Qui a volé ? , livre ebook

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2019

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Dans sa villa de vacances près de Saint-Jean-de-Luz, la riche madame Bartenieu reçoit des amis pour une collation.


Soudain, elle s’aperçoit que le magnifique collier qui parait son cou, il y a peu, a disparu.


L’un des invités, Lionel Cimez, un peintre récemment rencontré, insiste pour que des recherches soient effectuées.


Devant l’insuccès de la démarche, l’artiste pousse la victime à faire appel à la police malgré ses réticences.


Bientôt, l’ombre de Robert LACELLES, le célèbre cambrioleur mondain qui a dévalisé les notables de la Côte d’Azur, quelque temps auparavant, ne tarde pas à planer sur ce mystère...


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Publié par

Date de parution

30 avril 2019

Nombre de lectures

5

EAN13

9782373477511

Langue

Français

Robert LACELLES,
Gentleman-Cambrioleur

QUI A VOLÉ ?
Roman policier

par Claude ASCAIN
CHAPITRE PREMIER
OÙ LE PENDENTIF DISPARAÎT SUBITEMENT
 
— N'est-ce pas que c'est délicieux, cette vue ?
M me  Bartenieu montrait, par la fenêtre large ouverte, le panorama qui s'étalait sous les yeux. La villa était perchée sur la pointe de Sainte-Barbe, à Saint-Jean-de-Luz.
On voyait la ville arrondie en arc de cercle autour de la plage, le Fort de Socoa, juste en face de la villa, de l'autre côté de la baie, et là-bas, au loin, la côte espagnole où se hérissait le Jaizkibel se prolongeant en s'abaissant progressivement jusqu'au cap du Figuier.
— Charmant !... déclarèrent les invités.
L'éclatante lumière du soleil était tamisée, dans le studio, par des stores aux vives bigarrures. Une soubrette venait de disposer successivement les plateaux pour le thé et les pâtisseries.
Les conversations allaient leur train.
C'était la première année où les Bartenieu villégiaturaient sur la Côte d'Argent. Ils étaient enchantés et, déjà, l'élégante épouse du banquier parlait d'acheter une maison, pour y revenir régulièrement à chaque saison.
— En somme, dit Lionel Cimez, vous venez de découvrir le Pays basque... Avouez qu'il est unique...
M me  Bartenieu adressa un sourire empreint de coquetterie au séduisant quinquagénaire et approuva.
— Il n'est jamais trop tard pour bien faire... Et puisque vous êtes un habitué de la région, je compte sur vous pour me servir de cicerone.
Il inclina le buste et découvrit ses dents blanches.
— Je n'osais en espérer tant, chère madame... Et je vais m'empresser de bouquiner ferme pour devenir un puits d'érudition... Pour commencer, savez-vous ce que signifie le nom de votre villa, Itzas-Agur ?
— Ah ! Cela veut dire quelque chose ?
— Mais oui... C'est « Bonjour, la mer » en basque.
— Oh ! délicieux... Ravissant !... s'exclamèrent les autres invités.
Il y avait là, outre Lionel Cimez, artiste peintre, qui, ainsi que M me  Bartenieu l'avait révélé, fréquentait volontiers la contrée qui s'étend de Bayonne à Hendaye et de Saint-Jean-de-Luz à Saint-Jean-Pied-de-Port, les Duroy, des amis de Paris immédiatement aperçus sur la digue, le premier jour, et quatre jeunes gens et jeunes filles.
Désireuse de se faire des relations, sur place, M me  Bartenieu n'avait eu de cesse que d'inviter Suzanne et André Lambert – la sœur et le frère – ainsi que Lucile Odier et Paul Ginard, connaissances de plage des Duroy, qui avaient également amené, à la dernière minute, Lionel Cimez, rencontré l'hiver précédent chez des amis communs de Paris.
— Cimez, avait dit Duroy, possède une qualité précieuse. Il n'a pas son pareil pour dénicher des coins admirables... Je suis sûr qu'il serait tenté de peindre la vue que l'on a d'ici...
— Nous allions jadis à la Côte d'Azur, dit M me  Bartenieu, mais j'avoue que je préfère ce pays-ci désormais... Je le vanterai à tous nos amis de Paris, en rentrant...
— Et alors, intervint Paul Ginard, les hôtels seront bondés, les villas s'arracheront à prix d'or, la vie augmentera et...
Un éclat de rire général interrompit cette tirade. Toute cette jeunesse ne demandait qu'à s'amuser. Exception faite pour Lionel Cimez dont les cheveux, ainsi que la petite moustache, étaient entièrement argentés, mais dont le visage n'en semblait qu'étonnamment plus jeune, en dépit de quelques rides fines autour des yeux ; l'âge moyen ne dépassait pas la trentaine.
— M. Bartenieu est à Paris ? demanda M me  Duroy.
— Oui, le pauvre... Cloué à son fauteuil directorial... il ne viendra qu'à la mi-septembre, pour passer une quinzaine...
Le thé fut versé, on croqua des petits gâteaux, on dégusta les éclairs au chocolat. Le petit Ginard, encouragé par son succès de l'instant précédent, reprit :
— Si M me  Bartenieu réussit dans sa propagande en faveur du Pays basque, nous ne tarderons à voir surgir, ici, à la faveur de l'afflux de touristes, le...

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