40
pages
Français
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2022
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Publié par
Date de parution
02 mars 2022
Nombre de lectures
1
EAN13
9782342362336
Langue
Français
Ce journal a pour ambition unique de dégager une atmosphère dont j’ignore si elle transparaîtra au fil des lignes... Je veux parler de la prise de conscience du vide d’une vie : la mienne...
Publié par
Date de parution
02 mars 2022
Nombre de lectures
1
EAN13
9782342362336
Langue
Français
Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été édité par la Société des Écrivains,
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 84 74 10 20 – Fax : 01 41 684 594
www.societedesecrivains.com
client@societedesecrivains.com
Tous droits réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-342-36232-9
© Société des Écrivains, 2022
Du même auteur
Ballade pour simples gens,
Société des Écrivains, 2015
L’Abel et le Clochard,
Société des Écrivains, 2015
L’Officier et la Jeune Lady,
Société des Écrivains, 2016
Ballades pour simples gens,
Société des Écrivains, 2016
À Nadia Desmet, ma femme,
À Hubert Hardt, mon professeur, titulaire de rhétorique et du cours de français à l’Institut Saint-Louis à Bruxelles, cuvée 1965,
À Simone Coune.
Préambule du journal d’un condamné
« Ce journal a pour ambition unique de dégager une atmosphère dont j’ignore si elle transparaîtra au fil des lignes… Je veux parler de la prise de conscience du vide d’une vie : la mienne… »
Acte 1 : L’enterrement
Déjà six jours que Philippe est mort, six jours déjà que la terre sombre et glaciale du petit cimetière de province s’est retournée sur sa pauvre dépouille… Une humble tombe, un peu de mousse, quelques fleurs, derniers vestiges, dernière étape d’une vie…
C’est en vain que mon esprit essaie de retenir ce visage triste et pensif que venait quelquefois éclairer l’ombre d’un sourire. Un autre visage a balayé le premier, l’a comme absorbé : il est glabre, il a la laideur de ce qui est mort…
Je l’entends encore me parler de la mer et de la joie qu’elle semblait lui procurer. L’affection qu’il n’avait su trouver chez les êtres, il l’avait reportée sur les choses. La mer et ses vagues folles furent de ces rares privilégiées à avoir reçu ses faveurs. C’est à elles qu’il a confié ses derniers mois, ses derniers jours. Elles furent les témoins muets de sa tristesse. Elles accueillirent ses soupirs. Elles respecteront sa mémoire…
Je ne veux plus penser à cette journée et pourtant...