Les Terres fantômes: Meurtre et petit-déjeuner (Un polar cosy spectral et canin – Livre 1) , livre ebook

L E S T E R R E S F A N T Ô M E S:

M E U R T R E

E T

P E T I T - D É J E U N E R


(UN POLAR COSY SPECTRAL ET CANIN-TOME 1)



S O P H I E L O V E

Traduit de l'anglais par Ana Tomicic
Sophie Love

Sophie Love, auteur à succès n ° 1, est l'auteur de la série de comédies romantiques L’HOTEL DE SUNSET HARBOR, qui comprend huit tomes ; de la série de comédies romantiques LES CHRONIQUES DE L’AMOUR, qui comprend 5 tomes ; et de la nouvelle série de polars cosy SPECTRAUX ET CANINS, qui comprend trois tomes (et plus à paraître).

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Il s’agit d’une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les entreprises, les organisations, les lieux, les évènements et les incidents sont le fruit de l’imagination de l’auteur ou sont utilisés dans un but fictionnel. Toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou mortes, n’est que pure coïncidence.
Image de couverture : Copyright Alejo Miranda , utilisée en vertu d’une licence accordée par Shutterstock.com.
LIVRES PAR SOPHIE LOVE

UN POLAR COSY SPECTRAL ET CANIN
LES TERRES FANTÔMES : MEURTRE ET PETIT-DÉJEUNER (Tome 1)
LES TERRES FANTÔMES : MORT ET COLLATION (Tome 2)
LES TERRES FANTÔMES : MALICE ET DÉJEUNER (Tome 3)

L’HÔTEL DE SUNSET HARBOR
MAINTENANT ET À TOUT JAMAIS (Tome 1)
POUR TOUJOURS ET À JAMAIS (TOME 2)
À TOUT JAMAIS, AVEC TOI (Tome 3)
SI SEULEMENT C’ÉTAIT POUR TOUJOURS (Tome 4)
POUR L’ÉTERNITÉ, ET UN JOUR (Tome 5)
POUR L’ÉTERNITÉ, PLUS UN (Tome 6)
POUR TOI, POUR TOUJOURS (Tome 7)
NOËL POUR TOUJOURS (Tome 8)

LES CHRONIQUES DE L’AMOUR
L’AMOUR COMME CI (Tome 1)
L’AMOUR COMME ÇA (Tome 2)
UN AMOUR COMME LE NOTRE (Tome 3)
TABLE DES MATIÈRES


CHAPITRE UN
CHAPITRE DEUX
CHAPITRE TROIS
CHAPITRE QUATRE
CHAPITRE CINQ
CHAPITRE SIX
CHAPITRE SEPT
CHAPITRE HUIT
CHAPITRE NEUF
CHAPITRE DIX
CHAPITRE ONZE
CHAPITRE DOUZE
CHAPITRE TREIZE
CHAPITRE QUATORZE
CHAPITRE QUINZE
CHAPITRE SEIZE
CHAPITRE DIX-SEPT
CHAPITRE DIX-HUIT
CHAPITRE DIX-NEUF
CHAPITRE VINGT
CHAPITRE VINGT-ET-UN
CHAPITRE VINGT-DEUX
CHAPITRE VINGT-TROIS
CHAPITRE VINGT-QUATRE
CHAPITRE VINGT-CINQ
CHAPITRE VINGT-SIX
CHAPITRE VINGT-SEPT
CHAPITRE VINGT-HUIT
CHAPITRE VINGT-NEUF
CHAPITRE TRENTE
CHAPITRE TRENTE-ET-UN
CHAPITRE TRENTE-DEUX
CHAPITRE TRENTE-TROIS
CHAPITRE UN


Elle ne savait pas trop pourquoi, mais Marie Fortune pensait que l'homme à l’air renfrogné qui se dressait justement au-dessus d’elle ressemblait beaucoup à son directeur de lycée. Quand il fronçait les sourcils, on aurait dit que sa moustache bien taillée se fronçait également. Mais ce n'était qu’une impression due à la façon dont il la regardait à travers le bas de ses lunettes, comme si elle était un insecte qu'il était sur le point d'écraser.
« Je ne comprends pas », déclara l'homme qui n'était pas le principal Davis. « Il s’agit un d’un article très commun. Pourquoi ne l'avez-vous pas ? »
« Eh bien, c'est un type de gel capillaire très particulier, monsieur », répondit Marie. « Si nous le gardions toujours en réserve, il ne ferait que prendre la poussière. Après tout, vous avez un chien très unique. »
Et, pensa-t-elle mais sans oser le dire, ce n’est pas tout le monde qui estime que leurs chiens ont besoin d'un gel capillaire spécial .
Les sourcils de l'homme se froncèrent davantage. L’espace d’un instant, Marie avait à nouveau quinze ans, et le directeur Davis se dressait au-dessus d'elle.
Bien sûr, il avait toujours été facile d'expliquer au principal Davis la raison pour laquelle elle se trouvait de nouveau dans son bureau. Il n'était pas aussi facile d'expliquer à un homme riche et collet monté pourquoi Pampered Paws n’avait pas en magasin le gel pour poils de chien qu'il recherchait. Ce n'était pas le genre d'homme à avoir pleine conscience que le monde ne tournait pas autour de lui. Il lui était impensable que Pampered Paws ne réponde pas aux besoins spécifiques de son chien, un lévrier persan nerveux qui semblait avoir conscience de son prix.
Même le chien semblait regarder Marie en fronçant ses sourcils. Quand elle croisa sont regard, la chienne détourna les yeux comme si elle ne pouvait pas se soucier de quelqu'un d'aussi insignifiant.
« Je suis désolée, monsieur, » lui dit Marie, « mais ils ne fabriquent pas de gel particulier pour les poils ou la fourrure des lévriers persans. Le seul que nous puissions vous procurer et qui conviendrait à votre animal est très difficile à trouver et assez cher. »
« Je trouve ça vraiment ridicule ! »
Marie se dit que ce qui était ridicule c’était qu'un homme adulte sollicite du gel pour les poils d'un chien. Ce n’était bien évidemment pas ce qu’elle avait dit. En revanche, elle exprima sa sympathie par un froncement de sourcils auquel la direction de Pampered Paws les avait instruits pendant la période de formation.
« Eh bien, comme vous le savez, nous sommes un spa pour animaux de compagnie, et non pas une animalerie », expliqua Marie. « C'est pourquoi nous n’avons pas cette marque spécifique en magasin. Si vous le souhaitez, nous pouvons le commander pour… »
« Je peux très bien le commander moi-même à la maison ! »
Mais vous ne le ferez pas , pensa-t-elle. La commande en ligne, c’est pour nous, les petites gens .
« Je comprends, monsieur. Mais si vous… »
« Daisy Mae a un rendez-vous le lundi suivant. Vous feriez mieux d’avoir le gel que j'ai spécifiquement requis pour son soin, ou vous allez me perdre en tant que client ! »
« Je ferai en sorte qu’on l’ait, monsieur. »
« Bonne journée », dit-il. Il lui lança le mot bonne comme s'il venait d’avaler quelque chose de très aigre. Daisy Mae et son grand propriétaire moustachu se précipitèrent vers la sortie. En partant, Daisy Mae regarda par-dessus l'épaule de son propriétaire et jappa pour s'assurer qu'ils avaient bien fait passer leur message.
C’était clairement le cas. Le message, tel que le percevait Marie, c'était qu'elle oubliait parfois à quel point elle détestait son travail.
Légèrement secouée par la rencontre avec le sosie de son directeur de lycée, Marie se dirigea vers l'arrière du salon de toilettage Pampered Paws, où se trouvait une énorme fenêtre à travers laquelle les clients pouvaient observer le toilettage de leurs petits baluchons de fourrure adorés.
À ce moment-là, un seul chien se faisait dorloter à Pampered Paws - un labracaniche dont s’occupait l'amie de Marie, Kara. En voyant Marie regarder par la fenêtre, Kara lui lança un pouce en l’air. Elle fronça ensuite les sourcils, souleva la queue du chien et commença à tailler la zone que personne n’aimait vraiment tailler.
Juste avant que Marie ne se détourne pour voir ce qu'elle pouvait trouver à faire pour s’occuper, elle aperçut dans le miroir un reflet d'elle-même à peine visible. Elle était assez contente de son apparence aujourd'hui : son maquillage n