183
pages
Français
Ebooks
2015
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2015
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Publié par
Date de parution
17 juillet 2015
Nombre de lectures
24
EAN13
9782897527068
Langue
Français
Publié par
Date de parution
17 juillet 2015
Nombre de lectures
24
EAN13
9782897527068
Langue
Français
Copyright © 2014 Amanda Hocking
Titre original anglais : The Kanin Chronicles: Frostfire
Copyright © 2015 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec St. Martin’s Press, New York, NY
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Patrick Moisan (CPRL)
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Catherine Vallée-Dumas
Conception de la couverture : Matthieu Fortin
Photo de la couverture : © Mike Heath
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89752-704-4
ISBN PDF numérique 978-2-89752-705-1
ISBN ePub 978-2-89752-706-8
Première impression : 2015
Dépôt légal : 2015
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada
Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Hocking, Amanda
[Frostfire. Français]
Givre enflammé
(Les chroniques du Royaume kanin ; 1)
Traduction de : Frostfire.
Pour les jeunes de 13 et plus.
ISBN 978-2-89752-704-4
I. Moisan, Patrick . II. Titre. III. Titre : Frostfire. Français.
PZ23.H623Gi 2015 j813’.6 C2015-940911-X
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
prologue
* * *
Quatre ans auparavant
À l’approche de l’aube, la célébration se termina enfin. Même si je travaillais depuis maintenant plus de do uze heur es, je me sentais complètement réveillée et même un peu agitée, comme si tous les gens autour de moi m’avaient transmis leur énergie, sans parler de l’émotion que j’avais ressentie en menant presque à terme ma première mission de traqueuse.
Comme je n’obtiendrais mon diplôme que dans plusieurs mois, on ne m’avait pas encore tout expliqué et on ne m’avait pas confié de grandes responsabilités. Mes tâches pour la nuit consistaient à rester au garde-à-vous pendant les formalités et à surveiller les chambres pour le reste de la nuit, ce qui signifiait principalement diriger les invités de plus en plus ivres vers la salle de bain.
N’empêche que j’avais été présente. J’avais travaillé avec les autres traqueurs et même avec les Högdragens, les gardes d’élite chargés de veiller à la protection du Royaume kanin. C’est pour cette raison qu’à la fin de la nuit, malgré mes pieds endoloris, je fus un peu peinée d’être relevée de mes fonc tions.
Le roi Evert et la reine Mina avaient invité tous les Kanins qui vivaient dans la capitale de Doldastam, soit plu s d e dix mille personnes. Avec un afflux aussi important d’invités pour une fête impromptue, le royaume avait besoin de toute l’aide disponible, y compris celle des apprentis traqueurs.
Quelques jours auparavant, nous avions entendu dire qu’une autre tribu, les Trylles, avait vaincu notre ennemi commun, les Vittras. Depuis quelques mois, notre roi et notre reine préparaient lentement les Kanins. Si les Vittras avaient réussi à vaincre les Trylles, nous aurions été la cible logique suivante, puisque nous étions plus riches et plus puissants que les Trylles.
Mais quand les Trylles s’étaient débarrassés du roi des Vittras et de son armée, ils avaient mis fin à la menace de guerre qui planait au-dessus de nos têtes. Naturellement, notre bon roi Evert y avait trouvé une bonne raison de célébrer, et c’est ainsi que je m’étais retrouvée à travailler durant une fête jusqu’aux premières lueurs de l’aube.
Le roi et la reine s’étaient maintenant retirés dans leurs appartements pour le reste de la soirée, et presque tous les invités étaient rentrés. Une poignée de traqueurs et de Högdragens étaient restés pour surveiller les lieux jusqu’à ce que tout le monde soit parti, tandis que l’équipe de nettoyage avait entamé ses tâches peu enviables.
Comme il restait peu d’invités, je fus relevée de mes fonctions et renvoyée chez moi pour la nuit. J’avais l’impression d’être Cendrillon voyant son carrosse se transformer en citrouille tandis que je sortais lentement par le grand hall. Mais au lieu de recevoir une robe de ma fée-marraine, on m’avait remis l’uniforme officiel des traqueurs, un costume blanc ajusté tout neuf, puisque je le portais pour la première fois. À la fin de la nuit, je savais que je devrais ranger l’u niforme e t que je ne pourrais plus accomplir d’autres tâches de traqueur avant d’avoir obtenu mon diplôme.
Quand j’obtiendrais mon diplôme, on me donnerait une écharpe argentée pour y glisser mon épée, mais d’ici là, on ne pouvait me remettre une arme. De toute façon, je n’en avais pas vraiment besoin pour ce genre de célébration.
Tandis que je me dirigeais vers la porte en déboutonnant ma veste, je poussai un grand soupir. Plusieurs des lampes au kérosène avaient été éteintes, plongeant l’entrée dans la pénombre. Les bannières blanches qui pendaient aux grands murs de pierre du palais avaient commencé à s’affaisser, et le sol froid était jonché de confettis argentés.
Le grincement d’une lourde porte attira mon attention, puisque le bruit ressemblait à celui de la porte du bureau de mon père. Je jetai un coup d’œil dans l’étroit corridor qui donnait sur le grand hall et je vis mon père émerger de son bureau. Ses cheveux noirs, qu’il portait généralement lissés en arrière, étaient légèrement ébouriffés et sa cravate était défaite. Il avait déboutonné le haut de sa chemise.
— Que fais-tu là ? lui demandai-je, surprise. Je croyais que tu étais rentré à la maison depuis plusieurs heures.
— Je devais m’occuper de quelques documents, répondit-il en montrant son bureau du pouce tout en s’avançant vers moi en réprimant un bâillement.
Mon père était le chancelier du royaume. Je savais qu’il prenait son travail très au sérieux et qu’il travaillait parfois très tard, mais je ne l’avais jamais vu travailler aussi tard.
— Des documents ? dis-je en haussant un sourcil. Durant une célébration ?
— Nous devions envoyer une missive aux Trylles, répondit mon père en haussant vaguement les épaules, ce qui m’indiquait que ce n’était pas vraiment la raison pour laquelle il avait travaillé aussi tard. Ils devront s’occuper de deux royaumes maintenant, et c’est dans notre intérêt d e vei ller à ce que nos actions s’harmonisent avec les leurs.
— Et tu devais absolument t’occuper de ça tout de suite ?
— Je suppose que la lettre aurait pu attendre à demain, admit mon père en m’adressant un petit sourire penaud, avant de glisser les mains dans ses poches. Je voulais savoir comment s’était passée ta soirée. C’était ta première nuit de travail.
— Tout s’est bien passé, répondis-je avant de m’arrêter, repassant le fil des événements dans ma tête, tâchant de me souvenir des erreurs que j’avais pu commettre. Je crois, ajoutai-je enfin.
— Je suis certain que tu as été parfaite, m’assura mon père en affichant un large sourire de fierté et d’affection. Chaque fois que je suis venu voir, tu étais au garde-à-vous. Tu semblais si mature, si… sérieuse.
— Merci.
— Ma petite fille a beaucoup grandi, dit-il avec nostalgie en tendant une main pour ébouriffer mes cheveux blonds.
— Papa , fis-je en esquivant sa main sans pouvoi