Tout a commencé aux funérailles de Madjé, mère de Mercus,décédée dans des circonstances obscures. Cette mort subite, sourcede disputes, indigne la plupart des proches et parents de la défunte.Si les uns l’imputent à la volonté de Dieu, d’autres y voient l’œuvremanifeste de la sorcellerie. Néanmoins, le pasteur Réba réussit àcalmer les esprits. De nombreuses réunions convoquées dans le butde trouver une adoption familiale pour Mercus, le plus jeune enfant,ne débouchent sur aucune solution satisfaisante. Ainsi,Mbaidanoum, le veuf, décide de s’occuper de ses enfants, aprèsavoir été rembarré par le directeur d’un orphelinat.L’Afrique, ce continent riche de ses maux, où la politique est subie.La rue n’a jamais enfanté mais curieusement, les enfants démunissont appelés « enfants de la rue ». Ceux-ci, abandonnés à leur tristesort, errent piteusement sous le regard nonchalant des gouvernants.Heureusement, quelques hommes et femmes de bonnes volontés,tels Anicet et Sabane, se donnent pour leur venir en aide.
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