Tourisme et insularité La littoralité en question(s) , livre ebook
304
pages
Français
Ebooks
2014
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Ebook
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Publié par
Date de parution
01 janvier 2014
Nombre de lectures
0
EAN13
9782811111366
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
3 Mo
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01 janvier 2014
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EAN13
9782811111366
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
3 Mo
9
Sous la direction de JeanMarie Furt et Caroline Tafani
Tourisme et insularité La littoralité en question(s)
La littoralité en question(s)
KARTHALA
KARTHALA LISA
9
TOURISME ET INSULARITÉ LA LITTORALITÉ EN QUESTION(S)
SÉRIEIles et pays d’Outre-Mer
La sérieIles et pays d’Outre-Mer, dirigée par le Professeur Jean-Marie Breton, se propose d’accueillir et de diffuser des textes, études et recher-ches sur les questions relatives à l’environnement, au tourisme et à l’éco-tourisme, à travers les problématiques et les expériences de toute nature et de toutes origines qu’elles suscitent, notamment dans les zones insulaires et les pays et territoires de la Caraïbe, de l’Océan Indien et du Pacique, dans les espaces américain, africain, asiatique et océanien. Elle entend s’attacher à la présentation des politiques publiques comme des dispositifs juridiques et institutionnels, des interventions des autorités et des décideurs publics comme des acteurs privés et associatifs, des para-mètres sociaux et économiques comme des traditions et des valeurs collec-tives, dans une démarche de préservation et de valorisation des espaces naturels, des ressources de biodiversité, et des patrimoines historiques et culturels, au service d’un développement durable et viable.
Déjà parus : 1.L’écotourisme : un nouveau défi pour la Caraïbe ?(2001). 2.etuEaionrvataredelotarltiéres.lPsrelesdansrcessouluiaisncaseeps(2002). 3.Tourisme, environnement et aires protégées(2004). 4.pploenemveDéteolavivtelbaanem,xusecitnoirasrinoevnntalnemeenjee:et perspectives(2006). 5.sedssercruoeseeaneu,détloveeGtsoinetvalorisationlcalotenempp durable(2008). 6.Patrimoine culturel et tourisme alternatif(2009). 7.Patrimoine culturel, tourisme, environnement et développement durable(2010). 8.Tourisme durable et patrimoines ?: une dialectique développementale (2011). 9.Tourisme et insularité : la littoralité en question(s)(2014)
Couverture : Le golfe de Porto-Vecchio (Corse) C. Tafani.
©Éditions Karthala, 2014 ISBN :978-2-8111-1136-6
SOUS LA DIRECTION DE Jean-MarieFurtet Carolineta Fani
Tourisme et insularité la littoralité en question(s)
Préface de Jean-Louis Moretti Avant-propos de Jean-Marie Breton Introduction générale de Jean-Marie Furt et Caroline Tafani
Karthala 22-24, bd Arago 75013 Paris
LISA B.P. 52 20250 Corte
Laboratoire LISA – UMR 6240
Le laboratoire de rechercheLieux, Identités, eSpaces et Activités(UMR CNRS LISA 6240) de l’Université de Corse a pour objectif principal l’étude des relations sociétés-na-ture, à la fois dans leur dimension spatiale, leur dimension temporelle et leur dimension symbolique. Pluridisciplinaires, les équipes de recherche qui le constituent poursuivent une double nalité : – explorer sous un angle singulier – celui des espaces et sociétés insulaires – le para-digme du développement durable : l’espace insulaire devient un « lieu» d’analyse et de compréhension de la complexité que recèle ce concept ; – contribuer à la compréhension et à l’amélioration de la gestion durable des terri-toires. Là encore l’espace insulaire peut être le « lieu» de simulation voire d’expérimenta-tion des politiques de developpement durable. Les travaux de recherche y sont organisés autour de deux pôles principaux : – le projet «: les processus de PatrimonialisationIdentités et Cultures » étudie les rapports de l’homme et de son environnement naturel et culturel, méditerranéen et insu-laire, à partir de la situation de la Corse, dans une perspective à la fois pluridisciplinaire, historique et comparative. Le protocole d’analyse des processus de patrimonialisation est appliqué à différents marqueurs de l’identité et du territoire, caractérisés dans les produc-tions littéraires, les savoirs et les pratiques linguistiques et culturelles, les paysages créés et modelés par les hommes. – le projet «Dynamiques des Territoires et Développement Durable» s’interroge sur la spécicité des territoires insulaires – en particulier méditerranéens – comme éco-socio-systèmes contraints et vulnérables, et sur les conditions de soutenabilité de leur développe-ment. Trois types de vulnérabilité des espaces et territoires insulaires sont ainsi distingués et étudiés, permettant de modéliser le comportement des acteurs ainsi que les modes de gestion durable des ressources et des espaces : la vulnérabilité écologique et les mobilisa-tions citoyennes ou entrepreneuriales en faveur de l’environnement ; la vulnérabilité économique notamment dans les cas de spécialisation touristique qui caractérise de nom-breuses îles méditerranéennes ; et la vulnérabilité sociale qui appelle de nouvelles formes d’intervention publique.
UMR CNRS LISA 6240 Université de Corse Avenue Jean Nicoli – B.P. 52 20250 CORTE (France) Tél. : 33 (0)4 95 45 00 61 – Fax : 33 (0)4 95 45 33 03h http ://umrlisa.univ-corse.fr – birraldacci@univ-corse.fr
jean-marie.breton@univ-ag.fr crejeta@univ-ag.fr
Nous tenons à adresser de chaleureux remerciements à Jean-Marie Breton et à Mathilde Woillez. Cet ouvrage n’aurait pu voir le jour sans leur précieuse aide.
Jean-MarieFurtet Carolinet aFani
Auteurs et contributeurs
augierenvironnement, Centre Dominique , doctorante en économie de l’ d’Étude et de Recherche en Économie, Gestion, Modélisation et Infor-matique Appliquée (CEREGMIA, EA 2440), Université des Antilles et de la Guyane (Martinique) [doaugier@hotmail.com]. GodfreyBaldacchino, professeur du département de sociologie à l’Uni-versité de Malte, ancien titulaire de la chaire de recherche canadienne en études insulaires à l’Université de l’Ile du Prince Édouard, Canada [gbaldacchino@upei.ca]. Jean-MarieBreton, professeur émérite de droit public, doyen honoraire, Université des Antilles et de la Guyane (Guadeloupe), président de la section Caraïbes de la SFDE, membre de l’Académie des Sciences d’Outre Mer (Paris), CEREGMIA EA 2440 [j.m.breton@wanadoo.fr]. LouisBrigand, professeur de géographie, Université de Bretagne Occi-dentale, UMR 6554 CNRS-LETG Brest Géomer [Louis.Brigand@ univ-brest.fr]. Olivierdehoorne, maître de conférences en géographie, Centre d’Étude et de Recherche en Économie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA), Université des Antilles et de la Guyane (Martinique) [dehoorneo@gmail.com]. Jean-MarieFurt, maître de conférences en droit, UMR Lieux, Identités, eSpaces et Activités (LISA), directeur de l’institut d’administration des entreprises de l’Université de Corse Pascal Paoli [furt@univ-corse.fr]. Jean-Christophegay, professeur de géographie, Université de Nice-Sophia Antipolis [jcg06500@orange.fr]. JohanJouve, Ingénieur d’études en géomatique de l’UMR CNRS Lieux, Identités, eSpaces et Activités (LISA, Corse) [jouve@univ-corse.fr]. SoaKarampela, économiste, master of science en aménagement gestion et politique touristique, chercheur au laboratoire de développement local et insulaire, Université de l’Égée (Mytilène) [karampela@env. aegean.gr]. Tomaslopez-guzman, professeur d’économie appliquée de l’Université de Cordoue [tomas.lopez@uco.es]. Marie-Antoinettemaupertuis, professeur en sciences économiques, direc-trice de l’UMR Lieux, Identités, eSpaces et Activités (LISA), Univer-sité de Corse Pascal Paoli [maupertu@univ-corse.fr]. Jean-Louismoretti, directeur du service développement, agence du tourisme de la Corse [jlmoretti@ctc-atc.com].
Françoisepéron, professeur émérite, Université de Bretagne Occidentale (Brest) [fperon292008@orange.fr]. Xavierpieri, maître de conférences associé en sciences économiques, UMR Lieux, Identités, eSpaces et Activités (LISA), Université de Corse Pascal Paoli [pieri.xavier@orange.fr]. SamuelroBert, chargé de recherches de l’UMR CNRS ESPACE (Marseille) [samuel.robert@univ-amu.fr]. Brunosarrasin, professeur du département d’études urbaines et touristi-er ques, directeur des programmes de 1 cycle en gestion du tourisme et de l’hôtellerie, directeur scientique de la chaire de tourisme « transat », Université du Québec à Montréal [sarrasin.bruno@uqam.ca]. Miguelseguillinas, professeur en analyse géographique régionale de l’Université des Iles BaLéares [msegui@uib.es]. Ioannisspilanis, professeur associé, laboratoire de développement local et insulaire, Université de l’Égée (Mytilène), secrétaire général à la politique des îles et de l’Égée du ministère de la Marine marchande et de l’Égée [ispil@aegean.gr]. CarolinetaFani, maître de conférences en géographie, UMR Lieux, Iden-tités, eSpaces et Activités (LISA), Université de Corse Pascal Paoli [tafani@univ-corse.fr]. Véroniquevalentini-calendini, maître de conférences associé en sciences économiques de l’Université de Corse Pascal Paoli, directrice de l’of-ce de tourisme de l’agglomération de Bastia [vero.val@wanadoo.fr]. Helenvayanni, docteur en études environnementales, laboratoire du développement local et insulaire, Université de l’Égée (Mytilène) [evag@env.aegean.gr]. MathildeWoillez, doctorante en géographie, UMR Lieux, Identités, eSpaces et Activités (LISA), Université de Corse Pascal Paoli [woillez@univ-corse.fr].
N.B. –Les opinions émises dans le présent ouvrage n’engagent que leurs auteurs.
Préface
Jean-Louismoretti
La civilisation des loisirs a constitué un élément majeur de réconcilia-tion de l’humanité avec les rivages à l’échelle planétaire, sur un temps très court au regard de l’histoire des peuplements. Ce mouvement de littoralisation des activités de loisirs s’est doublé, au l du siècle précèdent, d’un vaste mouvement de littoralisation des acti-vités économiques en général, engendrant des concentrations de popula-tion sur une zone de contact située à une cinquantaine de kilomètres des rivages. Au sein de cette dynamique, les espaces insulaires tiennent une place privilégiée et paradoxale à la fois : l’île comme élément sublimé de la littoralité touristique mais, dans les faits, une concentration des ux sur 1 quelques îles seulement . Sauf cas particuliers (Baléares, Canaries...), le tourisme insulaire est plutôt de type sélectif avec une capacité d’hébergement de moyenne à faible. Les sociétés insulaires sont rurales et la charge touristique s’y traduit par des impacts possibles sur l’organisation sociétale, le système de production local, la ressource en eau, l’énergie, les déchets. La Corse, dans cet univers, est emblématique d’un assemblage de différents types d’espaces. Elle n’appartient globalement à aucun de ces types mais résulte de la combinaison de plusieurs d’entre eux : insularité, littoralité, ruralité, montagne. 2 C’est d’être une mosaïque de la Méditerranée, puisse Fernand Braudel me pardonner ce détournement, que cette île atypique tire son avantage concurrentiel. L’unicité de ce territoire est celle d’un substrat culturel qui a réussi à transcender les cloisonnements géographiques tout en disséminant des particularismes. Ici la relation au littoral a connu des mouvements de balancier : aux 3 origines accueillant et nourricier , puis facteur d’insécurité auquel on
1. «... Sur les cent mille îles dans le monde capables d’accueillir des touristes, une quin-zaine d’entre elles isolées ou sous forme d’archipel concentrent pratiquement 90 % de la fréquentation touristique insulaire ! » (Jean-Pierre Lozato-Giotart, Colloque « Les identités er insulaires face au tourisme », Conférence inaugurale, La Roche-sur-Yon, 1 et 2 juin 2006. 2. Pour qui « la Méditerranée est une mosaïque de toutes les couleurs » 3. Dans son ouvrageCorse préhistorique. Peuplement d’une île et mode de vie des sociétés insulaires(Éd. Errances, 2004), Laurent-Jacques Costa décrit les conditions d’une
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