228
pages
Français
Ebooks
2016
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Publié par
Date de parution
05 août 2016
Nombre de lectures
21
EAN13
9782897672614
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Publié par
Date de parution
05 août 2016
Nombre de lectures
21
EAN13
9782897672614
Langue
Français
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1 Mo
Copyright © 2004, 2007, Patrick Taylor
Titre original anglais : An Irish Country Doctor
Copyright © 2016 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Tom Doherty Associates, LLC., New York, NY
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Lynda Leith
Révision linguistique : Nicolas Whiting
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe
Conception de la couverture : Matthieu Fortin
Photo de la couverture : © Thinkstock
Cartes : Elizabeth Danforth
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89767-259-1
ISBN PDF numérique 978-2-89767-260-7
ISBN ePub 978-2-89767-261-4
Première impression : 2016
Dépôt légal : 2016
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada
Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Taylor, Patrick, 1941-
[Irish country doctor. Français]
Le médecin irlandais
(La campagne irlandaise ; t. 1)
Traduction de : An Irish country doctor.
ISBN 978-2-89767-259-1
I. Leith, Lynda. II. Titre. III. Titre : Irish country doctor. Français.
PS8589.A93I75714 2016 C813’.54C2016-940575-3
PS9589.A93I75714 2016
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
Éloges pour Patrick Taylor
« Taylor dresse le portrait des petites victoires et défaites de la vie d’un village irlandais de main de maître. »
— Irish America Magazine
« Taylor poursuit sur sa charmante lancée avec cette dernière incursion à Ballybucklebo, en Irlande, tissant l’histoire de Kinky Kincaid… Taylor, comme Kinky, est un raconteur hors pair qui captive et divertit dès le premier mot. »
— Publishers Weekly à propos d’ Une fille irlandaise
« Rempli d’histoires et de personnages vivants, Le village irlandais rappelle une bonne soirée au pub. Un bon divertissement léger. »
— Booklist
« Patrick Taylor, M.D., est un homme de lettres et également un médecin guérisseur… Écrit avec compassion et humour sur une communauté dont les habitants sont aussi merveilleux et cinglés que n’importe où sur Terre. Une lecture géniale offerte par un homme génial. »
— Malachy McCourt, auteur du roman à succès du New York Times A Monk Swimming, à propos du roman Le médecin irlandais
« Le chaleureux village de Ballybucklebo et ses habitants excentriques illuminent le temps des Fêtes. »
— Library Journal à propos de Noël irlandais
« Avec un œil infaillible pour les détails, les talents d’un conteur né et la capacité d’épicer ses anecdotes avec de grandes doses d’esprit et d’humour, Patrick Taylor a écrit un délicieux roman. »
— Calgary Herald à propos du roman Le médecin irlandais
À Dorothy
Mot de l’auteur
Le docteur Fingal Flahertie O’Reilly et les habitants de Ballybucklebo sont apparus pour la première fois en 1995 dans ma chronique mensuelle de Stitches : The Journal of Medical Humour . On m’a suggéré que ces personnages pouvaient constituer la base d’un roman.
Je venais de terminer Pray for Us Sinners et, hésitant à plonger encore une fois dans la misère du conflit nord-irlandais, j’ai trouvé attrayante l’idée d’un sujet un peu plus léger. Le médecin irlandais a commencé à prendre forme.
Comme Only Wounded et Pray for Us Sinners , le roman se situe à l’extrémité nord-est de l’Irlande, mais au contraire de ses prédécesseurs, où je me suis efforcé d’être exact historiquement, j’ai pris quelques libertés géographiques et temporelles dans cette histoire.
Le cadre est un village fictif dont le nom me vient d’un professeur de français du lycée. Enragé par mon incapacité à conjuguer des verbes irréguliers, il m’a crié : « Taylor, tu es assez stupide pour venir de Ballybucklebo. » Les personnes ayant un penchant pour l’étymologie pourraient désirer connaître la signification de ce mot. « Bally » (de l’irlandais « baile ») est une commune — un terme géographique médiéval englobant un petit village et les fermes environnantes. « Buachaill » signifie « garçon », et « bó » est une vache. À Bailebuchaillbó ou Ballybucklebo — la commune de la vache du garçon —, le temps et le lieu sont aussi faussés qu’ils le sont dans Brigadoon.
L’irlandais qu’on y parle est riche et coloré, mais souvent incompréhensible pour une personne ne venant pas de cette partie du monde.
Cependant, le puriste remarquera qu’en 1964, le 12 juillet tombait un dimanche — et non un jeudi — et que le premier livre de poésie de Seamus Heaney n’a pas été publié avant 1966. Il n’y a aucune rivière à saumon nommée Bucklebo qui coule dans le nord de County Down. La rivière la plus proche est la Shimna, dans les montagnes Mourne. Cependant, tout le reste est aussi exact qu’ont pu le permettre des lectures exhaustives et la mémoire.
L’Ulster rural que j’ai dépeint a disparu. Les fermes et les villages ont toujours à peu près la même apparence, mais la simplicité de la vie rurale a été bannie par les Troubles et l’influence généralisée de la télévision. Le respect automatique témoigné aux personnes au sommet de la hiérarchie du village — le médecin, le professeur, le pasteur et le prêtre — est une chose du passé, mais les hommes comme O’Reilly étaient communs quand j’étais un très jeune médecin. Sur ce sujet, puis-je mettre fin une fois pour toutes à une question que mes lecteurs me posent fréquemment dans la chronique du Stitches ? Barry Laverty et Patrick Taylor ne sont pas réunis sous une seule et même personne. Le docteur F. F. O’Reilly est le fruit de mon esprit inquiet, malgré les efforts de certains de mes amis d’Ulster expatriés de le voir comme un praticien respecté — quoique peu orthodoxe — de la médecine de cette époque. Lady Macbeth doit réellement son existence à notre chat possédé par le démon, Minnie, et Arthur Guinness doit la sienne à un labrador noir, aujourd’hui disparu depuis longtemps, mais qui avait une soif insatiable pour la bière blonde Foster’s. Tous les autres personnages sont de composition, tirés de mon imagination et de mes expériences de médecin de campagne.
Patrick Taylor
1
* * *
Impossible d’y aller par ici
B arry Laverty — docteur Barry Laverty —, ses années d’internat tout juste terminées, l’encre à peine séchée sur son diplôme, arrêta sa coccinelle Volkswagen défoncée sur le bas-côté de la route, et il scruta une carte géographique étalée sur le siège du passager. L’emplacement de Six Road Ends était clairement indiqué. Il regarda à travers le pare-brise éclaboussé d’insectes. À en juger par le labyrinthe d’étroites routes de campagne qui se rejoignaient devant lui, quelque part au bout de l’une de ces voies secondaires bordées de prunelliers était situé le village de Ballybucklebo. Mais laquelle de ces routes emprunter ? Et, se rappela-t-il à lui-même, cette question dépassait la simple géographie. La plupart de ses camarades de promotion de l’école de médecine de l’Université Queen’s de Belfast avaient des plans clairs pour leurs carrières. Mais lui ne savait pas du tout quoi faire. La médecine générale ? Une spécial