Attirer coccinelles et autres petites bêtes gentilles au jardin , livre ebook

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2022

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Quand on pense petites bêtes au jardin, on songe souvent à celles qui nous mènent la vie dure à nous, jardiniers et jardinières ! Et pourtant… le jardin regorge de mignonnes et gentilles bestioles qui non seulement embellissent notre carré de verdure, mais nous aident aussi au quotidien, que ce soit pour lutter contre les nuisibles ou pour participer à la pollinisation, etc.

Coccinelles, hérissons, mésanges, lézards, découvrez ou redécouvrez ces petites bêtes de nos jardins dans des fiches pratiques et accessibles pour mieux les comprendre et les aider à s’installer.


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Publié par

Date de parution

27 juin 2022

Nombre de lectures

19

EAN13

9782815319997

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

2 Mo

Table des matières Introduction Qu’est-ce qu’un auxiliaire du jardin ? Pourquoi accueillir les auxiliaires et en quoi peuvent-ils être utiles ? Contre quoi doit-on protéger les jardins ? Comment attirer toutes ces petites bêtes au jardin ? Créer une mosaïque de milieux Miser sur les principes de l’écologie Fabriquer des habitats de substitution Les petites bêtes La coccinelle Le syrphe ou la mouche des fleurs La chrysope Le staphylin La forficule ou le perce-oreille La punaise La mouche tachinaire ou mouche des chenilles Le carabe La guêpe parasitoïde L'abeille La mésange Le rouge-gorge La sittelle torchepot Le hérisson La musaraigne La chauve-souris Le crapaud La salamandre Le lézard L'orvet Annexes Régime alimentaire de quelques oiseaux présents en France Plantes sauvages et habitats Page de copyright
Points de repère Cover Title Page Copyright Page Corps de texte
Introduction
Les espaces que nous cultivons pour des besoins alimentaires ou ornementaux sont régulièrement attaqués par une multitude d’organismes que nous qualifions bien égoïstement de ravageurs. Mais pourquoi blâmer ces êtres qui trouvent dans nos jardins une source abondante et régulière de nourriture ? Devons-nous pour autant baisser les bras devant certains ravages ? Ne pourrait-on pas chercher de l’aide auprès d’autres organismes : des « auxiliaires de lutte » en quelque sorte ?
Le terme d’auxiliaire est certes historiquement lié à la protection des cultures vivrières, mais une transposition dans l’univers du jardin est tout à fait envisageable.
Dans la nature, la notion de protection est toute relative, car chaque créature doit trouver une source de nourriture pour vivre et tout prédateur peut devenir une proie ou être miraculeusement recyclé à la fin de son existence. Les pucerons sont une aubaine alimentaire pour les coccinelles. Mais celles-ci ne cherchent pas à protéger les plantes, elles veulent simplement perpétuer leur espèce !
Il existe de multiples relations et interactions naturelles visant à accroître ou simplement à maintenir des populations d’êtres vivants qui luttent pour leur survie, mais il est clair qu’aucune n’est faite a priori pour nous aider. Ces organismes consomment des plantes, des graines et d’autres organismes dans des chaînes alimentaires complexes. Certains, par leur prolifération dans nos espaces anthropisés et artificiels, nous ont conduits à inventer des méthodes radicales, destructrices et terriblement efficaces au point de détruire même ce que l’on ne voulait pas. La réaction épidermique de la destruction totale de ces intrus n’est pourtant plus d’actualité à l’heure de la remise en question de notre impact sur la planète et de la sauvegarde de ses fragiles équilibres écologiques. Remplacer la complexité naturelle par un simplisme ravageur à très court terme, c’est justement ce que l’écologie et la protection de la biodiversité qu’elle implique nous disent de ne plus faire.
Il n’est pas question d’abandonner pour autant nos potagers, nos vergers ou nos jardins d’agrément. Alors comment faire ? Revenir une fois de plus sur ce que nous montre la nature. Des équilibres subtils parfois instables, de la diversité plutôt que de la monotonie, une tolérance préférée à la radicalité, tous ces aspects accompagnent un nécessaire changement de regard sur ce qui est acceptable et surtout nécessaire pour continuer à profiter de tous les bienfaits de nos espaces construits.

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