167
pages
Français
Ebooks
2020
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Publié par
Date de parution
09 avril 2020
Nombre de lectures
0
EAN13
9782925049050
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
2 Mo
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09 avril 2020
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EAN13
9782925049050
Langue
Français
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Table des matières
MISE EN GARDE DE L’AUTEUR 12
PREMIÈRE PARTIE LE DIVIN ENFANT 13
FUNESTE DÉCOUVERTE 16
LES AFFRES DU DOUTE 20
UN MONDE FOU 24
LA QUÊTE D’UN NID 31
LE REFUGE MATERNEL 35
LES PREMIERS PAS 42
DÉLICATE MISSION 45
UN MONDE NOUVEAU 51
L’ÎLE AU TRÉSOR 58
LA MAGIE DES ÎLES 71
CONFIDENCES TROUBLANTES ET JEUX DE SABLE 78
INITIATIONS NAUTIQUES 83
VIVE L’HIVER ET SALUT PRINTEMPS! 86
C’EST L’AVIRON QUI NOUS MÈNE… 90
LA MER DOUCE 103
DANGEREUX RESCAPÉS 107
CROISIÈRE MOUVEMENTÉE 117
PÉRIEUSE RANDONNÉE 128
TROISIÈME PARTIE RETOUR AU BERCAIL 147
NOUVEAU DÉPART 152
LES LOUPS DANS LA BERGERIE 159
VACANCES ÉPROUVANTES AUX BAHAMAS 164
LA VENGEANCE DES FLOTS 168
DU PARADIS À L’ENFER 171
DE L’ENFER AU PARADIS 176
ÉPILOGUE 181
UN PETIT MOT DE L’AUTEUR 184
HOMO DEBILIS
ROMAN APOCALYPTIQUE
S.J. A Pachès
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Titre: Homo Debilis / J.A. Pachès.
Noms: Pachès, Jacky, 1948- auteur.
Description: Texte en français seulement.
Identifiants: Canadiana (livre imprimé) 20190036400 | Canadiana (livre numérique) 20190036419 | ISBN 9782925049036 (couverture souple) | ISBN 9782925049043 (PDF) | ISBN 9782925049050 (EPUB)
Classification: LCC PS8631.A23 H66 2020 | CDD C843/.6 dc23
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) ainsi que celle de la SODEC pour nos activités d’édition.
Conception graphique de la couverture: Shawn Foster
Direction rédaction: Marie-Louise Legault
© J.A. Pachès 2020
Dépôt légal – 2020
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Tous droits de traduction et d’adaptation réservés. Toute reproduction d’un extrait de ce livre, par quelque procédé que ce soit, est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’éditeur.
Imprimé et relié au Canada
1 re impression, mars 2020
Je dédie ce livre à tous les enfants de la Terre,
et plus particulièrement à mes petits-enfants, d’ici et d’ailleurs…
Faites en sorte de ne pas répéter les mêmes erreurs que vos géniteurs
en prenant soin de votre planète, qui est aussi votre vaisseau spatial,
car elle est irremplaçable!
MISE EN GARDE DE L’AUTEUR
Les personnages et les situations évoqués dans cette histoire sont une pure fiction littéraire. Toutefois, les propos tenus à l’occasion par l’acteur principal peuvent choquer, voire ébranler les convictions religieuses de certains lecteurs. Nous préférons vous en avertir. Il est possible qu’à la fin de votre lecture surviennent des doutes ou des remises en question au sujet de votre foi. Cela prouvera simplement que vous avez l’esprit ouvert et qu’une bouffée d’air frais vient d’y entrer…
Dans tous les cas, bonne lecture et bonne réflexion!
J.P.
PREMIÈRE PARTIE
1
LE DIVIN ENFANT
Charles était ce que nous pouvons qualifier de rat de bibliothèque. Toujours célibataire à trente ans, il consacrait le plus clair de son temps à la recherche et aux études. Brillant élève de l’Université de Montréal, il y enseigna plus tard les sciences pures.
Ses élèves l’adoraient. Bien qu’un peu distrait, comme tous les génies, il avait le don de transmettre son savoir à tous ces jeunes adultes accrochés à ses lèvres.
Bien sûr, il arrivait qu’une de ses étudiantes confonde admiration avec amour, mais jamais n’avait-il profité de ces occasions aussi faciles que hasardeuses. Avec tact et politesse, il repoussait ces tentatrices jouvencelles en leur faisant prendre conscience de l’iniquité d’une telle relation.
Un jour, pourtant, il allait laisser tomber ses barrières… Circulant les bras chargés de bouquins à travers une étroite allée de la Grande Bibliothèque du Québec, il buta accidentellement sur une de ses plus brillantes élèves d’origine russe, Emma, les bras pareillement encombrés. Répandant tous les livres sur le plancher, il s’empressa de ramasser les siens en se confondant en excuses. C’est là qu’il prit conscience de l’étendue des recherches sur lesquelles elle travaillait!
Ils échangèrent quelques informations sur différents sujets et, de fil en aiguille, furent mutuellement conquis. Les deux étaient sur la même longueur d’onde sur bien des matières, à commencer par le fait qu’ils voulaient des enfants pour leur transmettre leurs vastes connaissances.
Une discrète fréquentation, jusqu’à qu’Emma obtienne sa maîtrise en recherche médicale, et le couple de savants convola en justes noces, à la surprise générale de leurs amis et de la direction du centre d’enseignement de haut savoir.
L’année suivante, le fruit de leur amour vint couronner la passion commune qui les animait. Malgré leur athéisme notoire, ils optèrent pour un nom biblique, et pas n’importe lequel, en prénommant leur fils Adam! Ceci, au grand dam de leurs parents, des baby-boomers libres penseurs. «Un prénom religieux ne fait pas forcément un prêtre ou un rabbin!» plaisantaient les brillants géniteurs.
Le bébé se révéla très tôt avide d’apprendre et infiniment intelligent. Avec l’assentiment du père, la maman poursuivit son congé de maternité pour une durée indéterminée, préférant s’occuper de son enfant éveillé à temps plein. Ne voulant pas perdre une aussi bonne collaboratrice, la compagnie pharmaceutique qui l’employait lui proposa de travailler à domicile, allant jusqu’à lui installer un laboratoire ultramoderne dans son vaste sous-sol. Histoire de faire les choses en grand, une pouponnière modèle fut aménagée dans un coin de la grande salle aseptisée.
C’est ainsi que tout en œuvrant à ses savants problèmes, la jeune maman pouvait voir et s’occuper de son sagace rejeton qui à deux ans, s’exprimait déjà comme un enfant de cinq ans. À cet âge, il savait résoudre des problèmes rudimentaires de trigonométrie ou de chimie, calculatrices, fioles et creusets étant ses jouets préférés.
Le papa n’était pas en reste en ce qui avait trait à son éducation. Parfois, pour soulager la maman ou lui donner un congé bien mérité, il emmenait son fils suivre ses cours à l’université. Sans jamais perturber la classe studieuse, Adam écoutait avec attention les explications de son père.
Avant même ses dix ans révolus, il participait aux discussions et donnait souvent la réponse avant ses camarades qui faisaient le double, voire même le triple de son âge. Aussi, sans jamais avoir mis les pieds dans une école primaire ou secondaire, il fit son entrée officielle dans le grand bâtiment blanc de style Art déco le jour de ses dix ans! Le petit prodige s’attirait l’admiration de ses professeurs tout comme de ses parents.
À quinze ans, il devint le plus jeune gradué, devançant de trois ans son brillant compagnon de classe, Daniel, surnommé Dany boy par ses copains plus âgés. Par la suite, il y eut une surenchère entre de richissimes compagnies pharmaceutiques et paramilitaires qui souhaitaient s’approprier ses éminents services.
La sage éducation de ses parents le mit à l’abri des sordides questions d’argent. Il disposait de son propre condo, situé à deux pas de l’université, et d’un bon vélo pour assurer ses déplacements. Et s’il lui fallait aller plus loin, les autobus, les trains ou les avions n’étaient pas faits pour les chiens, s’amusait-il à répondre à ceux qui s’étonnaient qu’il ne possédât pas encore une auto.
Plutôt que d’enrichir d’insatiables sociétés gérées par d’avides actionnaires, Adam préféra offrir ses services au nouveau CHUM {1} de Montréal, plus près du peuple et de sa conception du devoir envers son prochain. Rapidement, il dirigea le centre de recherches avancées, avec, sous ses ordres des docteurs plus âgés que ses parents et de jeunes stagiaires enthousiastes.
L’une d’elles, Annabelle, gracieuse comme une ballerine, avait de longs cheveux noirs noués en queue de cheval qui balayaient sa fine taille. Ses yeux d’opale, taillés