AFROCENTRISMES L’histoire des Africains entre Égypte et Amérique , livre ebook

410

pages

Français

Ebooks

2010

Écrit par
François-Xavier Fauvelle-Aymar Jean-Pierre Chrétien , Claude-Hélène Perrot

Publié par
Karthala éditions

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Publié par

Karthala éditions

Date de parution

01 janvier 2010

Nombre de lectures

EAN13

9782811104092

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

2 Mo

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Date de parution

01 janvier 2010

EAN13

9782811104092

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

2 Mo

AFROCENTRISMES

KARTHALAsur Internet : http://www.karthala.com Paiement sécurisé

Couverture : Rêve de danseuse. Tableau du peintre Emeric Davies.

Éditions KARTHALA, 2010 ISBN : 978-2-8111-0409-2

SOUS LA DIRECTION DE François-Xavier Fauvelle-Aymar Jean-Pierre Chrétien et Claude-Hélène Perrot

Afrocentrismes

L’histoire des Africains entreÉgypte et Amérique

Troisième édition

Éditions KARTHALA 22-24, bd Arago 75013 Paris

Les auteurs

Paul Cartledgeest professeur d’histoire grecque au Clare College, à l’université de Cambridge (Grande-Bretagne). Il est l’auteur, l’éditeur ou le co-éditeur de plusieurs ouvrages, dont les plus récents sont :The Cambridge Illustrated History of Ancient Greece(Cambridge, 1997) et:The Greeks Crucible of Civilisation(New York, 2000).

Jean-Pierre Chrétienest directeur de recherche au laboratoire « Mutations africaines dans la longue durée » (CNRS, Centre de recherches africaines de Paris I). Historien de l’Afrique, il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la région des Grands Lacs. Il a récemment codirigé l’ouvrage Histoire d’Afrique : les enjeux de mémoire(1999).

Christine Douxamiest chercheuse, rattachée au Centre de recherche sur le Brésil contemporain (EHESS, Paris). Elle travaille actuellement sur l’affir-mation de l’identité afro-brésilienne à travers le théâtre noir.

Marc Etienneest conservateur au département des Antiquités égyptiennes du Musée du Louvre (Paris). Archéologue, il s’intéresse aussi à la philologie et la religion égyptiennes.

François-Xavier Fauvelle-Aymarest enseignant et chercheur en histoire de l’Afrique au Centre de recherches africaines de l’université de Paris I. Il est l’auteur de plusieurs travaux sur l’afrocentrisme, et en particulier deL’Afrique de Cheikh Anta Diop(1996).

Stephen Howeest directeur d’études au Ruskin College, Oxford (Grande-Bretagne). Il est l’auteur de :Anticolonialism in British Politics(1993) et Afrocentrism. Mythical Pasts and Imagined Homes(1998).

Agnès Lainéest docteur en histoire et chercheuse associée au Centre de recherches africaines de l’université de Paris I. Elle est spécialiste de l’histoire de l’anthropologie physique.

AFROCENTRISMES

Mary Lefkowitzest professeur de sciences humaines (chaire Andrew W. Mellon) au Wellesley College (États-Unis). Elle est l’auteur de Not Out of Africa(1996) et elle a codirigé (avec Guy M. Rogers) l’ouvrage collectifBlack Athena Revisited(1996).

Béatrix Midant-Reynesest chargée de recherche au CNRS (Centre d’anthropologie, Toulouse). Elle est responsable, auprès de l’Institut français d’archéologie orientale du Caire, de la fouille du site d’Adaïma, en Haute-Égypte. Elle est l’auteur deLa préhistoire de l’Égypte(1992) et deLa naissance de l’État enÉgypte(1999).

Vittorio Morabitoest professeur et chercheur à la facultéde sciences politiques de l’universitéde Catania (Italie). Spécialiste de la diaspora hébraïque en Méditerranée et en Afrique orientale, il travaille aussi sur l’histoire de l’Afrique. Il est membre fondateur de laSociety for the Study of Ethiopian Jewry-Falashas.

Bernard Ortiz de Montellanoest professeurémérite en anthropologie à la Wayne State University, Detroit, Michigan (États-Unis). Il est l’auteur de nombreux travaux sur les civilisations amérindiennes, dontAztec Medicine, Health and Nutrition(1990), ainsi que sur l’afrocentrisme.

Claude-Hélène Perrotest professeurémérite à l’universitéde (Centre de recherches africaines). Spécialiste des traditions orales, publiéetéditéplusieurs ouvrages, dont lesAgni-Ndenye et le pouvoir etSources orales de l’histoire de l’Afrique(1989).

Paris I elle a (1982)

Lydia Samarbakhsh-Libergeest chercheuse, rattachée au Centre d’études africaines (EHESS, Paris) et boursière de recherche de l’Institut français d’Afrique du Sud (Johannesburg). Elle travaille sur les représen-tations historiques en Afrique du Sud depuis la fin de l’apartheid.

Pino Schirripaest ethno-anthropologue, actuellement rattachéau dépar-tement Homme et Territoire de l’universitéde Perugia (Italie). Spécialiste de l’anthropologie religieuse et médicale, il a publiéProfeti in città(1992) ainsi que divers travaux ethnologiques.

Henry Tourneuxest chercheur au laboratoire des Langage, langues et cultures d’Afrique noire (CNRS, INALCO, Paris III, Paris VII). Il est spécialiste des langues tchadiques et de la lexicographie peule.

LES AUTEURS

Wim van Binsbergenest directeur du groupe thématique sur la mondia-lisation au Centre d’études africaines de Leyde (Pays-bas) et professeur de philosophie interculturelle à l’université Erasme de Rotterdam. Il a dirigé la collection d’articles intituléeBlack Athena Ten Years After(1997).

Pascal Vernusest directeur d’études à l’École pratique des hautes études (Paris). Outre de nombreux travaux en philologie et en linguistique, il est co-auteur duDictionnaire desPharaons(1996) et deDieux de l’Égypte(1998).

Stella Vincenotest philosophe. Guadeloupéenne, elle a commencé ses études à l’université Paul Valéry (Montpellier) et à la Sorbonne (Paris IV), et les poursuit aujourd’hui aux États-Unis.

Clarence Walkerest professeur d’histoire à l’université de Californie (Davis, États-Unis). Spécialiste de l’histoire des Noirs américains, il a notamment publiéDeromanticizing Black History(1991).

Introduction L’histoire en jeu

Mon peuple Quand donc cesseras-tu d’être le jouet sombre Au carnaval des autres Ou dans les champs d’autrui L’épouvantail désuet... (Aimé CÉSAIRE,Ferrements)

L’homme est-il né en Afrique? Ne sommes-nous pas tous les enfants d’? La premiune Ève noire è? Lesre civilisation fut-elle africaine Égyptiens étaient-ils des Noirs ? Leur culture, leur langue étaient-elles apparentées aux autres cultures et langues de l’Afrique? N’est-ce pas en tout cas ce qu’affirment les sources anciennes et l’artégyptien, contre les doctes dénégations des savants occidentaux? Et de même,puisque complot il semble y avoir, n’a-t-on pas jusqu’ici sous-estimél’apport « négro-égyptien » à la civilisation grecque, et partant, à la civilisation occidentale? Et si la déesse Athéna avaitéténoire ? Parquel tour de passe-passe a-t-on fait passer pour un commencement radical ce qui n’était qu’une translation de la civilisation du Sud vers le Nord? N’y a-t-il pas làun détournement d’héritage, les Grecs s’étant appropriéindûment la mythologie, la philosophie et la scienceégyptiennes ? Avançons dans l’et si les Africainshistoire : avaient découvert l’Amérique avant Christophe Colomb? Et si les Bantous étaient les Indo-Européens de l’Afrique, ancêtres de toutes les cultures qui y habitent aujourd’hui? Et si tout cequ’on nous raconte sur l’histoire de l’Afrique et des Africains, depuis les commencements de l’humanité jusqu’aux périodes les plus récentes, était faux? Si tous ces savoirs patiemment accumulés par la science dite«occidentale» étaient justement trop occidentaux pourêtre honnêtes ?

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