Trop zen pour toi , livre ebook

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Bien installée dans son univers professionnel, Myrtille voit sa vie se stabiliser de jour en jour quand, de but en blanc, son petit ami la quitte. Effondrée? Oui! Mais rapidement, la battante reprend le dessus: hors de question de se laisser abattre! Car si Laurent est sorti de sa vie, Myrtille compte beaucoup sur son travail pour rebondir. Et quelle n’est pas sa surprise lorsque son patron lui propose un poste au Japon. La jeune femme saute sur l’occasion, convaincue qu’il s’agit-là d’un signe du destin l’encourageant à goûter à une vie nouvelle. À une vie pleine de surprises... qu’elle était bien loin d’imaginer! Hanauer nous présente la suite de N’apprends rien d’eux sinon tu vas mourir. On retrouve ici le personnage de Myrtille, si réel, drôle et tant attachant, qui nous fait cette fois-ci partager ces aventures à l’autre bout du monde. On découvre avec ferveur la vie japonaise et sa culture à l’aspect souvent énigmatique. Humour, dynamisme et rebondissements sont une nouvelle fois au rendez-vous. Un agréable moment de détente, à ne pas manquer!
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Publié par

Date de parution

01 juin 2010

Nombre de lectures

58

EAN13

9782748367041

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

2 Mo

Trop zen pour toi
Du même auteur
Une vie peut en cacher une autre,Roman épuisé, 2001 Récits Proches,Nouvelles, 2002, Éditions Publibook Tiède respiration d’automne,Poèmes, 2003, Éditions Publibook Pour le plaisir,Nouvelles, 2005, Éditions Bleu Horizon N’apprends rien d’eux sinon tu vas mourir,Roman, 2007, Éditions Publibook Dérobade,Photos-Poèmes, 2010, Éditions Publibook Émotion verticale,Poèmes, 2010, Éditions Publibook L’Art du Nu,Livre Photos en collectif, 2010, Éditions Patou 100% Japon, Livre photos-textes, 2011, Éditions Blurb
Gilles Hanauer Trop zen pour toi Balade nippone
Publibook
Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55 IDDN.FR.010.0116033.000.R.P.2011.030.31500 Photographie de couverture – Gilles Hanauer http://gilleshanauer.fotoloft.fr Modèle – Mikako www.mikako.book.fr Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2011
« Mon seul regret, c’est de n’avoir pas été un autre »
Woody Allen
1 Lorsque Laurent m’avait annoncé qu’il souhaitait faire une pause dans notre relation, mon corps s’était mis à ruis-seler de larmes. Je prenais l’eau littéralement, et il me semblait ne pas pouvoir survivre un seul jour à ce désastre. — Myrtille, tu es restée une gamine qui croit toujours en l’amour absolu. Pourtant, regarde ta mère, ce qu’elle a vécu… Le mufle ! Mêler ma mère à notre dégringolade. Certes, ma mère détestait cordialement mon père, mais elle était restée trop lâche pour en tirer les conséquences et ficher le camp. Cependant, que je sache, il n’existe pas de filiation absolue à la réussite sentimentale. Du moins, c’est ce que j’avais en tête à cette époque. Ce salopard de Laurent avait fait une trouvaille en em-ployant ce terme diplomatique de « pause ». – Myrtille, depuis quelque temps, il faut bien se l’avouer, nous ne savons plus nous retrouver. Ton boulot t’accapare comme jamais. Moi-même, je suis éreinté par mon incessant va-et-vient autour de la planète. Je te né-glige, tu m’en veux, nous nous en voulons. Faisons une… pause et réfléchissons à nos… à nos… disons, projets d’avenir. — Est-ce une forme politiquement correcte de dire adieu ? avais-je hoqueté entre deux sanglots. Haussant les épaules sans dire un mot, il s’était dirigé droit vers la porte d’entrée. Ce rectangle clair, fermé en douceur, avait déclenché alors un tsunami. Recroquevillée sur le lit, les mains serrées contre mon ventre, la tête dodelinant en tous sens, j’avais laissé éclater
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mon désespoir, alternant hurlements de fauve en train de crever et gémissements de désespoir absolu. Pourtant, au bout d’un moment, alors que je continuais à pleurer et à hurler, mon regard était tombé sur mon chat en train de me contempler, la tête drôlement penchée. Je lui avais lâché une grimace et aussitôt après avais éclaté de rire. Pilou avait sursauté nerveusement avant de se réfugier à plat ventre sous un fauteuil. — Wouhaaaaa ! Oui, je suis folle ! Et pour toujours, Pi-lou ! Je te préviens. Myrtille, finie, kaput. Myrtille n’est plus ta maman. D’ailleurs, elle en a marre des mecs, homme ou chat. Chacun pour soi. Et j’avais repiqué des deux dans ma douleur nauséeuse. Voici cinq années que nous vivions ensemble. Un bon-heur parfaitement rodé. Où, l’un et l’autre, nous nous étions efforcés de conserver intact notre désir de vivre ensemble, rejetant tout engagement de mariage, d’enfant et autres balivernes tue-l’amour. D’ailleurs, Laurent ne supportait pas les jacasseries infantiles. Il jetait des regards noirs aux mères de famille avec bébés osant voyager en première classe. Et, à part quelques guilis bienséants, il n’acceptait d’interface qu’avec des enfants ayant atteint un semblant d’âge de raison, c’est-à-dire la vingtaine d’années. Pourtant, à y réfléchir, ces autres vingt ans, ceux qui nous séparaient lui et moi, ils ne devaient sans doute rien au hasard. Une pause, pour réfléchir… On ne se remet jamais d’un tel râteau. C’est ma convic-tion. Une splendide plaie d’amour-propre à laquelle s’ajoutait une sorte de plaie d’abandon, celle d’une figure paternelle défaillante. Imparable. Le lendemain, je vaquais à mon travail le visage lisse, je plaisantais – du bout des lèvres quand même – avec ma voisine de palier, je me disputais comme à l’accoutumée
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