Vous n'irez pas tous au Paradis , livre ebook

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Vous ne connaissez pas Leybent, petite ville des environs de Wichita ? Le FBI non plus n’en avait jamais entendu parler jusqu'à cette série de meurtres qui ébranla la quiétude des habitants de cette Amérique des grandes plaines. Secrets et chantages étant soigneusement gardés, nul ne s’attendait à ce que leur petite ville fasse la Une des journaux. En effet, cette paisible bourgade montre un nouveau visage avec l’émergence de violence, drogue, prostitution et bien pire encore. Le chaos s’installe lorsque l’agent fédéral David Renay et son équipe découvrent à la ferme maudite un corps atrocement mutilé dans une démoniaque mise en scène.Ce livre relate la naissance d’un des plus grands tueurs en série de tous les temps. On entre dans sa tête et on devient ses yeux. Glaçant de terreur. Âmes sensibles s’abstenir. Estelas ÉditionsExtrait Je m’approche de lui, enfonce un entonnoir dans sa bouche en laissant ma sœur se rhabiller.— Tu fais quoi Tommy ?— Je vais lui faire fermer sa gueule, j’en ai marre d’entendre pleurnicher cette grosse merde ! Je débouche le flacon et en verse le contenu dans l’entonnoir. L’homme hurle en gesticulant comme s’il avait retrouvé toutes ses forces. Ma sœur le calme très vite d’un violent coup de pied entre les jambes. — Tu lui as donné quoi ? — De l’acide ! — Trop fort ! répond-elle en éclatant de rire.
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Publié par

Date de parution

07 janvier 2019

Nombre de lectures

20

EAN13

9791093167527

Langue

Français

Vous n’irez pas tous
au paradis
 
 
 
Tous droits réservés
©Estelas Éditions
BP 20, 11800 TRÈBES France
 
estelas.editions@gmail.com
www.estelaseditions.com
 
ISBN : 9791093167527
« Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. »
 
 
 
Max Heratz
 
 
Vous n’irez pas tous
Au Paradis
 
 
 
Thriller
 
 
 
 
La catastrophe qui finit par arriver n’est jamais celle à laquelle on s’est préparé.
Mark Twain
 
 
 
 
Table des matières
PERSONNAGES, LIEUX, REPÈRES
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Épilogue

 
 
 
 
 
PERSONNAGES, LIEUX, REPÈRES
 
 
La famille Fush
Tom Fush Jr : c’est moi
Shaw Fush : ma petite sœur (Lilli-Douce)
Madison Fush, alias Mady : ma mère
Joke Fush : l’autre enculé qui se voulait être mon père.
 
Joe : le contremaître chez nous, les Fush
Ford Thunderbird Classic noire (1958), ma voiture fétiche que j’ai retapée.
 
La police locale
Dayton : le shérif (son arme un Glock 17)
Bernie : shérif adjoint (pseudo : Saguaro)
Ron et Chris : collègues de Bernie
Le sergent Mc Wyliam, dit Willy, Bigbull : flic en renfort de Wichita
Anna : la standardiste du bureau du shérif
Pat : mari d’Anna
 
Le FBI
Big Daddy : directeur du FBI
Shelley Trevord : agent spécial FBI, pseudo One Shot
Thomas Fordfer : agent spécial FBI
David Renay : agent spécial FBI, l’homme au panama, le chef
Patricia Laso : chef du labo d’analyse du FBI
Kyle : le médecin légiste au look punk
 
Glock modèle 22, Smith & Wesson calibre 40, arme des fédéraux
Chevrolet Suburban, louée par Big Daddy pour ses agents
Dodge Dart : voiture louée par Thomas puis reprise par Kyle le légiste
 
La famille Davidson
John Davidson : le père
Scarlett Davidson : la mère
Marjory Davidson : la grande
Peter et Paul Davidson : les jumeaux
Alisson : le bébé
 
Les victimes
Ray : chauffeur du pick-up rouge
Mitch : pote de Ray
Bill, Chuck et Ted : joueurs de poker
 
Autres personnages
Gordon : le patron du bar
Lena : fille du patron du bar
 
Sam Rogers : patron du supermarché Stop & Shop
Sandy Rogers : femme de Sam
Brooke Rogers : fille du patron du supermarché
Enzo Facelli : petit ami de Brooke
Izzy : chienne de Brooke
Voiture de Sam Rogers : Buick Enclave noire, imposante
 
Paddy : l’ivrogne du village.
Docteur James Howard
Maître Jefferson : avocat et notaire
 
Girly’s Club , bordel à l’orée de la petite ville
Margaret Stuart : comptable associée du Girly’s
Barry : associé du Girly’s
Les 5 filles du Girly’s  :
Liza : rousse, cheveux courts, souriante, possède un regard brûlant. On s’attarde davantage à l’éclat de ses yeux que sur son décolleté pigeonnant de sa gaine rouge et noire.
Annabelle : blonde platine aux sourcils noirs. Avenante. Seins nus, elle bombe le torse, fière de sa poitrine qui ne tombe pas. Ouverte à toutes propositions indécentes.
Ulla : blonde, russe, bottée de cuissardes noires, cravache en main, elle semble savoir s’en servir, suggérant qu’on peut lui demander mille et un traitements inavouables. Tarifs adaptés.
Louise : brune aux cheveux longs qui ondulent jusqu’au milieu du dos, sans doute la plus jeune. Cambrée, tournée de trois quarts, elle met sa silhouette en avant. Sur sa fiche, il est noté vingt et un ans alors qu’elle en fait à peine dix-sept !
Malia : la seule Black. Cheveux lissés, elle a un air éteint. Ne sourit pas. Tout son charme est dans l’ébène de sa peau qu’elle expose sous une nuisette transparente blanche. Ses lèvres pulpeuses laissent rêveurs les amateurs d’amour buccal. Pourquoi est-elle ici ? Pourquoi ces yeux sans vie ?
 
 
 
 
 
 
Chapitre 1
 
 
 
— Laisse-nous seuls avec ta mère, petit, nous avons quelques affaires à régler.
 
Je tourne les talons sous le regard étonné de ma sœur.
— Toi aussi, Shaw, monte dans ta chambre !
 
Ce gros con de shérif s’imagine pouvoir me donner des ordres ! Des ordres à moi ! Des ordres à Tom Fush Jr ! Il ne semble pas savoir à qui il a affaire ! Une poussée d’adrénaline me galvanise à ce moment précis me rendant libre, au-dessus de tout, intouchable, invincible. Je me saisis du fusil accroché à côté de l’escalier et fais volte-face et le braque sur le bide de cette grosse saloperie de flic. Par réflexe, ce dernier porte la main à son étui pour sortir son arme :
— Pas de ça avec moi Dayton !
— Tu commets une grave erreur, petit. Ça peut te coûter très cher de mettre en joue un représentant de l’ordre !
— Pauvre trou du cul, tu es chez les Fush ici et ton étoile est une cible, rien d’autre !
 
Un silence pesant s’installe et sature l’air de la pièce. De grosses gouttes de sueur perlent de son front et s’écrasent sur ses cils tremblants, infligeant au regard la brûlure du sel. Il blêmit. Je lui souris. Chaque seconde de plus le rapproche de sa tombe. J’ai une telle haine pour cette espèce de salopard que j’en invoque le diable en personne afin qu’il lui fasse commettre l’irréparable, me donnant ainsi un prétexte pour tirer. Mais ai-je vraiment besoin d’une excuse pour tuer cet immonde salopard ? Il est en haut de ma liste et sa visite ne pouvait pas mieux tomber.
Shaw s’est réfugiée contre l’évier. Comme dans un ralenti, je vois sa main s’approcher d’un couteau de boucher en train de sécher sur la faïence de l’égouttoir, doucement, calmement, tout en fixant notre visiteur avec un large sourire narquois. La scène est complètement surréaliste, le temps reste figé. Ma sœur se saisit d’une pierre d’affûtage et, sans même baisser son regard elle aiguise bruyamment son arme blanche : swift ; swift, swift ; swift.
Le shérif paraît complètement perdu. Sa lèvre supérieure se retrousse, ses genoux tremblent et il murmure :
— Je rêve ou c’est une maison de fous ?
 
Seul le bruit de la pierre d’affûtage lui répond : swift ; swift, swift ; swift.
Ma mère semble désemparée. Elle reste bouche bée et comprend qu’un drame va se produire. Les yeux du policier lui sortent des orbites.
— Pose ton fusil, petit. On est entre gens civilisés. Je n’aurais pas dû venir ce soir. Je vais vous laisser en famille.
 
Swift ; swift, swift ; swift.
Tout à coup la pendule sonne : DONG !
Au même instant, cet enfant de p

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