282
pages
Français
Ebooks
2014
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2014
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Publié par
Date de parution
07 janvier 2014
Nombre de lectures
127
EAN13
9782896834952
Langue
Français
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Date de parution
07 janvier 2014
Nombre de lectures
127
EAN13
9782896834952
Langue
Français
L’est-elle ou pas ?
Elle était la perfection incarnée.
Ses longs cheveux étaient un mélange de brun doré, de couleur miel et de platine éclaircie par le soleil. Des peignes qui miroitaient dans l’obscurité en suppliant d’être retirés dégageaient son visage. Elle devait être grande parce que sa tête et ses seins joliment courbés étaient visibles au-dessus des voitures. De saintes glandes mammaires de ce genre suffisaient pour qu’un homme sain d’esprit qui savait apprécier les visages n’en ait plus que pour les seins dans la vie.
Elle s’éloigna de la voiture, perchée sur des jambes qui n’avaient apparemment pas de fin. Sa jupe serrée était munie d’une fente qui révélait quelques centimètres de cuisse élancée à chacun de ses pas. Bon Dieu, c’était assez pour qu’un homme nouvellement converti aux seins n’en ait plus que pour les jambes et ne souhaite que prendre son pied.
Ses cheveux balançaient d’une manière qui pouvait hypnotiser un homme et l’asservir pour la vie.
Était-elle une femme vampire, ou bien une mortelle ?
Il devait le découvrir…
Copyright © 2006 Kerrelyn Sparks
Titre original anglais : Vamps and the city
Copyright © 2010 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Harper Collins Publishers
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Guillaume Labbé
Révision linguistique : Féminin Pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Carine Paradis
Montage de la couverture : Matthieu Fortin
Photo de la couverture : © iStockphoto
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN 978-2-89667-099-4
Première impression : 2010
Dépôt légal : 2010
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada
Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Sparks, Kerrelyn
Vampires à New York
Traduction de : Vamps and the city.
ISBN 978-2-89667-099-4
I. Labbé, Guillaume. II. Titre.
PS3619.P37V3514 2010 813’.6 C2010-941270-2
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
À mon fils, Jonathan, et à ma fille, Emily.
J’espère que vous vivrez longtemps, que vous rirez souvent et que vous aimerez passionnément, sans jamais être harcelés par le genre de créatures qui se trouvent dans les romans de votre maman.
Remerciements
J e voudrais remercier toutes les personnes qui ont transformé cette série sur les vampires en un succès retentissant. Merci à mes merveilleux lecteurs et aux libraires impliqués ! Je voudrais aussi remercier tout le personnel de l’édition chez HarperCollins, en particulier mon éditrice Erika Tsang. Je remercie également le département du graphisme d’avoir généré d’aussi belles couvertures, et les départements des ventes, de la publicité et du marketing d’avoir eu foi en mon travail. Merci à tous !
Je ne pourrais jamais survivre au processus d’écriture de la première à la dernière page sans l’aide de mes précieuses critiques : MJ Selle, Sandy Weider, Vicky Yelton et Vicky Dreiling. Elles parviennent toujours à me donner des avis éclairés sur les personnages et les divers éléments conflictuels pendant nos repas de mets chinois. Je remercie aussi Paul Weider de m’avoir aidée à créer un super espion très versé en matière de haute technologie. Merci également aux membres des chapitres de West Houston, de Northwest Houston, de Rose City, de Lake Country, et de PASIC, de la Romance Writers of America, pour leurs encouragements et leur soutien sans faille. Je tiens aussi à témoigner ma grande gratitude envers mon agente, Michelle Grajkowski, et à sa famille héroïque.
Et comme toujours, j’offre tout mon amour et ma gratitude à mon héros et mari, Don.
Un
À 20 h 20, homme de race blanche, 1 m 78, environ 81 kilos, mi-vingtaine, descendant d’une Honda Civic blanche.
Austin Erickson murmura dans son appareil enregistreur de poche. Il ajusta la lentille télescopique de nuit de ses jumelles, puis fit un zoom à travers le stationnement. Le type ne semblait pas armé. Mieux que cela, il portait une grande tasse de café gourmet et un sac de beignets. Bâtard chanceux, va ! En temps normal, cela serait considéré comme étant tout à fait… normal. Il s’agissait toutefois du stationnement du R éseau de télévision numérique des vampires, et rien n’était normal ici, en particulier après le coucher du soleil.
Austin troqua ses jumelles pour un appareil photo 35 millimètres et examina de nouveau le type en question.
— Le sujet est humain. Il entre.
Le type allait donc prendre son petit déjeuner à l’intérieur du rtnv . Il ne se rendait donc pas compte qu’il pouvait lui-même être un petit déjeuner ? Un rayon de lumière illumina le stationnement, puis il disparut lentement tandis que la porte se refermait. L’obscurité était de retour. Austin avait garé son Acura noire dans un secteur ombragé de ce stationnement de Brooklyn. L’immense entrepôt, qui accueillait le rtnv dans ses locaux, était dans le noir, et toutes ses fenêtres étaient recouvertes de sorte qu’on ne pouvait voir à l’intérieur. Il n’y avait que quatre lettres, rtnv , qui rougeoyaient sur la porte d’entrée couverte de laque noire.
Austin poussa un soupir, puis déposa son appareil photo sur le siège du passager. Il supposa que la vie de ce type n’était pas en danger. Austin surveillait le R éseau de télévision numérique des vampires depuis maintenant quatre nuits, et des humains s’étaient aventurés à l’intérieur lors de chacune de ces nuits. Sa conclusion était donc la suivante : le rtnv comptait sur une poignée d’employés mortels. Est-ce que ces pauvres abrutis savaient qu’ils travaillaient pour des créatures démoniaques ? Est-ce que les vampires contrôlaient leurs esprits ? Peut-être que les vampires offraient à leurs employés un régime de soins dentaires exceptionnel. Peu importe les raisons qui les poussaient à y travailler, Austin pouvait dire que toutes ces personnes quittaient les lieux à environ 5 h du matin, et qu’elles semblaient toutes encore vivantes et bien portantes. C’était étrange, mais Dieu sait qu’il y a des tas de choses étranges dans le monde des vampires.
Il avait appris leur existence environ six semaines auparavant lorsque le dirigeant, Sean Whelan, de l’Agence centrale de renseignement, l’avait fait transférer à l’équipe de Surveillance. Sean lui avait expliqué à quel point ces vampires étaient des assassins vicieux, et Austin désirait avant tout protéger les innocents. Il s’était attendu à voir de l’action, beaucoup d’action, et à enfoncer des pieux de bois dans le cœur de vilaines créatures vertes à la chair pourrissante et aux fronts déformés. Au lieu de cela, voilà qu’il surveillait un réseau de télévision où les vampires ressemblaient à des humains et agissaient un peu trop comme eux.
Le seul moyen que possédait Austin de distinguer les vampires des mortels était de les examiner avec son appareil 35 millimètres. Les humains comme les vampires étaient visibles sur un appareil photo numérique, mais les vampires n’apparaissaient jamais sur un appareil photo 35 millimètres, car leur image ne pouvait pas être reflétée, exactement comme avec les miroirs.
Il déplaça l’appareil photo 35 millimètres sur le plancher devant le siège du passager, avec le reste de son équipement. Il avait des lunettes de vision de nuit, un appareil photo numérique avec une lentille de nuit, un pistolet Glock avec des balles d’argent, un ordinateur portable, et son nouveau gadget préféré, un lecteur de vidéo cv -3 . Dieu qu’il aimait travailler pour l’Agence centrale de renseignement. Il