Entre Bourguiba et Hannibal Identité tunisienne et histoire depuis l’indépendance , livre ebook

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Date de parution

01 janvier 2005

Nombre de lectures

0

EAN13

9782845866402

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

2 Mo

Driss Abbassi
Entre Bourguiba et Hannibal
Identité tunisienne et histoire depuis l’indépendance
Préface de Robert Ilbert
IREMAM - KARTHALA
ENTRE BOURGUIBA ET HANNIBAL
KARTHALAsur Internet : http://www.karthala.com Paiement sécurisé
e Couverture : Mosaïque de Sousse, datée duIIIs., représentant le poète Virgile, portant unvolumen(rouleau de papyrus) où l’on peut lire le huitième vers de l’Énéide. À sa gauche, Clio, muse de l’histoire, tenant elle aussi unvolumen; à sa droite, Melpomène, muse de la tragédie, avec un masque. Collection du Musée Bardo, Tunis.
¤Éditions KARTHALAet IREMAM, 2005 ISBN : 2-84586-640-2
Driss Abbassi
Entre Bourguiba et Hannibal
Identité tunisienne ethistoire depuis l’indépendance
Préface de Robert Ilbert
KARTHALA 22-24, boulevard Arago 75013 Paris
IREMAM 5, rue du Château de l’Horloge 13617 Aix-en-Provence Cedex 1
Remerciements
Je tiens à remercier Robert Ilbert, directeur de la Maison méditer-ranéenne des sciences de l’homme d’Aix-en-Provence, qui a accepté de diriger la thèse dont cet ouvrage est extrait. Ses conseils et son exigence ont éclairé la recherche entreprise. Je remercie également Jean-Louis Triaud, professeur à l’université de Provence, pour ses encouragements, ainsi que les enseignants et les chercheurs tunisiens que j’ai rencontrés pour leur disponibilité. Je remercie enfin Anne Christine pour son soutien et sa patience.
Avertissement
Au cours de nos recherches, sont apparus des noms de personnages écrits sous des formes différentes, parfois au sein d’une même source. Pour dépasser ces difficultés et dans un souci de cohérence, nous avons fait le choix de retenir pour les personnages contemporains leur nom traduit en français, en écrivant plus volontiers Mohamed, au lieu de Muhammad ou encore Mohammed, ce qui a pour avantage d’être en adéquation avec la plupart des sources et des études en langue française pour la période traitée. Nous avons également privilégié l’orthographe usuelle de nombreux mots passés de l’arabe au français, comme Bagdad, calife ou Omeyyade. Pour les autres, s’agissant de la transcription de leur nom et des notes biographiques les concernant, nous nous sommes basés sur l’Encyclopédie de l’Islamet leDictionnaire encyclopédique de l’histoiredans sa dernière édition (1994). Sachant que, dans ces références, un même nom peut apparaître avec des orthographes différentes, comme par exemple, Ibn Khaldûn ou Ibn Khaldoun. Par ailleurs, certains noms figurant dans les sources, notamment dans les manuels scolaires, sont traduits directement du grec ou du latin vers l’arabe, et trouver leur correspondant en français n’est pas toujours aisé. Aussi avons-nous dans la mesure du possible procédé à leur traduction. D’autre part, dans le présent texte, sauf indication contraire, les passages traduits de l’arabe l’ont été par nos soins.
PR É FA C E
Les identités nationales sont malléables. Contraintes par la ligne tracée par les politiques, elles se déclinent au travers des apprentissages ; l’école et la lecture en étant les meilleurs vecteurs. On en connaît l’histoire pour la France républicaine et laïque ; d’Ernest Lavisse à Jules Isaac, les manuels scolaires ont façonné l’idéologie républicaine française, effaçant les guerres de religion, mettant en valeur Jeanne d’Arc, Clovis ou Vercingétorix, les cachots de Louis XI ou l’héritage des Bourbons. Et partout, dans le monde arabe comme en Afrique, les nouveaux États n’ont eu de cesse d’imposer leur ligne pour façonner les nouvelles identités nationales : de nombreux travaux conduits sous l’autorité d’Olivier Carré au tournant des années 1980 ont montré comment les nouveaux dirigeants de Syrie, du Liban ou d’Irak ont imposé leur conception de l’histoire et du futur – à travers les manuels scolaires ou plus simplement au travers des programmes officiels d’enseignement. C’est dans cette lignée que s’inscrit le travail de Driss Abbassi : comprendre comment l’enseignement et tout particulièrement celui de l’histoire fabriquent du sentiment national. En mettant en perspective le choix, les oublis et les événements considérés comme majeurs, il tente de dresser à son tour la cartographie du sentiment national tunisien. Car comme le dit Ernest Gellner, on ne possède pas une identité nationale comme on possède un sexe. On naît avec, certes, mais l’apprentissage accorde l’enfant aux réalités politiques et sociales. L’identité nationale c’est donc cet accord ou plus exactement cette harmonie avec le réel dont la basse continue est donnée par la conscience que l’on a de faire partie d’un groupe défini et cette conscience est orientée par les politiques et par l’enseignement. Toutefois le travail de Driss Abbassi va bien au-delà de cette évidence. Il nous montre comment se réaccorde en permanence le discours identitaire et il nous le montre en soulignant les virages que la politique impose : un de ces
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