A l'écoute du cheval , livre ebook

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Un pied dans le monde des hommes ; l'autre dans celui des chevaux... Ainsi progresse, depuis sa tendre enfance, Harrie, femme totalement dévouée à l'espèce équine. Un engagement de toute une vie, une passion absolue, qui forme la matière de ces récits où la relation homme-animal a la part belle. Où, plutôt, il est question des formidables liens qui peuvent se créer entre eux quand le cheval est aimé, compris, soigné et respecté. Constitué de textes qui mettent en scène les rencontres souvent salvatrices entre Harrie et ses protégé(e)s, "À l'écoute du cheval" se lit comme une puissante déclaration pour celui qui doit être considéré, comme nous le rappellent A. Pichard-Taylor et H. Green, non pas comme notre "plus noble conquête", mais comme notre "plus noble allié". Sensible et engagé, instructif et émouvant...
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Publié par

Date de parution

09 janvier 2014

Nombre de lectures

208

EAN13

9782342018042

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

À l’écoute du cheval
Arlette Pichard-Taylor Helen Green À l’écoute du cheval
Publibook
Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55 IDDN.FR.010.0119049.000.R.P.2013.030.31500 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2013
À Robin et Noel
Harrie
Violaine était l’heureuse propriétaire de deux chevaux et une cavalière émérite depuis de nombreuses années lorsque sa fille est née. Elle a tout de suite su que cette enfant partagerait sa passion. Ça se voyait dans ses yeux, son énergie, tout son comportement. Et l’ambition de Vio-laine s’est tout de suite emballée : elle lui ferait faire de longues études, du droit peut-être, pour qu’elle gagne beaucoup d’argent et devienne propriétaire d’une écurie prestigieuse. Sa fille aurait beaucoup plus de chevaux qu’elle ; elle aurait le loisir de les monter sans avoir à se salir les mains, à se fatiguer à nettoyer les écuries. Vio-laine aimait les chevaux, mais étant très prise par sa carrière professionnelle, elle n’avait que peu de temps pour s’en occuper et elle pensait que c’était bien comme ça. Elle souhaitait la même chose pour sa fille, mais en mieux, en plus grand.Et la petite que sa maman avait tout de suite vue comme une créature extraordinaire, fut nommée Centaura. Elle serait Centaure au féminin, mi-femme, mi-jument. Le diminutif Harriefut bientôt adopté et Harrie devint, comme de juste, amoureuse des chevaux. Elle aurait aimé monter ceux de sa mère plus souvent. Elle adorait monter le petit poney qui vivait dans la ferme de son oncle agri-culteur, et au collège, de la fenêtre de la classe, elle prenait beaucoup de plaisir à observer les chevaux dans les prés. C’était encore mieux quand la prof la mettait à la porte : elle pouvait mieux les observer. Cela arrivait hélas assez souvent car rien d’autre que les chevaux ne l’intéressait ; or, en classe, on ne parlait pas tellement de chevaux, donc elle ne travaillait pas, se comportait déplorablement, et faisait le désespoir de tous : mère, père, professeurs. Y
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compris le conseiller d’orientation auprès de qui Violaine l’avait traînée contre son gré. « Pourquoi veux-tu continuer tes études ? » « C’est pas moi, c’est ma mère. Moi je veux travailler avec les chevaux, et commencer la semaine prochaine, dès que j’aurai atteint mon seizième anniversaire. » Harrie n’a eu ni fête, ni gâteau, ni cadeaux d’anniversaire cette année-là car après une scène terrible avec sa mère, sous le regard attristé du papa Garry qui se gardait bien d’intervenir, Harrie est disparue. Elle avait trouvé un emploi dans le nord-ouest de l’Angleterre, à une centaine de kilomètres de chez elle. Elle allait réaliser son rêve : s’occuper de chevaux ! 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, pour un salaire de… Ah ben non ! pas de salaire ! En échange elle devrait se contenter de sa pension complète, plus une formation lui permettant de devenir monitrice diplômée. Elle s’y est rendue en train grâce à l’argent emprunté à sa grand-mère. Elle était particulièrement impressionnée par la pro-messe de diplôme avec laquelle elle espérait pacifier sa maman. Mais non, ça ne lui plaisait pas plus que ça à Vio-laine… À vrai dire, ça ne plaisait pas trop à Harrie non plus (sauf la compagnie des chevaux). Elle n’avait comme congés qu’un week-end par mois, travaillait de 6 heures 30 du matin à 19 heures, en compagnie de sept ou huit autres employées. Le contrat était pour une durée de treize mois. Les cours d’équitation avaient lieu cinq fois par semaine, mais la monitrice était un véritable tyran, son sens de la pédagogie se résumait à répondre à Harrie : « Tu fais comme je te dis, point final » à chaque fois qu’elle posait une question. Ça ne convenait pas du tout à Harrie qui voulait tout savoir, tout comprendre, qui aurait voulu des explications, des démonstrations. Mais cette dragonne avait pris du poids depuis l’antique époque de sa carrière de cavalière professionnelle, et maintenant, elle refusait de monter (ou les chevaux refusaient de la porter, peut-être !) Il a fallu beaucoup d’entêtement et de persévérance à Harrie pour continuer jusqu’au bout de ses treize mois,
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