L’archéologie en Tunisie (XIXe -XXe siècles) Jeux généalogiques sur l’Antiquité , livre ebook

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Date de parution

01 janvier 2010

EAN13

9782811103965

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

4 Mo

Clémentine Gutron
LÈàrchéologie en Tunisie e e (XIX-XXsiècles)
Jeux généàlogiques sur lÈAntiquité
Préface d’Alain Schnapp
IRMC - KARTHALA
L’ARCHÉOLOGIE EN TUNISIE e e (XIX-XXsiècles)
KARTHALAsur Internet : http://www.karthala.com Paiement sécurisé
Couverture : Arc de Sévère Alexandre le jour de la zerda, Dougga. Cliché : C. Gutron (2006).
Éditions KARTHALAet IRMC, 2010 ISBN : 978-2-8111-0396-5
Clémentine Gutron
L’archéologie en Tunisie e e (XIX-XXsiècles)
Jeux généalogiques sur l’Antiquité
Préface d’Alain Schnapp
KARTHALA 22-24, bd Arago 75013 Paris
IRMC 20, rue Mohamed Ali Tahar 1002 Tunis
L’ I R M C USR 3077
L’Institut de recherche sur le Maghreb contemporain (IRMC) est un centre de recherche en sciences humaines et sociales, à vocation régionale, dont le siège est à Tunis. Créé en 1992, il est l’un des 27 Instituts français de recherche à l’étranger (IFRE) placés sous la tutelle du ministère des Affaires étrangères et européennes et, depuis 2000, du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) dont il constitue une Unité mixte (USR 3077).
L’IRMC contribue, en partenariat avec la communauté scientifique notamment maghrébine et européenne, au développement de la recherche sur le Maghreb. Ses programmes participent aux débats des sciences humaines et sociales dans une perspective comparée, à l’échelle régionale et internationale.
La valorisation de ses travaux de recherche représente aujourd’hui un catalogue de plus d’une cinquantaine de publications collectives ou d’auteurs, chez différents éditeurs (dont sa publication annuelle Maghreb et sciences sociales).
Depuis septembre 2008, l’IRMC est dirigé par Pierre-Noël DENIEUIL.
Site internet de l’IRMC http://www.irmcmaghreb.org.
Préparation éditoriale : Anne-Marie Planel PAO : Besma Ouraïed Illustration de couverture : « Arc de Sévère Alexandre un jour de fête (Dougga) », photographie C. Gutron, 2006.
Remerciements
Ce travail n’aurait pu être mené à bien sans l’appui de l’IRMC qui m’a accueillie, en tant que pensionnaire, entre 2003 et 2007. J’ai bénéficié également de l’aide de l’École française de Rome, où j’ai effectué des séjours en 2004 et 2005, ainsi que de la formation doctorale « Histoire et civilisations » de l’EHESS qui a subventionné certaines missions. François Pouillon a été, plus qu’un directeur de thèse au soutien moral et intellectuel exigeant, l’éveilleur d’une lucidité anthropologique : il m’a constamment poussée à tenter de voir au-delà des évidences, qu’il en soit remercié. J’exprime encore toute ma reconnaissance à Kmar Bendana, Jean-Claude Golvin, Michel Gras, Christophe Prochasson, ainsi qu’à Alain Schnapp qui, au tout début de cette aventure, m’avait conseillé de « travailler à la manière d’un entomologiste ». Ma dette envers François Hartog est particulière : sans lui ce travail aurait été tout autre. Pour leur aide et leurs suggestions, je remercie les membres du Centre d’histoire sociale de l’islam méditerranéen (CHSIM-EHESS) – et plus particulièrement Alain Messaoudi et Daniel Nordman –, ainsi que Jacques Alexandropoulos, Jean-Luc Arnaud, Marcel Benabou, Corinne Bonnet, Jean-Philippe Bras, Jocelyne Dakhlia, Monique Dondin-Payre, Ève Gran-Aymerich, Houcine Jaïdi, Philippe Jockey, Hechmi Karoui, Habib Kazdaghli, Abdelhamid Larguèche, François Lissarrague, Brigitte Marin, Alain Musset, Nabila Oulebsir, Emmanuelle Sibeud, Mélanie Traversier et Colette Zytnicki. Je dois encore de vifs remerciements aux acteurs du monde archéologique qui m’ont reçue et sans le concours desquels ce travail n’aurait pu s’élaborer : Khéredine Annabi, Fathi Bejaoui, Béji Ben Mami, Mohammed Ben Romdhane, Habib Ben Younès, Alain Bergé, Pierre-Yves Bertrand, Véronique Blanc-Bijon, Véronique Brouquier-Réddé, Fethi Chelbi, Évelyne Decorps, Abdelmajid Ennabli, Ahmed Ferjaoui, Françoise Fouilland, Pierre Gandolphe, Tahar Ghalia, Chauouch Hadhili, Roger Hanoune, Nabil Kallala, Khaled Karoui, Saloua Karoui, Mustapha Khanoussi, Christian Landes, Denis Lesage, Ammar Mahjoubi, Louis Maurin, Valéry Patin, Michel Pierre, Sophie Saint-Amans, Hédi Slim, Stéphane Verger, Catherine Virlouvet, Mohammed Yacoub, Saloua Zangar ainsi que, d’une manière plus anonyme, les guides, ouvriers et gardiens de sites fréquentés. Je remercie tout particulièrement Mounir et M’Hammed Hassine Fantar pour m’avoir permis de participer au séminaire archéologique de Kerkouane des sessions 2003 et 2004, et Noël Duval pour avoir toujours répondu, avec une application sans égale, à mes sollicitations.
e e L’Antiquité : l’archéologie en Tunisie (XIX -XX siècles)
Pour avoir mis à ma disposition des documents rares, je remercie encore Clotilde Caló, aujourd’hui disparue, et Hanène Zbiss ; ainsi que Myriam Boyer qui m’a facilité l’accès à ses travaux. La fréquentation des lieux et des gens à Carthage, Dougga et Sbeïtla principalement, m’a beaucoup appris, que toutes celles et ceux qui m’y ont accueillie soient enfin remerciés. À titre plus personnel, je tiens à remercier la famille Ben Meriem qui m’a ouvert, en grand, une porte sur la Tunisie. Je pense enfin à Choukri, Hanen, Leïla et Yamen qui m’ont fait partager leur vie d’étudiants en archéologie à Tunis.
Pour avoir permis à ce livre de paraître, je remercie Pierre-Noël Denieuil, Anne-Marie Planel et Besma Ouraïed.
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P r é f a c e
L’antiquaire, le Levant et les archéologues
Alain SCHNAPP Professeur d’archéologie classique à l’Université de Paris I.
L’archéologie s’est affirmée comme une discipline à part entière dans le e courant du XIX siècle quand elle s’est affranchie de la triple tutelle de la philologie, des artistes et des collectionneurs. En Allemagne d’abord, puis dans le reste de l’Europe, elle est devenue un métier relevant d’un programme universitaire défini, qui revendiquait un champ d’activité propre. L’archéologie s’affirmait en déployant des techniques spécifiques d’observation, de relevé et de collection des monuments et des objets du passé. Les archéologues du e XIX siècle réclamaient ainsi leur place dans le concert des sciences positives et le mot lui même d’« archéologie » remplaçait progressivement, dans les premières décennies du siècle, le vieux terme d’« antiquaire ». Qu’est ce donc qu’un antiquaire ? Selon une définition acceptée depuis le monde romain l’antiquariusest un lettré qui s’intéresse à l’antiquité sous toutes ses formes. Il collecte des objets, des textes ou des traditions anciennes, observe les monuments autant que les mœurs du passé et se distingue duphilologusou de l’historicuspar un type de curiosité particulière. Le philologue ne s’intéresse qu’aux faits de langue, l’historien à la reconstitution des événements du passé. L’antiquaire collecte les objets, les images ou les récits pour la seule raison qu’ils sont anciens. Le philologue et l’historien cherchent à expliquer, à construire des systèmes qui mettent en relation les faits qu’ils étudient. L’antiquaire ne s’interdit pas de le faire mais sa préoccupation essentielle est de conserver des objets ou des informations qui renvoient à un passé plus ou moins lointain. En somme, l’antiquaire jette un regard exclusif sur le passé, sur les commencements et les débuts, ce que les Grecs appelaientarché. Ils avaient d’ailleurs forgé un mot que l’on retrouve dans un des dialogues de Platon :archaiologia. Ce mot signifie discours sur les origines ou les commencements. L’antiquité gréco-romaine considérait donc qu’à côté des historiens, il existait des savants dont la curiosité s’adressait exclusivement au
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