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pages
Français
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2009
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Publié par
Date de parution
05 février 2009
Nombre de lectures
161
EAN13
9782212423174
Langue
Français
Cet ouvrage profond, documenté et illustré d'exemples contemporains, permet de comprendre enfin les mécanismes qui sous-tendent la dynamique des logiciels libres et open source, mais aussi leurs implications économiques. Il met en perspective l'évolution récente des modèles économiques pratiqués, propose quelques pistes de réflexion pour en appréhender les enjeux et prendre le train en marche. Écrit par François Elie, acteur du logiciel libre en France, président de l'Adullact et membre de l'AFUL, il rappelle de façon percutante ce qu'est le logiciel libre et déchiffre les paradoxes apparents qui animent ses communautés, d'amateurs, d'industriels, mais aussi de clients. Discutez avec l'auteur sur le blog du livre www.economiedulogiciellibre.org
Avant-propos Rappels sur l'économie du logiciel et les particularités du logiciel libre Qu'est qu'un logiciel ? L'économie du logiciel Qu'est-ce qu'un logiciel libre ? Trois catégories juridiques pertinentes pour l'industrie Copier n'est pas re-produire Contribution et rétribution Le hacker, le marchand et le client Les trois formes de l'intérêt Où s'arrête la convergence d'intérêt ? Les logiciels métier : là où s'arrête la convergence d'intérêts Assez de travail non payé ! Comprendre dans la durée : métastabilité du logiciel libre Les analogies à dépasser La tragédie des communs La coopétition L'analogie avec l'athlète De la rente à la valeur ajoutée Les cinq modèles successifs Le modèle communautaire d'individus Les modèles mixtes ou hybrides La mutualisation par l'offre Un créneau : le logiciel métier La mutualisation par la demande Illustration par des projets Projets communautaires Projets hybrides Projets de communautés industrielles Projets d'éditeurs Projets de communautés de clients Le cas des distributions Où trouver un prestataire ? À qui profite la crise du logiciel ? L'expression du besoin La tache d'huile communautaire Le coût des échecs est exorbitant S'inspirer des carrefours giratoires Discours de la méthode Acheter autrement ! Vers les forges comme places de marché Des conflits d'intérêts Le bénévolat ne peut être la règle ! Vers les places de marché logicielles La forge comme place de marché Chacun y trouve son intérêt Le hacker bénévole Vers les appels de demandes et enchères inversées Bâtir l'espace public en version numérique Scénarios pour l'avenir La grande menace Le propriétaire 2.0 Cloud computing et SaaS Le scénario 1 Le scénario 2 Le scénario 3 Conclusion La tache d'huile communautaire Une rencontre qui commence dans le conflit Le véritable défi Non aux brevets logiciels
Publié par
Date de parution
05 février 2009
Nombre de lectures
161
EAN13
9782212423174
Langue
Français
François Elie
Économie du logiciel libre
ÉDITIONS EYROLLES 61, bd Saint-Germain 75240 Paris Cedex 05 www.editions-eyrolles.com
En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement le présent ouvrage, surquelque support que ce soit, sans autorisation de l’éditeur ou du Centre Français d’Exploitation du Droit de Copie, 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris. © Groupe Eyrolles, 2009, ISBN : 978-2-212-12463-7
user 175 at Fri Jul 08 11:14:02 +0200 2011
Présentation de l’auteur
.1 L’auteur
François Elie, 46 ans, agrégé de philosophie, informaticien amateur, est co-fondateur et président de l’Adullact, association qui promeut depuis 2002 le développementmutualisé de logiciels libres métier. À ce titre, il est parmi les précurseurs de la cause des clients dans l’open source et intervient régulièrement (conférences, tables rondes, keynotes) sur lessujets qui touchent au logiciel libre ou aux nouvelles technologies dans le secteur public. Promoteur de la mutualisation par la demande et du développement de logiciels libres sur fonds publics, ila monté en mars 2003 la première forge publique dédiée aux applications métier destinées aux services publics (adullact. net, mars 2003) et inspiré en 2005 la proposition 35 de la déclaration duSommet des Villes et des Pouvoirs Locaux visant à privilégier l’usage et le développement de logiciels libres dans les investissements des villes et régions. Lorsqu’il était en charge des NouvellesTechnologies à Angoulême, il a fait distribuer aux angoumoisins en mars 2002 un CD-Rom de logiciels libres (26 000 exemplaires).
.2 Le livre
Cet ouvrage profond et documenté, illustré d’exemples contemporains, permettra de comprendre enfin la dynamique qui est à l’origine des logiciels libres et open source,et ses implications économiques. Écrit par François Elie, acteur du logiciel libre en France et président de l’Adullact, il rappelle de façon percutante ce qu’est le logiciel libre et déchiffre lesparadoxes apparents qui animent ses « communautés », d’amateurs, d’industriels, mais aussi... de clients !
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À Hippase de Métaponte
Maître des novices chez les pythagoriciens
libérateur des mathématiques
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Avant-propos
Cet ouvrage s’adresse à ceux qui font, vendent, utilisent ou achètent du logiciel libre, c’est-à-dire, tôt ou tard…à tout lemonde !
(…) j’espère qu’il sera utile à quelques-uns, sans être nuisible à personne, et que tous me sauront gré de mafranchise. [Descartes, 1637]
Les logiciels libres sont des objets bien mystérieux. Poussent-ils sur les arbres ? Comment peut-on gagner de l’argent avec du gratuit ? Comment expliquer la puissancede ce mouvement face à des entreprises colossales ?
L’attitude des adversaires du logiciel libre suit de très près la chronologie de la formule célèbre de Gandhi :
Au début, ils vous ignorent, ensuite ils se moquent de vous, puis ils vous combattent, mais à la fin, vous gagnez !
À quoi il faudrait même ajouter : « Entre temps ils vous observent, ils vous imitent et se font même passer pour vous ».
Comment expliquer les conflits permanents entre logiciel libre et open source ? S’agit-ilseulement de philosophie et de politique ? Y a-t-il d’autres conflits latents ? Les prestataires et leurs clients peuvent-ils vraiment avoir les mêmes intérêts ? Et si l’analyse de ces conflitsd’intérêts permettait de comprendre ce qui se passe ?
Et puis la progression de Linux sur le poste de travail est très faible, comment croire à son triomphe ?
Petit souvenir
Un jour, lors d’un table ronde, je déclare pour commencer : « dans dix ans il n’y aura plus de logiciels propriétaires ». L’animateur se tourne alors vers lereprésentant des éditeurs et lui demande : « Que répondez-vous à ce genre de provocation ? - Moins de dix ans ! ». L’animateur était un peu perdu.
Le but de cet ouvrage est d’expliquer comment, tranquillement, le monde du logiciel libre va devenir le monde du logiciel tout court.
On peut avoir par exemple l’impression que Linux ou les BSD sont des systèmes d’exploitation d’amateurs. C’estune erreur : c’est simplement Unix 1 qui revient… libre.
Grâce à quelques hypothèses de bon sens, il est possible de comprendre l’arrivée du logiciel libre sur la scène économique, son mouvement, ses lignes de fractures etses promesses. Et la rapidité avec laquelle il s’est imposé.
Le logiciel libre ( free software ) a commencé chez les informaticiens ; il a commencé avec l’informatique. Ainsi certains sesouviennent des débuts de la micro -informatique, quand les journaux publiaient des programmes.
Les débuts
1984 est la date où le mouvement prend conscience de lui-même avec Richard Stallman (mouvement GNU, licence GPL). Il faut attendre 1991 , date à laquelle Linus Torvalds va commencer le développement de Linux de manièrecollaborative avec les outils des universités, pour mesurer les effets de réseaux. Et il faut attendre le milieu des années 1990 pour que via l’Internet ouvert ( 1996 2 ) à tous, les non-informaticiens en prennent connaissance, puis s’y impliquent. En 1998 , Netscape libère le code de ce qui va devenir Mozilla puis Firefox.
Grâce à l’Internet, les informaticiens s’enthousiasment : ils vont cesser de réinventer la roue chacun dans leur coin etpartager ce qu’ils font afin d’avancer. Les programmes essentiels de l’Internet ( Apache, Sendmail) et les protocoles seront bâtisainsi.
C’est ensuite, au sein des entreprises, l’occasion saisie d’une mutualisation par l’offre ,un partage des coûts, sous le nom d’ open source . À la fin des années 1990, les entreprises commencent à mesurer le bénéfice qu’elles tireraient à utiliserd’autres méthodes de développement logiciel.
« Ceux qui utilisent le terme logiciel open source ont tendance à insister sur les avantages techniques de tels logiciels (meilleureinteropérabilité, meilleure sécurité…), tandis que ceux qui utilisent le terme de logiciel libre ( free software ) onttendance à insister sur la liberté hors du contrôle d’un tiers et/ou sur les enjeux éthiques. Le contraire d’un logiciel OSS/LL-FS est un logiciel fermé oupropriétaire . » 3
Nous sommes au début du troisième moment de cette histoire : la mutualisation par lademande . Les clients (les utilisateurs qui paient) sont en train d’inventer des dispositifs pour faire développer en se coalisant des applications métier et de les maîtriser.
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