Accélérer l'inclusion financière dans les pays africains , livre ebook

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L’exclusion financière demeure un concept historique et transversal à tous les pays du monde.


En Afrique contrairement à d’autres parties du monde, les Stratégies Nationales d’Inclusion Financière (SNIF) n’ont pas atteint l’efficacité attendue. Les données secondaires mettent en évidence que 80 % des pays africains ont plus de la moitié de leur population qui est exclue.


Ce livre, par une approche scientifique, fait un diagnostic innovant des causes racines de l’exclusion financière sur ce continent. La méthodologie éprouvée de l’ISEOR® (centre de recherche international en management socio-économique), utilisée pour le diagnostic, se distingue en tenant compte de l’avis des groupes sociaux exclus. Elle propose les outils d’évaluation des pertes financières (coûts cachés) engendrées par l’exclusion, ainsi que ses trois axes du processus d’amélioration permanente de la situation des exclus (approchés sur les deux terrains d’observations scientifiques, le Malawi et la Côte d’Ivoire).


Il met en exergue l’efficacité limitée des microfinances et des banques à résoudre l’exclusion financière. Les remontées d’expériences du terrain et l’analogie dans certains pays développés montrent que ces institutions doivent étendre leurs activités autour du trièdre de l’inclusion financière. Ce dernier est composé des trois écosystèmes (ECOS) : 1. ECOS-BARE : Bourses Agricoles adossées à un système de Récépissés d’Entrepôts ; 2. ECOS-VCGE/OGCE : Véhicules/Organismes de Gestion Collective de l’Epargne ; 3. ECOS-SFM : Systèmes Financiers Mobiles.


Enfin, l’ouvrage introduit, pour nos étudiants et enseignants en science de gestion, la théorie du trièdre de l’inclusion financière (TTI) ainsi que les bases méthodologiques d’une approche de développement inclusif.

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76

EAN13

9782376873129

Langue

Français

CollectionBusiness Science Institute Accélérer l’inclusion financière dans les pays africains Nouvelles approches des stratégies d’inclusion financière Rozen Mohamed KONE
136 boulevard du Maréchal Leclerc 14000 CAEN
© 2019. EMS Editions Tous droits réservés www.editions-ems.fr ISBN : 978-2-37687-312-9 (versions numériques)
Table des matières Remerciements Préface Introduction 1. L’inclusion financière est un concept historique dans la pensée économique 2. L’universalité de l’exclusion financière 3. Le retard criant de l’Afrique 4. Problème à résoudre Chapitre 1.L’importance du problème de l’inclusion financière 1. L’inclusion financière : un concept historique 1.1. Recherches antérieures relatives à l’exclusion financière et définitions 1.2. Son évolution en France 1.3. Les autres approches outre-Manche 2. L’inclusion financière un concept universel 2.1. Sa prise en compte par la communauté internationale 2.2. Les résultats constatés depuis novembre 2010 à aujourd’hui ? Chapitre 2.L’Afrique, particularité relative à l’inclusion financière 1. Constats au niveau de la demande 1.1. Vue générale par rapport à l’IFI 1.2. Population africaine exclue financièrement : les planteurs, les PME, la diaspora, les collectivités territoriales, les femmes et les jeunes 2. Constats au niveau de l’offre : caractéristiques générales des systèmes financiers des pays d’Afrique 2.1. Les systèmes financiers en Afrique 2.2. Zoom sur les Organismes de Gestion Collective de l’Epargne (OGCE/VGCE) 2.3. Les bourses agricoles en Afrique 2.4. L’Afrique et les services financiers mobiles 3. Les initiatives en matière d’inclusion financière en Afrique : stratégie nationale d’inclusion financière 3.1. Vue générale en Afrique des Stratégies Nationale d’Inclusion Financière (SNIF) 3.2. Cas de la situation de la Côte d’Ivoire 3.3. Présentation du Malawi Chapitre 3.Nécessité d’une nouvelle approche : méthodologie socio-économique 1. Ancrage épistémologique : recherche-intervention 2. Méthodologie : théorie socio-économique de l’ISEOR 2.1. Une méthodologie éprouvée 2.2. Une méthodologie d’amélioration permanente 2.3. Application dans notre contexte de l’inclusion financière : liens entre le problème et les solutions 3. Les sources de données et techniques de collecte 3.1. Les planteurs (comprenant les activités des coopératives de femmes agricoles) 3.2. Les PME Chapitre 4.De l’observation des dysfonctionnements aux causes racines de l’exclusion financière 1. Idées-forces collectées auprès de la population : Malawi et Côte d’Ivoire 1.1. Idées-forces échantillons de planteurs 1.2. Idées-forces échantillons de PME 1.3. Idées-forces échantillons de femmes 1.4. Idées-forces échantillons de diasporas/migrants 1.5. Idées-forces échantillons de collectivités territoriales 2. Analyse des dysfonctionnements : Côte d’Ivoire et Malawi 2.1. Dysfonctionnements observés auprès des planteurs 2.2. Dysfonctionnements observés auprès des PME
3. Calculs des coûts cachés : Côte d’Ivoire et Malawi 3.1. Matrice des coûts cachés auprès des planteurs 3.2. Coûts cachés dans les PME 4. Causes racines de l’exclusion 4.1. Causes racines de l’exclusion des planteurs 4.2. Causes racines de l’exclusion des PME Chapitre 5.Les solutions d’accélération de l’inclusion financière : le trièdre 1. Le trièdre, un méta-écosystème 2. Projets liés au sommet BARE : au Malawi et en Côte d’Ivoire 2.1. L’écosystème BARE 2.2. L’étude de cas n°1 : immersion à ACE, Bourse agricole au Malawi 2.3. Projet de bourse régionale des produits vivriers : Côte d’Ivoire et les autres pays membres de l’AOTAH 3. Projets liés au sommet OGCE/VGCE du trièdre : écosystème –VGCE/OGCE 3.1. Projets liés aux PME : cas du mécanisme innovant de financement des PME en masse en Côte ® d’Ivoire/CLONIX 3.2. Nouveau modèle de financement : ECOS-PME 3.3. Les impacts sur les causes racines de dysfonctionnements 4. Étude de cas n°3 : mécanisme innovant de financement des femmes ® 4.1. Financement par le procédé « Clonix » 4.2. Financement de la fédération des femmes 5. Projets liés au sommet SFM (Systèmes Financiers Mobiles) 5.1. Ecosystème-SFM 5.2. Etude de cas ECOS-SFM : intégration de PME de la diaspora 5.3. Etude de cas ECOS-SFM : intégration des activités des collectivités territoriales 5.4. Etude de cas ECOS-SFM : création de proximité en faveur des paysans et PME 6. Le trièdre, solution contre les causes racines de l’exclusion financière 6.1. Le trièdre, solution contre les causes racines de l’exclusion des planteurs 6.2. Le trièdre solution contre les causes racines de l’exclusion des PME Chapitre 6.Articulation des trois pôles du trièdre : nouveau modèle de stratégie nationale d’inclusion financière 1. Contingence générique 1.1. Caractère générique du sommet « BARE » 1.2. Le caractère générique du sommet « OGCE/VGCE » 1.3. Le caractère générique du sommet « SFM » 2. Conditions nécessaires et suffisantes des nouvelles stratégies nationales d’inclusion financière 2.1. Conditions nécessaires (CN) au trièdre 2.2. Conditions suffisantes au trièdre 2.3. Les Nouvelles Stratégies Nationales d’Inclusion Financière (NSNIF) : processus Conclusion 1. Résultats et création de connaissance Solutions innovantes et théorie générale du trièdre 2. Limites Calcul des coûts cachés Données Méthode 3. Réflexivité Annexes Annexe 1. Classification des besoins des PME Annexe 2. Les bourses agricoles en Afrique Annexe 3. Les effets de l’exclusion financière subis par les paysans
Annexe 4. Les effets de l’exclusion financière subis par les PME Références bibliographiques Rapports d’Études Participation à des forums Les articles Les vidéos Livres Sigles Glossaire
REM ERCIEM ENTS Je voudrais dans un premier temps remercier Monsieur Chris De Noose, Directeur Général de WSBI-ESBG (Association qui représente les intérêts de 6 000 banques et caisses d’épargne dans le monde, dont 1 000 institutions dans l’Union Européenne sous la ESBG, 24 en Afrique) pour la préface de mon livre, sans oublier ses collègues du WSBI-ESBG. A mon avis, sa démarche donnerait plus de crédibilité et viserait à partager les solutions auprès des membres de son association, et des banques centrales, des ministères des Finances, ou autres ministères impliquées dans l’inclusion financière. Aussi, les institutions internationales impliquées dans la résolution de l’exclusion financière seraient visées : BAD, FMI, GBM, AFI, GPFI...
Ma gratitude va aussi à l’endroit de mon Directeur de thèse de Doctorat en gestion (Doctorate in Business Administration, soutenue le 26 septembre 2018 à Wiltz, Luxembourg) le Pr Marc Bonnet, pour son intérêt et son soutien, sa grande disponibilité et ses nombreux conseils durant la rédaction de ce livre. Ensuite, ce travail n’aurait pas été possible sans le soutien du Groupe anglais GMEX et sa filiale FincomEco, qui ont facilité l’accès au terrain de la recherche (au Malawi et en Côte d’Ivoire notamment). J’apprécie aussi l’inestimable collaboration de la BNI GESTION, la société de gestion d’Actifs du Groupe Banque National d’Investissement (BNI) en Côte d’Ivoire. Cette société de gestion a été à la base de l’expérience pratique des solutions ou des prescriptions mentionnées dans ce livre. Que tous les partenaires de ces deux institutions trouvent ici mes remerciements et ma profonde admiration pour leur collaboration et la mise en œuvre des solutions préconisées dans ce livre. Il s’agit entre autres : de l’Agricultural Commodities Exchange for Africa (ACE) au Malawi, du FSA (Fonds de SolidariAfricain) au Niger, du personnel du Département du Marché Régional du Commerce de la Concurrence (DMRC) de la Commission de l’UEMOA à Ouagadougou, de l’Institut National Ivoirien des Entreprises (INIE) en Côte d’Ivoire, des membres de l’AOTAH/association créée par le CILSS et la Commission dela CEDEAO, d’Ethicphone en France (que son Fondateur repose en paix dans sa dernière demeure) … Je voudrais aussi exprimer toute ma gratitude à toutes ces personnes que j’ai eu l’occasion d’interroger, dans le cadre de mes entretiens, interviews et enquêtes qui, du reste, ont permis de donner vie à ce récit. Par ailleurs, ce travail n’aurait pu être mené à bien sans la disponibilité et l’accueil chaleureux du personnel du centre de recherche ISEOR (Institut Socio-économique des Organisations), à Lyon-France, qui m’a fourni des documents précieux pour avancer dans cette recherche. J’y ai tiré la méthodologie et la réflexion a été constamment alimentée par les échanges qui ont eu lieu dans les colloques annuels et des concours de meilleures thèses organisés par l’ISEOR. Mes remerciements vont aussi à l’endroit des membres de mon jury de soutenance : le Président Pr Thevenot, Pr Kamdem le suffragant 1, Pr Favier le rapporteur 1 et Pr Coutier le rapporteur 2. Je reste très admiratif du système de suivi des doctorants mis en place par le comité scientifique du Business Science Institute (BSI) présidé par Pr Kalika, la disponibilité et l’aimable collaboration de Caroline Hertzà Business Science Institute m’ont été d’une aide inestimable. Je remercie celles et ceux qui me sont chers et qui ont payé un lourd tribut de ces années de recherche acharnée. Leur patience, attention, et encouragement m’ont accompagné tout au long de ces années. Mes pensées vont particulièrement à l’endroit de mon père (Brahima KONE) et de feue ma mère ; mais aussi à mon épouse Yafolo dont la présence affective m’a permis de maintenir le goût et la flamme de la recherche, ainsi qu’à mes deux enfants (Imran et Soraya).
PRÉFACE Suite à la crise financière de 2008 et sous l’impulsion du G20, l’inclusion financière dans le monde a fait de réels progrès comme l’illustre l’augmentation de 20% du taux d’inclusion entre 2011 et 2014. Toutefois, en Afrique, 60% des Africains subsahariens n’ont pas encore accès à des services financiers de base. Les stratégies nationales d’inclusion financière n’ont pas encore répondu aux attentes, étant donné que plus de la moitié de ces pays ont un taux d’inclusion financière inférieur à 20%. Le marché se trouve encore confronté à une série d’obstacles comme le manque d’information à propos de la demande, des produits financiers non adaptés, l’illettrisme, la frilosité des institutions financières en matière de financement, une infrastructure défaillante. Ces problèmes sont particulièrement aigus auprès des jeunes, des petits paysans et des femmes vivant en milieu rural, ainsi que pour les petites et très petites entreprises, les membres de la diaspora africaine et les collectivités territoriales en Afrique. Au vu de ce qui précède et sachant que les entrepreneurs, en majorité des femmes dans certains pays africains, trouvent leurs financements dans le secteur informel, la question sur les causes du non-accès et de la non-utilisation des services et produits financiers continue d’être pertinente. Quelles sont, dès lors, les solutions aptes à accroître l’accès des paysans et des entrepreneurs en milieu rural ou urbain au système financier ? Quelles solutions innovantes les institutions financières peuvent-elles mettre en place pour réduire l’écart entre l’offre et la demande ? Et quel modèle économique, avec quels autres acteurs sera le plus adapté pour assurer la rentabilité et la pérennité de ces solutions ? Si ces questions et tentatives de réponses se retrouvent dans de nombreux documents, l’auteur, adopte ici, une approche scientifique et pragmatique. Après avoir repéré les dysfonctionnements dus à l’exclusion financière entre autres dans le domaine des conditions ou de l’organisation du travail ou de gestion de temps, l’auteur en dégage les « causes racines » tout en chiffrant les coûts cachés qu’ils engendrent. Pour y faire face, l’auteur propose la création de trois écosystèmes basés sur l’interaction d’acteurs tels que des associations et des coopératives, des petites et très petites entreprises, des acteurs/agents de coordination et d’instruments de placements collectifs, tels que les OPCVM ou des Véhicules de Gestion Collective de l’Epargne. Le modèle recourt également à l’usage des dernières technologies que ce soit en matière de gestion de données, plateformes électroniques ou instruments numériques que l’on retrouve dans les systèmes financiers mobiles. D’après l’auteur, le recours à ces trois écosystèmes (le trièdre) permettrait d’augmenter le PIB des pays observés de 40 à 100 % selon les cas. Il s’agit donc d’un modèle tout à la fois audacieux et innovant, de par la nouveauté des produits financiers pour cette frange défavorisée de la population. Le rôle des coopératives et associations en matière de communication, formation et coordination n’en sera que plus important. C’est un modèle ambitieux qui repose sur la création de chaînes de valeurs et sur un fonctionnement harmonieux des acteurs à l’intérieur de chaque écosystème et entre eux. Il s’agira, par conséquent, pour chacun de ces acteurs, de garder à l’esprit l’objectif inclusif du modèle dont l’aboutissement est l’amélioration du bien-être de millions d’Africains. Chris De Noose, Directeur Général WSBI-ESBG
INTRODUCTION
1. L’inclusion financière est un concept historique dans la pensée économique Depuis des siècles, la pensée économique a montré que le « bien-être de l’homme » est ce qui donne un « sens » à l’activité économique (Perroux cité par Savall,et al. 2015). Pour Savallet al. (2015), la théorie de la morale utilitariste de Bentham considère que «La finalité de l’activité économique est d’assurer le progrès social pour le bonheur du plus grand nombre». Cette théorie a d’ailleurs été reprise par son disciple John Stuart Mills en 1863. Les deux sont suivis par d’autres penseurs qui ont émis des concepts synonymes de « bonheur social ». Dans leur analyse, Savall,et al remontent le temps, notamment avant Bentham, pour montrer la survivance du concept de « bienveillance » utilisé par Francis Hutcheson (1694-1746), puis par son disciple Adam Smith (1723-1790) avec son fameux principe de la main invisible : «le bien commun est la somme des intérêts particuliers» (Savall et al. 2015). Ces penseurs établissent donc un lien entre « bienveillance et utilité ». Ainsi, exclure des personnes d’un système économique en ne tenant pas compte de leurs intérêts n’est-il pas une forme cachée de destruction du bien commun ? Et à combien peut être évaluée cette destruction ou ce manque à gagner pour une nation ? Plusieurs auteurs se sont penchés sur le concept de l’inclusion financière(IFI) et ses effets, le plus souventà travers le prisme de son contraire : l’exclusion financière (EFI). L’exclusion est perçue par Fuller (1990) comme «une forme importante d’inégalité socioéconomique, notamment en ce qui concerne l’accès au crédit abordable et facilement disponible». Pour Hariharan and Marktanner (2011) «L’exclusion d’une large proportion de la population de l’accès à des services bancaires a été découverte comme un obstacle majeur au développement ces dernières années ; ce phénomène socio-économique résulte de « facteurs tels que la géographie…la structure de l’économie, la politique économique». Ces auteurs ont tenté d’estimer, dans le cadre d’un modèle de croissance simple de Solow, l’impact de l’inclusion financière sur la croissance économique. Leurs résultats préliminaires indiquent qu’une augmentation de 10% de l’inclusion financière pourrait augmenter le revenu moyen par travailleur de 1,34%. Hariharan et Martanner (2011) se référant à Sarma, et Andrew Leyson (1995) s’adossant à Hariharan, font la distinction entre cinq facteurs expliquant l’exclusion (Cf. encadré 1 : les 5 facteurs de l’exclusion financière). Par ailleurs, les organismes et personnes physiques exclus le sont en général suite à des barrières érigées par le système financier en réaction à des crises de la dette depuis 1930 (Leyshon et Thrift, 1995). Selon ces auteurs, cette exclusion prend diverses formes : «elle apparait comme une discrimination spatiale/géographique quand des succursales sont retirées du périmètre d’une communauté, soit une ségrégation raciale ou une discrimination par rapport au genre, surtout au détriment des femmes. Ces exclusions deviennent le terreau de la paupérisation des personnes et communautés exclues». Ces populations exclues, n’ayant pas accès à certains services pour satisfaire leurs multiples besoins, vivent avec le paradoxe de « pénalités de pauvreté » de la théorie BoP-Bottom Of Piramid (Lexique NOVETHIC sur BoP de C.K. Prahalad et Stuart HART, 2018). Face à ces phénomènes susmentionnés, des actions correctives de réduction de l’exclusion financière ont été initiées dans des pays dits développés pour permettre aux femmes/hommes/des individus/entreprises/communautés d’avoir accès au système financier. Dans ces pays, l’accès au système financier s’est fait soit sous la houlette de communautés au sein de ces pays (cas en Angleterre, Fueller, 1990), soit par des initiatives propres à l’Etat (cas aux USA) pour réduire l’exclusion (Leyshon, 1995). Par ailleurs, certaines solutions ont préconisé la transformation tous azimuts des zones rurales en zones urbaines (théorie de la croissance par les secteurs d’activités, Gary A. Domskii et John Veitch, 1996). D’autres au contraire ont montré, par des expériences sur le terrain, que les
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