162
pages
Français
Ebooks
2012
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Publié par
Date de parution
09 novembre 2012
Nombre de lectures
0
EAN13
9782923794495
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
10 Mo
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09 novembre 2012
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EAN13
9782923794495
Langue
Français
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Cette publication a été réalisée à l’initiative de la Commission de la capitale Commission de la capitale nationale du Québec
nationale du Québec avec la collaboration de la Ville de Québec et des 525, boulevard René-Lévesque Est
Éditions Sylvain Harvey. Québec (Québec) G1R 5S9
www.capitale.gouv.qc.ca
Commission de la capitale nationale du Québec
Direction des publications : Denis Angers Éditions Sylvain Harvey
Chargés de projet : Frédéric Smith, Hélène Jean www.editionssylvainharvey.com
Recherche historique et iconographique complémentaire : Frédéric Smith
Soutien iconographique : Annik Cassista
Révision linguistique : Marie Dufour Distribution en librairie au Canada
Distribution Ulysse
www.ulysse.ca
Ville de Québec
Division arts et patrimoine
Lisette Lapointe Les Éditions Sylvain Harvey remercient la Société de développement des
entreprises culturelles du Québec (SODEC) pour son aide à l’édition, à la
promotion et à la traduction.
Éditions Sylvain Harvey
Édition et gestion de projet : Sylvain Harvey Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de
Direction artistique et réalisation graphique : André Durocher (Syclone.com) livres – Gestion SODEC
Coloriste : Gianni Caccia
Impression : K2 Impressions Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par
l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industrie de
l’édition (PADIE) pour nos activités d’édition.
Première édition, 2012
© Éditions Sylvain Harvey et Commission de la capitale nationale du Québec
ISBN 978-2-923794-48-8
Imprimé au Canada
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2012
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives Canada, 2012Période d'échauffement
Les premiers coups de patin dans le hockey
Première période
Le hockey devient notre sport d’hiver
Deuxième période
Les années charnières
Troisième période
La coupe Stanley à Québec
Période de prolongation
La fin des Bulldogs
StatistiquesÉquipe de rêve
Un immense merci à tous les joueurs étoiles dont les noms suivent. À Joe Malone junior, à son épouse Rita et à leurs enfants, des gens d’une
générosité incroyable, à l’image des écrits sur l’illustre joueur et homme qu’était Joe
À ma copine Catherine, attentionnée et perspicace revisiteuse, parfois victime de « Phantom » Malone. Ce dernier mérite un livre à lui seul. Une prochaine fois.
chapitres moins joyeux et de mes nuits blanches devant de vieux journaux virtuels. Merci infiniment.
À mon ami Gérard Deltell qui, encore une fois, m’a guidé dans la bonne direction. À l’historien Michel Vigneault, pour la relecture, les impressions et la crédibilité.
À la Commission de la capitale nationale du Québec qui a cru en moi, en mon sujet À la Société internationale de recherche sur le hockey pour les échanges et
et qui m’a apporté reconnaissance, direction et soutien. Un gros merci à toute les réponses introuvables ailleurs. À ses membres, particulièrement
Jeanl’équipe et particulièrement à Denis Angers, à Frédéric Smith et à Hélène Jean. Patrice Martel, Paul Foisy, J.W. « Bill » Fitsell, James Milks, Ernie Fitzsimmons et
Paul Kitchen.
Un merci sincère à l’éditeur Sylvain Harvey et au designer André Durocher
pour le magnifique ouvrage. À Craig Campbell, du Temple de la renommée du hockey.
À la Ville de Québec, et en particulier à son Service de la culture. À ma famille, à mes amis et à tous ceux qui ont collaboré à ce livre ou lancé la
conversation sur cette question : « Pis, y sort quand ton livre ? »
À Jean Provencher, le réputé historien que la Commission de la capitale nationale
a engagé comme « agent libre » pour plusieurs vignettes historiques que vous Et à mes trois étoiles : Marie-Li, Anhui et Maëlle.
aurez le plaisir de lire.
4Avant-match
Il y a quelques mois, dans un restaurant de Saint-Sauveur, dans les Laurentides, journaliste sportif, que ma soif d’apprendre et d’expliquer n’est jamais assouvie,
mon ami Dominick Gauthier et moi étions attablés en compagnie de quelques que l’origine d’un sport ou d’une performance sportive a toujours figuré parmi
connaissances. À un moment du repas, Dominick me lança sur mon sujet favori : mes sujets préférés.
l’histoire des Bulldogs de Québec. Après un monologue de plusieurs minutes
truffé d’anecdotes passionnantes, mon voisin me fit une passe dans les patins et Aussi, j’aime chercher autant que trouver. J’ai découvert une passion pour ce
tradit : « On se croirait dans Le dîner de cons », ce film où l’invité surprise étonne l’as- vail d’archéologue du papier. Les journaux de l’époque de Québec, de Montréal et
semblée par ses connaissances intarissables sur un sujet insignifiant à leurs yeux. d’Ottawa racontent à leur façon les aventures du Quebec Hockey Club. Faut avoir
la patience et l’intérêt, et ça m’a pris cinq ans pour me laisser tenter, puis cinq ans
Je n’aurais jamais eu à écrire ce livre si quelqu’un l’avait fait avant moi. Parce pour le faire. Comprendre enfin pourquoi on dit « Bulldogs », qui étaient Rockett
qu’une fois racontée, cette histoire aurait permis d’apprécier à sa juste valeur et Power ou Paddy Moran, pourquoi le club a quitté la ville, où étaient les
francopour toujours ce club de hockey oublié. Loin d’être insulté, j’ai plutôt le privilège phones et, surtout, pourquoi les historiens ont toujours si peu à dire sur ce club.
d’être le François Pignon de la spécialité, car très peu d’écrits rapportent en détail
l’évolution de ce club de hockey. J’ai lancé un blogue en 2008 et acheté les droits sur ce nom : [quebecbulldogs.
com]. La mise en ligne m’a permis d’y croire, de raconter des bouts d’histoire et
Plus jeune, j’ai d’abord été fasciné par des bannières suspendues au plafond du d’attirer, au hasard des clics, des gens intéressés par ce rare sujet. Des amateurs
Colisée de Québec. Celles qui soulignent les conquêtes de la coupe Stanley par les de hockey, des collectionneurs, des curieux. Mais aussi des descendants des Scott,
Bulldogs de Québec et une autre qui rappelle que Joe Malone était le capitaine Bignell, Gillespie, Malone, McDonald, Moran, Hall, Power, Rooney, Mummery,
de cette équipe et qu’il portait le numéro 4. Comme Béliveau avec le Canadien, Doddridge et Jordan, petits-enfants de joueurs de hockey. Je remercie le destin
comme Lafleur avec les Remparts. Comme plusieurs grands joueurs de hockey. d’avoir pu échanger avec chacun d’entre eux.
J’ai voulu en apprendre davantage. Je me suis procuré des livres d’histoire sur Mais rien de tout ça n’aurait été possible sans l’intérêt remarquable de la
le hockey. J’ai regardé des documentaires, lu des magazines spécialisés et fureté Commission de la capitale nationale et de la Ville de Québec, partenaires de jeu
dans Internet pour me rendre compte qu’on disposait de beaucoup d’information pendant les trois années de rédaction du livre.
sur les autres clubs, mais bien peu sur l’origine et l’histoire de celui de ma ville.
Cette constatation navrante et frustrante est à l’origine de ce livre. Ce livre raconte l’insoupçonnée, la négligée et l’inédite aventure du Quebec
Hockey Club. Je le dédie à ce groupe de jeunes sportifs de Québec qui, en 1878,
Peut-être parce que ce club de joueurs anglophones de Québec venait me cher- ont osé chausser des patins et prendre de drôle de bâtons pour créer un club
cher par les sentiments. De descendance irlandaise, ma grand-mère Mary Culleton de hockey. Puis à tous ces joueurs et administrateurs qui, pendant quarante ans,
ne me parlait qu’en anglais. Sa sœur de Sillery aussi. J’ai souvent imaginé que le nous ont permis de croire que la ville de Québec était assez fière pour affronter et
modeste appartement de Flo cachait des trésors. Des rubans de 8 mm, des cartes vaincre n’importe quelle ville au monde sur une patinoire... et ailleurs.
de hockey, de vieux exemplaires du Chron