Protoplasmes 2256 , livre ebook

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Dans un futur peut-être pas si lointain, où les "anciens" servent de cobayes, quand Nanar se retrouve plongé au cœur d’essais scientifiques tout aussi farfelus que déroutants, c’est sexe, drogue et science-fiction à tous les étages! Âmes trop sensibles s’abstenir, au risque pourtant de passer à côté d’une réflexion originale sur l’avenir de l’homme… Et si c’était cela la littérature? Créer de toutes pièces un univers singulier en s’assurant qu’il tienne debout? Dans "Protoplasmes 2256", il y a cela, bien entendu, mais aussi une bonne dose de second degré et de la fantaisie à revendre, de l’humour et une pincée de sexe pour épicer le tout. Amateurs de science-fiction, bouclez vos ceintures, le décollage est imminent!
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Publié par

EAN13

9782748369021

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Protoplasmes 2256
Pierre Retschitzki Protoplasmes 2256
Publibook
Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55 IDDN.FR.010.0116704.000.R.P.2011.030.31500 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2011
Nanar Nous n’avons pas eu le choix ! Il nous a fallu trois générations pour rectifier, pour développer leurs capacités cérébrales qui se trouvaient dans une léthargie collective depuis des siècles. — Quelle est cette odeur ? — Amphétamine naturelle gazeuse ! La liberté est, de part sa nature même, illimitée, infinie, non achevée ! Et donc, jamais totale ! Elle n’est pas statique. Elle ne peut être statufiée, on ne peut pas la représenter physiquement. Je sais que vous me comprenez, mais j’insiste, elle ne peut être statufiée, on ne peut que la ressentir. Ici, nous avons tous le même but ! Vous pouvez, enfin, reproduire à votre guise, cher ami. Mais, je vous en prie ! Il m’indiqua de la main le fauteuil noir où je m’assis. — Ici, le principe actif de la chlorophylle. C’est tout à fait inoffensif mais, mélangé avec cette solution, c’est un cocktail du tonnerre. C’est une de mes idées. J’avoue en avoir une certaine fierté, vous m’en direz des nouvelles ! Vous êtes prêt ? — Oui, mais c’est quoi votre solution exactement ? — TTNBT, je crois ! Les scientifiques adorent inventer des noms qu’eux seuls comprennent. Mais la principale 1 molécule vient de la racine du copayer . Environ cinq cents fois le potentiel du guarana et, au moins, deux mille fois celui de la caféine. — Je commence par la première ! — OK ! Allez-y ! 1 Césalpiniacée arborescente des régions chaudes, aux fleurs blanches en grappes, fournissant le copahu.
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Le deuxième clic de la seconde seringue m’emporta dé-finitivement. Ce n’est pas facile de vous décrire, avec des mots, ce que j’ai ressenti. En un instant, je commençai à léviter, ou plu-tôt, je me suis vu léviter. Tel un satellite, j’effectuai une lente rotation elliptique autour de moi à une distance de quatre ou cinq mètres. Étant totalement conscient de ce qui se passait, une légère, très légère angoisse se fit sentir mais elle repartit aussi vite comme une pierre qu’on laisse choir au fond d’un puits. Puis une voix extrêmement chaleu-reuse me chuchota à l’oreille une langue incompréhensible mais pleine de cliquetis. J’avais l’impression d’avoir la tête sous l’eau. Je voyais à l’intérieur de moi, mon cœur battre, mon sang circuler, mon estomac, mes poumons, je voyais tout ! Des rires et des cris d’enfants qui jouent se mêlèrent à la voix. Et puis je le voyais en face de moi assis autour d’une table et prenant des notes. Je voyais, aussi, à l’intérieur de lui et j’entendais sa respiration et son cœur. Il me faisait rire avec ses manières. La voix était encore plus douce et rassurante maintenant, les enfants encore plus joueurs et la pierre chut, encore une fois, sans bruit, dans l’eau au fond du puits. Il s’approcha de moi avec un miroir et le plaça juste devant mon visage. Alors je vis mon visage et mes yeux, mais aussi la rétine et puis l’ossature de mon crâne et les muscles de mon visage et les nerfs dans la nuque ainsi que mes tympans qui vi-braient. Et je voyais mon cerveau, tout ça était purement fascinant ! Je pouvais voir les détails, dans la partie gau-che d’une zone qui pulsait lentement passant du rouge au rose. La partie derrière le front restait rose pâle, et dans la partie droite de mon cerveau, vers l’arrière, une zone était violette puis bleu foncé et de nouveau violette. Mais le plus étonnant était la partie qui se trouve entre les deux cerveaux. Sur cet axe vertical, il y avait un fourmillement
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