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pages
Français
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2020
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Publié par
Date de parution
05 septembre 2020
Nombre de lectures
14
EAN13
9782379792373
Langue
Français
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Date de parution
05 septembre 2020
Nombre de lectures
14
EAN13
9782379792373
Langue
Français
Ma vie de chômeur
de Hervé NUSS
A tous les chômeurs ….
1 – DEVENIR CHOMEUR : une histoire de pas de chance…
Devenir chômeur n’est pas une fatalité ou un accident de la vie, on le devient car s’est écrit dans notre destinée.
Difficile à avaler, mais c’est vrai.
Pour ma part, j’avais un CDI que tout le monde recherchait et croyait intouchable…
J’étais heureux et ne pensait pas à la chute terrible qui pouvait se préparer.
Je travaillais, aimais mon travail de projeteur informatique en béton armé.
Les journées passaient vite entre les plans à dessiner, les modifications à changer sur mes plans et les coups de téléphone que je passais pour avancer dans mon travail.
J’étais même débordé car beaucoup de chose à faire et l’idée d’un licenciement était loin, très loin dans mes pensées…
J’étais bien, cool, je pensais aux futurs vacances à faire et à réserver sur des sites de vacances du style voyagespirate, bref tout était simple et parfait.
Que de joie et d’envie de travailler chaque matin en me levant.
Et toujours avec le sourire et content d’aller travailler.
Voir les collègues et le patron, discuter avec eux sur les sujets du jour ou de la veille, plaisanter entre nous et travailler calmement et dans l’amour de son travail.
Tout était rose et allait bien, la bonne routine était installé, rien à penser, juste à travailler dans la joie et la bonne humeur.
Mais un jour, tout allait malheureusement changer…
Le fameux jour où un de mes collègues, voulant me faire une farce, passa une annonce bidon sur le boncoin avec mon numéro de téléphone portable.
Début des ennuis….
L’annonce mettait en vente un frigidaire et une gazinière pas chère que je ne vendais absolument pas, mais le prix de seulement trente euros attiraient toutes les convoitises…
Mon portable sonnait toute la journée, dérangeant mes collègues et moi aussi.
Tout le temps dire que ce n’était pas moi était lassant et fatiguant…
Mes collègues rigolaient bien, par contre moi non.
Cela me dérangeait et eux-aussi, car notre concentration était perturbé à chaque appel.
Ceci dura une bonne longue semaine puis, les coups de téléphone devinrent de plus en plus rare.
Enfin la paix, pensais-je…
Soupçonnant que ceci était l’objet d’un collègue qui ne m’appréciait pas , je voulu me venger et fit une blague similaire avec un autre frigidaire et une télévision pas chère juste lors d’un week-end pour lui donner une petite leçon.
Je rigolais en pensant la tête de rage qu’il devait faire tout le week-end.
Ma vengeance était bonne et je la savourais…
Malheurs à moi !!!
Lundi matin, mon collègue, tant apprécié, vint au travail et fit tout un cirque à cause de cela, obligeant le patron de me sanctionner à cause de cela.
Débile, car ceci était privé et non professionnel, je n’oserai jamais en parler à mon patron.
Mais bon, le patron m’avertissait quand même d’arrêter tout ceci.
Bien entendu, ma fausse annonce n’était restée que deux jour sur le site juste pour lui montrer que c’était embêtant d’avoir tout ces coups de téléphone tous les jours.
Il ne pensa pas comme moi et comme un bébé, désolé de le souligner mais c’est vrai, raconta tout à son patron…
Il déposa même une plainte à la police qui ne reçu pas de suite évidemment..
Quel enfant !!
Bref, cela mit un froid dans le groupe où je travaillais , mais je ne souhaitais que lui donner une leçon qui a mal dérapé.
Après cela, les autres collègues ne me faisaient plus confiance et se plainèrent au patron.
Du style, plus de confiance en moi, car ils avaient peur que je fasse pareil avec eux, ce qui était absolument faux. Mais ils ne me croyaient pas.
Mon patron avait dit à chaque employé lors de leur embauche, que, si l’ambiance se détériorait, il était obliger de licencier la personne trouble-fête.
Je ne le pensais pas car tout ceci était fait en dehors du travail et ne l’impactait pas et pourtant….
Pourtant, donc, après les pleures de mes autres collègues orchestré par le collègue ayant tout déclenchait et manigançait, je fus convoqué chez mon patron qui me proposa une rupture conventionnelle et cela ou rien d’autre pour clore cette mésaventure.
Je fus stupéfié, tout ça pour ça, c’était le monde à l’envers.
Je me mis immédiatement en arrêt de maladie afin de calmer cette situation et pour me faire oublier, mais personne n’oublia et je fus obligé d’accepter, car cela ou licenciement sans indemnités.
Donc, je fis cette rupture conventionnelle à contre cœur, mais je ne pouvait pas partir sans rien car je travaillais bien et il n’avait rien contre contre moi professionnellement, mais juste pour l’ambiance de travail, je devais être sanctionné.
Plutôt gagner de l’argent que de tout perdre sans indemnités de licenciement et sans toucher, par la même occasion, le chômage. Je n’avais pas le choix.
J’aurai pu engager une procédure avec un avocat mais je n’avais pas les moyens de le faire.
Juste un procès pour toucher mille ou deux mille euros de plus était trop cher payé et je risquait à la fin de ne rien gagner du tout, tout serait passait dans les frais d’avocat.
Ainsi je ne fis rien et accepta la rupture…
Et mon collègue, me direz-vous ?
Lui, se fera juste remonter les bretelles et rien de plus car il avait les autres dans sa poche, car il était leur clown et fallait bien déstresser et détendre l’atmosphère lors de période de stress…
Ainsi, de retour d’arrêt de maladie, je fus donc licencier avec une prime de remerciement…
Il me dit quelle perte j’étais mais me licencia quand même, tant pis pour eux…
Je partis donc et commença une nouvelle vie, celle de chômeur…
Tout cela pour dire qu’on se sent à l’abri avec un CDI et non, ça peut aussi changer même si rien à voir avec le travail…
Quelle injustice envers moi mais bon…
Je travailla encore un mois confiné dans le local des archives afin de « n’embêter » personne comme si j’étais infecté d’un maladie contagieuse, celle de l’honnêteté.
Eux avaient gagner et moi tout perdu.
Pas un regard, pas une parole envers moi, l’ignorance totale.
J’étais pire qu’une bête, qui elle aurait été mieux traitée que moi.
Je comptais les jour comme un prisonnier dans sa cellule avant sa remise en liberté, et enfin le jour arriva et je partais la tête haute.
« Adios la compagnie !!! A moi la liberté !!! »
2 – VIE DE CHOMEUR : une organisation ??
La vie de chômeur désigne quoi, la liberté, le calme, le temps pour faire ce que l’on veut ?
On va y revenir.
La première journée est la plus importante.
Certes, on se lève quand on veut, mais il faut tout régler : aller à Pole Emploi, donner tous les papiers pour s’enregistrer et donner l’attestation UNEDIC, sinon on ne touche pas le chômage..
Donc, je me lève, prends mon petit déjeuner composé d’un café et d’une brioche tranchée avec de la confiture.
Je savoure ce petit déjeuner, puis me rase soigneusement et m’habille normalement d’un jeans bleu foncé et d’un polo bleu et vais prendre ma voiture pour aller à Pole Emploi.
Au bout de vingt minutes sur les routes de campagne, j’arrive là-bas, me gare et passe la porte du bâtiment gris à deux étages où il y a de marqué fièrement Pole Emploi.
Ceci me fais tout drôle après vingt-trois ans de dur labeur de me retrouver ici comme un étranger dans un nouveau pays, par chance, on parle la même langue !!!.
Je n’aurai jamais pensé cela qu’un jour je vienne ici.
J’entre donc et observe autour de moi.
Des personnes sont déjà présentes et sont soit à l’accueil attendant leur tour, soit devant les ordinateurs regardant les offres d’emploi et rédigeant leur cv, soit aussi attendent le commencement d’une formation.
Une dame s’approche de moi et je lui explique