La Hussarde verte , livre ebook

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2019

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Cela ne peut plus durer ! Vous avez beau être un sorcier habitué aux mésaventures occultes, la situation dans laquelle vous êtes empêtré est des plus inquiétantes. Tout a commencé la nuit où vous avez ramassé cet étrange anneau, au plus bas des égouts de la ville. Depuis, vous êtes la proie de crises de somnambulisme, de trous de mémoire et de cauchemars : se pourrait-il qu’une dangereuse entité ait planté en vous ses griffes et resserre progressivement son étreinte ?

C’est vous, lecteur, qui êtes aux commandes de cette aventure interactive ; vous que guettent mille dangers extravagants. Dans les coulisses de cette ville d’aspect si tranquille se déploie en effet tout un arrière-monde insoupçonné. Des voutes de la cathédrale aux tripots d’initiés, vous procéderez à des évocations et des exorcismes, troquerez des objets rares, bataillerez à l’épée et aux cartes à jouer... Seules votre astuce et votre prudence vous préserveront des pièges qui vous attendent — à moins que vous ne trouviez un autre moyen, une ruse qu’aucun autre sorcier ne se risquerait à déployer ?...

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Publié par

Date de parution

06 mai 2019

Nombre de lectures

5

EAN13

9782960226812

Langue

Français

J ULIEN N OËL

L A H USSARDE VERTE
Précédemment, dans la série Mauvais Sorts
1. Le Démon dans l’escalier
2. À la cour du roi des rats
J ULIEN N OËL
L A H USSARDE VERTE
livre-jeu

A UX 3D N AMUR 201 9
Tous droits réservés pour tous pays
© Delestrait SPRL, 2019

Toute diffusion d’un extrait quelconque de ce livre par quelque procédé que ce soit est interdite sans autorisation écrite de l’éditeur. La copie est néanmoins autorisée dans un cadre privé.

En dépit du cadre réel de cette œuvre, les personnages et situations qu’elle présente sont purement fictifs ; toute ressemblance avec des personnes ou des évènements réels est purement coïncidentielle.

Illustration de couverture : Grégory Nunkovics
twrch.artstation.com

ISBN : 978-2-9602268-1-2
Sommaire
Résumé des épisodes précédents
La Hussarde verte (extrait)
À propos de l’auteur
À propos de l’éditeur
Résumé des épisodes précédents
Ces aventures prennent place de nos jours, dans une ville réputée tranquille. Les sorciers y sont pourtant nombreux, dans l’ombre, et vaquent à leurs affaires sans trop se préoccuper des sans-magie qui les entourent. Vous incarnez un gaillard qui vivote dans ce milieu et acceptera même les missions les plus périlleuses, dans l’espoir de s’y faire une place.
Votre contact au sein de la pègre magicienne s’appelle Patte-de-Bouc. Il vous a engagé à deux reprises par le passé, d’abord pour un travail d’exorciste, puis pour une enquête dans les égouts de la ville. C’est au cours de cette seconde entreprise que vous êtes entré en possession d’un anneau à l’indéniable pouvoir magique…
L A H USSARDE VERTE ( EXTRAIT )
Introduction
Votre aventure débute à l’aube, au croisement des rues Saint-Gilles et Saint-Laurent. C’est samedi, jour de brocante dans ce quartier. D’ordinaire, vous n’êtes jamais levé, à cette heure indue pour un oiseau de nuit tel que vous. Hélas, vous dormez fort mal depuis quelques semaines et êtes souvent jeté du lit aux aurores par une énergie turbulente que vous ne savez trop comment dépenser.
Vous avez bien tenté de vous mettre au footing mais êtes revenu cassé de votre tentative, crachant vos côtes et jurant vos petits et grands dieux qu’on ne vous y reprendrait plus. Dès lors, tout prédisposé à la langueur que vous êtes, vous vous résignez à ce tonus sans exutoire, qui tourne à vide et vole des heures de paresse longtemps chéries.
La tête bourdonnant d’une fatigue irrassasiable, vous avez marché une heure sans but et êtes un peu surpris de vous trouver ici. Vous vous sentez intrus parmi les premiers chineurs qui trottinent autour de vous, les yeux grands ouverts, l’esprit en alerte. Petit à petit, vous vous laissez prendre au jeu de les imiter, détaillant les objets exposés le long du boulevard, estimant mentalement leur valeur, tentant d’imaginer de quels intérieurs vieillots des héritiers iconoclastes ou ingrats les ont jetés…
Vous avisez soudain une rapière longue d’un bon mètre, dotée d’une garde en forme de panier, presque sphérique. Soudain curieux, vous vous agenouillez pour la détailler : elle n’est pas de première jeunesse, mais il s’agit d’une arme véritable, dont la lame piquée de rouille fut jadis aiguisée. Vous remarquez cependant qu’elle est dépourvue d’estoc.

> Vous interrogez le brocanteur, un petit bonhomme mâchonnant son cigarillo, sur l’origine de cette épée. Rendez-vous au 25 .
> Vous demandez quel prix il en veut. Rendez-vous au 1 .
#1
Le brocanteur renifle d’un air de connaisseur.
— Un beau S chläger comme ça, ça vaut cent !

> Vous sortez votre portefeuille pour le lui acheter. Rendez-vous au 109 .
> Vous décidez de marchander et dites : « C’est trop pour ma bourse, mais je vous en donne cinquante. » Rendez-vous au 135 .
> Vous le remerciez d’un signe de tête et faites mine de partir. Rendez-vous au 8 .
#8
Le brocanteur ne veut visiblement pas renoncer à sa vente. Il vous retient d’un appel précipité :
— Allez, on peut dire quatre-vingts.
Il appuie sa remarque d’un coup d’œil appuyé à la rapière, lèvres pincées, comme pour souligner son excellente facture.

> Vous agréez d’un signe de tête et sortez votre portefeuille pour la lui acheter. Rendez-vous au 109 .
> Vous dites : « Soixante-cinq ! » Rendez-vous au 30 .
#17
Après tout, pourquoi ne confieriez-vous pas vos tracas à cette amante de passage ? À qui pourra-t-elle répéter ce que vous lui direz en confidence ? Timidement d’abord, avec de longues pauses, puis plus hardiment au fur et à mesure qu’elle dissipe votre gêne par des murmures d’adhésion, vous lui parlez donc des inquiétudes liées à votre situation, dont elle est depuis longtemps avertie.
Vous lui dites d’abord la jalousie que vous éprouvez parfois en observant les existences rangées d’anciens condisciples ou d’amis d’enfance. Un jour, vous débordez d’enthousiasme pour votre vie d’aventure mais, le lendemain, vous doutez soudain de tout : l’enjeu vaut-il vraiment la chandelle ? tous les risques, les épreuves, les misères ; pourrez-vous un jour attester vous les être infligés à raison ? Vous lui dites aussi votre insuccès, les échecs enchainés dans votre carrière, la peur aujourd’hui omniprésente d’être finalement mauvais à ce jeu…
Vous aimeriez encore lui dire l’angoisse sourde, viscérale, qui vous éprend depuis plusieurs semaines ; la crainte d’être appelé à une tâche trop grande pour vous, la quasi-certitude qu’en ce moment même, quelque chose se déploie dans l’ombre dont vous êtes le jouet, par une obscure transaction dont les tenants vous échappent. De cela, hélas, rien ne peut franchir vos lèvres.
Virginie vous écoute gentiment, acquiesce par des mots brefs ou des caresses. Cela vous fait du bien, même si vous savez qu’au fond, elle se fiche un peu de ce que vous racontez. Tout de même tranquillisé par cette conversation, vous finissez par vous endormir.

Rendez-vous au 112 .
#20
Le docteur Van Coppernolle vous stoppe immédiatement :
— Non, car le déclarant, s’il remporte l’enchère, procède alors à une phase d’écart. C’est-à-dire qu’il révèle d’abord aux autres joueurs les cartes du Chien, puis qu’il les incorpore dans sa main, et enfin qu’il en écarte secrètement six qu’il avait reçues lors de la donne, de manière à en avoir dix-huit, comme tout le monde.
» C’est pourquoi, au tarot, il est essentiel d’avoir une bonne mémoire. Dans ce cas de figure, les joueurs de la défense ont connaissance d’un tiers de la main de l’attaquant, ce qui leur donne un sacré avantage, pour peu qu’ils s’en souviennent !
» Si on joue sans ou contre le Chien, la mémoire importe moins car il n’est pas révélé. Seulement, les cartes qui le composent interviennent tout de même dans le décompte des points, s’additionnant dans le premier cas à ceux de l’attaque, dans le second à ceux de la défense. »

Rendez-vous au 39 .
#25
Le brocanteur ne se fait pas prier et vante avec enthousiasme son produit :
— Ça, Monsieur, c’est un S chläger ! C’est avec une épée comme ça que les étudiants allemands se battent en duel. Leur idée, c’est pas de se tuer mais de se faire des cicatrices, qu’ils peuvent ensuite arborer comme des marques de bravoure. C’est pour ça qu’il y a pas de pointe : ces combats se font avec des cottes de mailles et des lunettes de protection en treillis, seul le visage est découvert pour pouvoir être tailladé.
» C’était un truc vraiment populaire dans les grandes universités jusqu’à la seconde guerre mondiale. La vogue des jeux virils est un peu passée, mais il existe encore des confréries qui la pratiquent. Et comme la mode n’est plus aux gants dont on pourrait se souffleter, il parait qu’ils se provoquent en tendant à l’adversaire leur carte d’affaire déchirée…
» Ils appellent ça la Mensur parce que c’est une escrime sans déplacement, où les adversaires sont séparés d’une distance imposée. Tout de même, ils sont fous, ces Allemands ! Quoique je leur donne au moins raison sur un point : m’est avis que reculer, dans un combat, c’est jamais une bonne idée. Z’êtes pas d’accord ? »
Vous acquiescez mollement. À vrai dire, l’histoire ne vous étonne qu’à moitié ; vous-même connaissez des casse-cou qui se réunissent dans un parking souterrain pour s’infliger des coups de cannes…
C’est en tout cas un bel objet ; vous demandez au vendeur quel prix il en veut.

Rendez-vous au 1 .
#30
Le brocanteur fait la grimace. De toute évidence, il n’escomptait pas une si âpre négociation…
— Septante-cinq. C’est mon dernier prix.
Cela vous parait honnête. Vous sortez votre portefeuille pour le payer.

Rendez-vous au 109 .
#33
Vous voulez parler mais les mots restent inexplicablement bloqués dans votre gorge. C’est à n’y rien comprendre : face à une des rares personnes susceptibles de vous aider, vous semblez physiquement incapable d’évoquer le sujet de vos rêves. Tout cela vous emplit d’une immense confusion, teintée d’inquiétude que vous ne pouvez manifester.
Complètement frustré, vous finissez par hausser les épaules pour évacuer le sujet.

Rendez-vous au 44 .
#36
Vous obtenez la connaissance « Règle du jeu de tarot ».
Vous faites deux parties avec les habitués du Vieux Sabot et, quoique vous commettiez quelques erreurs, vous recevez les compliments de Van Coppernolle.
— Vous vous débrouillez bien, jeune homme. Bien sûr, vous n’êtes pas l’égal de notre pauvre Willy, mais la facilité qui vous manque ne vient qu’avec l’expérience…
À la mention de Willy, que vous supposez être leur « quatrième mousquetaire », Lombard le marionnettiste soupire et lâche d’un air dégouté :
— J’en reviens toujours pas qu’il va rater le tournoi de la Loge. Foutue vieillesse ! Un jour, on est en pleine forme et, le lendemain, tout débloque…
Maitre Janin opine du chef, plus sombre que jamais.
— Son invitation est derrière le bar ; un des gorilles du baron l’a amenée avant-hier, en même temps que les nôtres. Qui sait, il sera peut-être remis d’ici là…
Les deux regardent alors le docteur, mais elle secoue la tête d’un air désolé.
Votre seconde partie

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