Sud-ouest de la France, au sein d'une communauté refermée sur elle-même… Chris, Parisienne, réside dans la demeure qui appartient à ses parents, le temps que celle-ci trouve acquéreur. La crise ayant malheureusement retenti, la propriété ne rencontre pas d'acheteurs à même de pouvoir investir autant d'argent… Une situation qui désespère Chris, mais pas tant pour des raisons pécuniaires qu'en raison du harcèlement dont elle fait l'objet. En effet, elle a rapidement compris qu'elle, l'étrangère, n'était pas la bienvenue au sein d'un village réfractaire à la présence d'hommes et de femmes venant d'autres horizons… Une animosité qui transparaîtra dans les discours des individus croisés, mais aussi à travers ces tentatives d'envoûtements et ces menaces à peine larvées que l'on fera planer sur elle. Il existe encore des zones enclavées, où les habitants témoignent, à l'égard de celui ou de celle qui n'est pas né(e) parmi eux, de rejet et de xénophobie. Qui sont même capables d'utiliser toutes les méthodes d'intimidation et d'effroi pour repousser l'autre… Tel est le postulat sur lequel s'appuie le roman de C. Preux, dans lequel se développe sournoisement autour d'une héroïne, dont les nerfs se tendent, une atmosphère oppressante et flirtant avec la magie noire. Aiguilles dans le matelas, animaux tués, vents déchaînés, envoûtements… Vous ne sillonnerez plus la France tout à fait comme avant après ce récit à fleur de peau.
Voir