Un préservatif au couvent , livre ebook

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Rentrée au couvent pour fuir la pauvreté familial, Sœur Elisabeth trouve gîte et couvert auprès de l'institution chrétienne sans pour autant avoir réussi à dompter ses inclinaisons charnelles, ses appétits sexuels, aux antipodes de l amorale des lieux. Qui trompe-t-elle?...Certains pas Dieu, qui sonde les coeurs et les âmes! Elle se trompe Elle-même. Car, c'est elle qui est torturée par sa cruelle duplicité : écartelée entre le bien qu'elle désire et le mal qui la maintient dans la soumission...
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Date de parution

17 mars 2019

Nombre de lectures

2 193

EAN13

9791091832694

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

53 Mo

Brice KONINK
UN PRÉSERVATIF AU COUVENT
Recueil de nouvelles
JD Éditions 04 B.P. 206 Abidjan 04 Côte d’Ivoire
© JD Éditions, Abidjan 2019 ISBN : 979-10-91832-69-4 Toute reproduction, quel que soit le procédé, est interdite sous peine de poursuites judiciaires.
P réface
Dr Brice Kouadio KONIN, alias Brice KONINK, m’a fait l’honneur de me confier la préface de son recueil de Nouvelles. J’ai donc eu la joie de lire cette œuvre que je trouve d’une pertinence hors pair. Quelle belle plume ! Quel talent ! Quel prophète des temps modernes !  Rédigé dans un style sobre et facile à lire, le recueil aborde une variété de thèmes, de la rivalité des religions aux questions d’affection, de l’environnement, des grossesses en milieu scolaire, de la migration clandestine, du phénomène d’enlèvement des enfants, en passant par l’ignorance et l’intransigeance des gardiens de nos traditions.  Ces thèmes, abordés avec finesse, sont d’actualité car l’Afrique n’a pas encore abandonné certaines pratiques ancestrales assorties d’une mentalité qu’on pourrait qualifier e de rétrograde et d’inappropriée en ce XXI siècle. L’auteur, qui épingle ces faits, ose ainsi ouvertement dénoncer ces pratiques et l’immoralité qui s’est infiltrée jusque dans les rangs des « consacrés ». -3-
 Ce regard critique et courageux de l’auteur exprime son vif désir de voir l’Afrique évoluer en s’appuyant sur des réalités qui pourraient lui permettre un développement contextuel, harmonieux et solidaire.  Dans cette aventure avec l’auteur, la conscience de tous est vivement interpellée et l’appropriation de ce recueil de Nouvelles de toutes variétés, suscitera, à n’en point douter, des réflexions et des remises en cause de certaines visions de la vie, de l’engagement et du développement.  Il faut lire avec joie ce recueil et aller au-delà de l’écriture pour approfondir les problèmes existentiels qu’il soulève. Car comme le dit si bien l’auteur « Notre monde est une comédie des situations qui s’imposent à nous ». De fait, « la pensée et le perçu finissent avec le temps par s’abattre sur nous ». Il y a là, matière à réflexion.
Père Célestin Koffi IGBRAGO, Curé de la Paroisse-Cathédrale Sainte Odile de Bondoukou.
-4-
R emerciements Toute ma gratitude :  à ma femme et mes enfants, pour leur prière et leur soutien moral, ainsi qu’à mes frères et sœurs ;  au Père Célestin Koffi IGBRAGO, pour ses conseils, les corrections et surtout pour la préface ;  au Père GustavePRAO et à monsieur ZAHIRI Éric Nazaire, qui m’ont aidé à mettre de l’ordre dans le fouillis. Je tiens à leur témoigner ma gratitude, car sans leur concours si précieux, cette œuvre serait encore un manuscrit en souffrance dans un tiroir ;  à sa Majesté Nanan ADOU BIBI II, chef de la Province Pinango (Bondoukou), pour ses cours d’Histoire et ses sagesses africaines ;  au Frère KOFFI Marie-Timothée, aux Pères et Religieuses du Diocèse de Bondoukou qui ont consacré leur vie au service de Dieu pour le Salut des âmes ;  à messieurs KOUADIO Homan Évariste, AKA Ahioua François, N’GUETTIA Huberson, ADOU Kouao Michel, TRAORE Mechac Steve, NIAMIEN N’Guessan Camille, ZEBLI Penié Modeste, OKINGNI Didier, WADJA Anoh Bernard, KOUASSI Babré Blaise, TAPÉ Vincent, KOUASSI Yao à Djekanou et madame EKPO née ACHI Cherone, qui m’ont toujours manifesté spontanément leur soutien intellectuel ainsi que leur disponibilité à la correction de cette œuvre ; sans oublier le couple ETTIEN Assoa dont madame ETTIEN née EKANZA Allou Isabelle, une mère adorable ; celle qui a inoculé en moi la passion pour les œuvres de développement personnel ;  à toute ma famille et mes amis pour leur prière et leur soutien moral. « Le Seigneur est mon berger, je ne manquerai de rien. »
A vant-propos
 «On n’embrasse pas Dieu pour se fuir ou à défaut de mieux !» Ainsi conseillait l’abbé Albert Roche, un des tous premiers Pères de ma paroisse d’enfance, Saint Jean-Marie Vianney de Vridi-Cité. Si de nos jours, on parle de plus en plus de défiance déontologique et théologique chez des prêtres et des religieuses, c’est souvent parce qu’ils sont de plus en plus nombreux, ici et ailleurs, les hommes et les femmes qui embrassent la carrière religieuse comme on embrasse n’importe quel métier. Or servir Dieu n’est du reste pas un métier ; c’est un sacerdoce. Il nécessite une force au-dessus du commun des mortels, un don de soi, un renoncement à la vie pour servir la VIE. Servir Dieu nécessite beaucoup de sacrifices, de privations. Il s’agit de se donner une règle de vie, d’être un modèle dans un monde de débauche, dans un monde où les mœurs sont en souffrance, un monde où les vices se vantent et les vertus sont conspuées. Dans un monde qui n’est plus régi par des valeurs, mais par le matériel, servir Dieu s’avère difficile, car il est difficile de renoncer au monde. -6-
Une vocation intéressée finit toujours par rattraper celui ou celle qui a la mauvaise inspiration de s’y aventurer.  Le cas de Sœur Elisabeth en est un exemple parmi tant d’autres. Rentrée au couvent pour fuir la pauvreté familiale, elle trouve gîte et couvert auprès de l’institution chrétienne sans pour autant cesser d’être elle-même dans ses inclinaisons charnelles, ses gloutons appétits sexuels, aux antipodes de la morale des lieux. Qui trompe-t-elle ? Certainement pas Dieu qui sonde les cœurs et les âmes ! Elle se trompe elle-même plus qu’elle ne trompe son entourage. En effet, c’est elle qui est en guerre avec sa conscience, dans le secret de ses nuits blanches. C’est elle qui est torturée par sa cruelle duplicité : c’est bien elle l’« homo duplex », l’Homme double, écartelé entre le Bien qu’il désire et le Mal vers lequel il tend. Qu’il a raison Baudelaire !  Mon intention est donc sans ambiguïté : fustiger toutes ces fausses vocations qui ternissent l’image des honnêtes hommes et femmes de Dieu. Ces vocations hypocrites qui couvrent d’opprobre et d’anathème tous ceux qui ont réellement décidé de consacrer leur vie à l’œuvre de Dieu et qui s’y adonnent, corps et âme, sans faillir à cette noble mission de servir de pont entre la divinité et l’humanité. Que gloire et honneur leur soient rendus ! Et que Dieu les couvre de sa Grâce. A côté de ce thème-phare du livre, il s’agit également de dénoncer toutes les pratiques qui tirent nos sociétés vers le bas ; nos sociétés en pleine mutation qui tendent résolument vers le modernisme. C’est le cas du phénomène du dixième enfant qui apparaît forcément comme un crime crapuleux au regard des normes occidentales : un enfant, quel que soit
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son rang de naissance, à des droits inaliénables. C’est aussi le cas des interminables conflits militaro-politiques qui jettent les enfants dans la rue, ouvrent la porte aux appétits les plus fous comme le commerce d’organes humains et favorisent les migrations clandestines. Par ailleurs l’Amour, le vrai, transcende l’ethnie, la religion et la politique. Qu’il est dommage que des cœurs soient brisés pour des considérations loin de la sphère des sentiments ! Le cas de Séry n’est malheureusement pas isolé ; des milliers d’unions ont été sacrifiées sur l’autel des croyances et des querelles inter ethniques. Les grossesses en milieu scolaire qui mettent un frein à la formation de la jeune fille participent de ces tares sociales qu’il faut combattre. On ne saurait non plus passer sous silence les fréquentes inondations meurtrières qui sonnent comme la révolte de la nature maltraitée par l’Homme et ses inventions scientifiques de plus en plus nocives pour notre milieu de vie. En résumé, ce livre qui se lit facilement jette un regard exhaustif sur les maux de nos sociétés actuelles où la morale se dégrade de jour en jour et où la débauche se transforme en valeur. Comme beaucoup d’hommes de lettres avant moi, je continue la réflexion pour une société meilleure.
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L’auteur
S ommaire
1- Et Dieu versa de chaudes larmes
2- Amour neutralisé
3- Les saigneurs de la rue
4- Un préservatif au couvent
5- L’incompris
6- La dot
7- Une lettre à la mer
8- Au nom du dieu argent
9- Maman mineure
10- Arbre sans fruit
11- Pluies meurtrières
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