérieur d’agronomie (ESA), Lomé (Ghana).
Niango Aimé Chercheur à l’Institut de développement rural (IDR) à Bobo, Diou-lasso, Burkina Faso.
Nurah Gyiele Chercheur à University of Science and Technology, Kumasi-Ghana.
Obodai, E.A. Enseignant à la Faculty of Agriculture University for Development Studies, Tamale, Ghana.
Okorley E.L. Chercheur au Department of Agricultural Economics and Extension, University of Cape Coast, Ghana.
Ouedraogo S. Robert Enseignant à l’Unité de formation et de recherche en sciences écono-miques et Chercheur au Centre de recherche économique et sociale (CEDRES).
Somda Jacques Chercheur à l’Institut de développement rural (IDR) à Bobo-Diou-lasso, Burkina Faso.
Vimbamba Clémentine Chercheur à l’Institut de Développement Rural (IDR) à Bobo-Diou-lasso, Burkina Faso.
Introduction
Grâce aux efforts fournis par les États Africains, et à l’appui des agences de développement, ainsi qu’à l’accroissement des compétences scientiques nationales et régionales, la recherche agronomique a été très intense en Afrique de l’Ouest au cours des trente dernières années. Les résultats atteints sont très encourageants. De nouvelles technologies et techniques de production à haut rende-ment et mieux adaptées aux conditions écologiques et économiques ont ainsi été développées. Entre autres, au milieu des années 1990, avait été mise au point en Afrique de l’Ouest une nouvelle variété de riz, Le « Nouveau riz pour l’Afrique », particulièrement riche en protéines et plus résistante à la fois aux conditions climatiques austères de cette sous région et aux parasites. Aujourd’hui cette variété est reconnue comme un exemple palpable d’in-novations performantes dont l’adoption et l’utilisation à grande échelle, contribueraient à une amélioration notable de la situation alimentaire en Afrique. Malheureusement, le niveau d’adoption de ces technologies reste encore faible. Cette situation peut s’expliquer par, entre autres, ce qui suit : 1. Le manque évident d’intérêt des agriculteurs de certains pays qui ont encore des terres cultivables, et qui ont, par conséquent, la possibilité de pratiquer de l’agriculture extensive ; 2. Les investissements requis pour l’acquisition d’intrants, ceux-ci n’étant pas à la portée d’un bon nombre d’agriculteurs qui aimeraient adopter les innovations technologiques qui amélioraient le rendement et la rentabilité de leurs exploitations ; 3. Les défaillances des infrastructures, surtout dans les zones rurales ; 4. L’augmentation du prix du carburant qui a engendré un accroisse-ment des coûts des intrants agricoles ; 5. Des insufsances de la communication des informations sur les nouvelles méthodes et variétés aux agriculteurs ; 6. Des insufsances dans la production et la distribution des intrants. Pourtant, la réduction des terres arables et les impacts négatifs des changements climatiques sur la production agricole, comme les sécher-esses et les inondations, constituent des dés urgents pour l’Afrique de l’Ouest face à l’accroissement de ses besoins en denrées alimentaires. En effet, tenant compte de la forte croissance démographique et de l’accentuation du phénomène de l’exode rural, l’on peut s’attendre à une demande croissante et imminente de produits alimentaires en milieu
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