UNE VIE DE MISERE , livre ebook

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2024

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Rolland est un jeune garçon brillant dont l’avenir semblait prometteur. Malheureusement, il grandit dans un environnement familial négligent et permissif qui joue négativement sur lui. Il croit même à un moment être sous l’emprise d’un sortilège. Heureusement, Martin, son ami d’enfance, lui apporte une solution qui change la suite de sa vie. Une vie de misère est un livre magnifique qui traite un problème majeur que traverse plusieurs jeunes qui préfèrent se renfermer et sombrer dans la dépréssion.
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Publié par

Date de parution

01 juin 2024

Nombre de lectures

2 773

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Tirée d’une histoire vraie
Tous droits de reproduction, d’adaptationou de traduction, Intégrale ou partielledecetouvragereservés pour tout pays. L’auteur est seul propriétaire des droits et responsable du conte nue de ce livre. leshistoiresdekingnath@gmail.com/+237 693298184 Copyright© KING NATH Editions, Yaoundé 2024
Une vie de misère
Nous sommes tous responsables de nos propres actions. Chaque action bonne ou mauvaise a une répercussion bonne ou mauvaise. Nathanaël NKINGNE
~~Page 4~~
Tous droits de reproduction, d’adaptation, de traduction réservés pour tous pays!
Attention !!!!
Une vie de misère
Ce récit est tirée d’une histoire vraie. Elle est la représentation de la situation de vie que traverse de nombreux jeunes et même des per sonnes mariées. Elle a de ce fait un seul objectif: la remise en question de tout un chacun et un regard introspectif de sa propre vie. Parents, cette histoire vous éclairera sur l’importance de l’éducation maternelle qui se meurent dans nos sociétés actuelles. Elle vous inter pelle a être de plus en plus vigilant quant à l’éducation de vos enfants Jeunes, cette histoire est une interpellation pour vous. Un questionne ment sur vos choix et vos actions qui ont forcément une répercussion. Bonne lecture dans la volonté du Seigneur JésusChrist.
~~Page 5~~
Tous droits de reproduction, d’adaptation, de traduction réservés pour tous pays!
Une vie de misère
~~Page 6~~
Tous droits de reproduction, d’adaptation, de traduction réservés pour tous pays!
0
1
J’avais un brillant avenir.
Une vie de misère
Lorsque je parle d’avenir brillant je mesure mes mots. Je devais avoir un nom dans ce pays. Pour ne pas dire dans ce continent. J’avais tout pour réussir. La nature m’avait été favo-rable en tout. J’étais un jeune très intelligent. J’étais cadre dans une entreprise en tant que professionnel de la logistique. C’était presque impossible de voir un jeune de cet âge dans cette po-sition. Mais je l’avais fait et mes collègues me disaient souvent que j’allais aller très loin. Mais j’ai détruit ma vie. J’ai ruiné mon avenir. Tout ça à cause d’une seule chose : le sortilège qui régnait dans ma vie.
C’est quelque chose qu’on n’en parle pas. Ou peut-être juste brièvement. On peut vivre toute s vie sous une malédiction dont on ignore la provenance
Pourquoi je le dis ? parce que je me suis plié à la volonté d’un outil précis et aujourd’hui je regrette amèrement mes actes et mes choix. Peut-être ce regret arrive à cause de cette puissance transformatrice qui me parcourut après ma sortie de prison, car avant cela j’étais comme dans un cercle dont sortir est impos-sible. Je subissais un sortilège peut-être héréditaire ou lancé.
Parfois je me demande pourquoi Dieu le créateur nous a donné cette outil en y ajoutant du plaisir comme assaisonne-ment. Ça aurait été simplement un tuyau servant à uriner et à éjaculer pour faire des enfants et rien de plus. Le plaisir qu’il y a injecté, c’est ça le chemin de la perdition. Je suis perdu. Je suis perdu !
~~Page 7~~
Tous droits de reproduction, d’adaptation, de traduction réservés pour tous pays!
Une vie de misère
Tout commence dès mon plus bas âge.
J’étais un enfant brillant.
Mes parents étaient très négligents. Je le dis car je peux le conrmer que si je suis ce que je suis aujourd’hui c’est à cause d’eux. J’étais le 2ème ls de mes parents. Mon grand frère vivait avec notre grand-mère paternelle. Il était né 8 années avant moi. A ce moment, mes parents étaient dispersés, chacun vivant dans sa petite chambrette. Mon frère était comme on le dit souvent, le fruit de la désobéissance de mes parents. Ma mère était encore élève à l’époque et mon père jeune étudiant en Fac.
Les choses évoluèrent entre eux et ils décidèrent d’amé-nager ensemble dans un studio.
J’étais né la même année qu’ils avaient décidé de vivre ensemble. Ma mère m’avait raconté leurs débuts. Ils étaient jeunes. Moins de 30 ans tous les deux.
Dès l’âge de 3 ans, je voyais des choses sans comprendre. Et je peux dire que ma mémoire n’a jamais réussi à faire dispa-raitre ces scènes.
Certes je ne comprenais rien de tout ce qui se passait, parce que j’étais si petit, mais en grandissant, j’avais pu remé-morer ces scènes et j’avais ni par comprendre des années après.
Je me souviens qu’il m’arrivait souvent de pleurer car je croyais que mon père faisait du mal à ma mère. Je croyais qu’il était un vieux monstre méchant qui aimait battre sur les femmes. Ma mère pleurait, du moins ce que je croyais dans mon petit cer-veau de moineau. Elle criait, et elle tirait les draps.
~~Page 8~~
Tous droits de reproduction, d’adaptation, de traduction réservés pour tous pays!
J’avais grandir en voyant cela.
Une vie de misère
J’avais alors 4 ans. Je pouvais voir plus clairement et parler. Je pouvais écouter aussi. Ils faisaient toujours ça sans te-nir compte de moi. C’est comme si je demeurais toujours bébé à leurs yeux. Comme si j’étais un moins que rien sans intelligence ni mémoire. Comme si au sorti de la porte j’allais tout oublier et mon cerveau allait appuyer sur «Delete» pour ne plus jamais y penser.
Parfois c’était au salon, je voyais ma mère se coucher là, et sucer ce que je pensais être le gros bonbon de mon père. Lorsque nos regards se croisaient, ma mère me faisait un clin d’œil et me demandait passivement de me concentrer sur mon repas sans les regarder.
J’entendais mon père dire
« Qu’est-ce qu’il en sait lui ? Il est très petit. Continue».
Pour lui, je n’étais pas que petit, j’étais très petit. J’étais en dessous de la petitesse. Peut-être il avait raison. Qu’est-ce que j’en savais réellement ? Rien !
Ma mémoire elle, savait beaucoup et ne voulant pas m’oenser vu mon bas-âge, avait pris le soin de garder soigneu-sement ces scènes dans son core-fort pour me les présenter une fois adulte.
C’est en ça que la mémoire humaine se révèle merveil-leuse. Elle a la capacité de sauvegarder des informations qu’elle juge très sensible pour toi et pour l’instant. Et un jour alors que tu seras à mesure de comprendre, elle ramènera ces informations
~~Page 9~~
Tous droits de reproduction, d’adaptation, de traduction réservés pour tous pays!
Une vie de misère
dans ta mémoires et tu comprendras enn.
Si vous voyez une personne assise seule en train de sou-rire, sachez que sa mémoire vient d’ouvrir l’un des cores forts d’une informations longtemps gardée pour qu’elle la comprend nalement. A ce moment, c’est le rire qui exprime la comprendre et parfois l’excitation et l’émotion vive accompagnée d’une phrase : « waoouuuuuuh je comprends maintenant ce que ça voulait dire ». Justement c’est le moment pour toi de comprendre, avant, tu ne pouvais pas comprendre. Tu étais comme mon père le disait toujours, « très jeune pour comprendre ».
Mes parents étaient comme des pervers ! C e n’est pas de l’insulte mais des qualicatifs. Pour mes parents, j’étais toujours très petits malgré mes 4 ans. Plusieurs fois je voyais ma mère s’habiller. Je n’allais pas vers elle, mais elle me trouvait où j’étais et ne se gênait pas de me demander de sortir quand j’étais dans la chambre. Elle pommadait son corps sensuellement comme font les femmes, elle mettait son string rouge. Je me rappelle lui avoir même demandé un jour brusquement : « Mama c’est quoi ça ? c’est un caleçon ça ? »
Elle m’aurait tapé si ça avait été une autre femme. Ou peut-être avoir honte et me chasser. Ma mère avait souri.
--- Oui papou c’est ce qu’on appelle du String.
--- Mes pourquoi c’est la corde ? ce n’est pas comme nos caleçons ? Qu’est-ce que sa cache mama ?
Je crois que cette question lui aurait permis de com-prendre que je n’étais plus très petit comme elle pensait. Je n’ar-rivais pas à comprendre comment le caleçon sensé couvrir toutes
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