THANA LA CAVALIERE DES OMBRES , livre ebook

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Je ne croyais pas aux zombies jusqu'à ce que j'en crée. Le 2 juillet 2038, ma potion miracle contre la mort était devenue le virus Thanatos. Je suis le Docteur Lena Grant, et si vous lisez cette histoire, c'est que les morts vivants ont envahi la terre. J'aurais tout donné pour que papa ne s'en aille pas mais hélas, la mort est un fait incontournable. Je l'ai compris beaucoup trop tard. Mon père était ma source de tout. Si les gens priaient pour un avenir meilleur, moi, je ne priais que pour lui, pour sa santé sans cesse dégradante à cause de cette maladie incurable. Je n'avais que lui. Il n'avait pas le droit de mourir. Par tous les moyens, je devais le sauver. Pendant que les adolescents de mon âge vivaient leur vie, je me donnais corps et âme pour réussir à mon concours. La médecine était le corps de métier approprié. J'étais jeune et intelligente. Mon admission était un fait. Au fil du temps je m'étais alliée aux meilleurs chercheurs, aux plus grands scientifiques du monde. Nous avions tous le même objectif : chercher le remède non pas contre sa maladie mais contre la mort elle-même. Nous y étions presque. Mon père allait enfin se réveiller de ses cinq années de coma. Mais une nuit, tout bascula. Pendant une dernière manipulation de ma portion miracle, le flacon tomba et se brisa, se propageant dans les airs, contaminant Hommes, plantes, animaux. Au lieu de créer des êtres immortels, je venais de créer des morts vivants assoiffés de sang et affamés de chair humaine. Le virus Thanatos se propageait à la vitesse de la lumière, à travers le monde entier et même au-delà du Monde. Il ne contaminait pas seulement les vivants. Ils réveillaient également les morts. Au fin fond des ombres, le virus avait réveillé une entité démoniaque enfermée depuis des millénaires. Galopant à travers les âmes noircis, Thana, la cavalière des ombres, se nourrissait du virus que j'avais créé. L'apocalypse était imminente et j'étais la seule à pouvoir tout arrêter.
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Date de parution

23 janvier 2025

Langue

Français

ROMAN
THANA LA CAVALIERE DES OMBRES
AUTEURE : IVANA BRENDA KINGUE
Écrivaine, infographe, busines woman
PROLOGUE
Je ne croyais pas aux zombies jusqu'à ce que j'en crée. Le 2 juillet 2038, ma potion miracle contre la mort était devenue le virus Thanatos. Je suis le Docteur Lena Grant, et si vous lisez cette histoire, c'est que les morts vivants ont envahi la terre. J'aurais tout donné pour que papa ne s'en aille pas mais hélas, la mort est un fait incontournable. Je l'ai compris beaucoup trop tard. Mon père était ma source de tout. Si les gens priaient pour un avenir meilleur, moi, je ne priais que pour lui, pour sa santé sans cesse dégradante à cause de cette maladie incurable. Je n'avais que lui. Il n'avait pas le droit de mourir. Par tous les moyens, je devais le sauver. Pendant que les adolescents de mon âge vivaient leur vie, je me donnais corps et âme pour réussir à mon concours. La médecine était le corps de métier approprié. J'étais jeune et intelligente. Mon admission était un fait. Au fil du temps je m'étais alliée aux meilleurs chercheurs, aux plus grands scientifiques du monde. Nous avions tous le même objectif : chercher le remède non pas contre sa maladie mais contre la mort elle-même. Nous y étions presque. Mon père allait enfin se réveiller de ses cinq années de coma. Mais une nuit, tout bascula. Pendant une dernière manipulation de ma portion miracle, le flacon tomba et se brisa, se propageant dans les airs, contaminant Hommes, plantes, animaux. Au lieu de créer des êtres immortels, je venais de créer des morts vivants assoiffés de sang et affamés de chair humaine.
Le virus Thanatos se propageait à la vitesse de la lumière, à travers le monde entier et même au-delà du Monde. Il ne contaminait pas seulement les vivants. Ils réveillaient également les morts. Au fin fond des ombres, le virus avait réveillé une entité démoniaque enfermée depuis des millénaires. Galopant à travers les âmes noircis, Thana, la cavalière des ombres, se nourrissait du virus que j'avais créé. L'apocalypse était imminente et j'étais la seule à pouvoir tout arrêter.
Quelle est la chose la plus précieuse que l'on puisse avoir ? Vous répondrez sûrement que ce sont des liasses de billets claquant. Moi je dirai la santé. La santé est comme le noyau de l'écorce terrestre. Sans elle, tout est déréglée. Sans elle il n'y a ni paix ni guerre. Je n'ai eu que des petits bobos depuis mon enfance. Mon père par contre n'avait jamais eu de répit. D'hôpitaux en hôpitaux, d'églises en églises, de marabouts en marabouts... Tout cela n'aura servi à rien.
Étendu sur son lit d'hôpital, il savait de quoi est-ce qu'il souffrait. Le monde avait pourtant qualifié son mal être de ''maladie sans nom''. L'hôpital ne lui trouvait aucune anomalie. Il ne parvenait pourtant pas à bouger le moindre membre de son corps. Son cœur ne s'arrêtait pas de battre.Je ne comprenais pas cette punition que Dieu lui infligeait. Malgré son compte en banque rempli, il n'était pas différent d'un légume. Ma supposé mère n'avait pas supporté. Elle se voyait beaucoup trop jeune pour vivre cette vie. Entre soulever le malade pour ses soins basiques et vivre comme un bois, elle avait préféré plier ses bagages, ramasser le plus d'argents possible et s'en aller avec le jardinier. Il ne restait plus que Papa et moi dans cette immense maison au luxe dans pareille. Le monde le traitait de sorcier. Il se murmurait de partout qu'il avait vendu son âme au diable. Si ce monde savait ce qu'il avait fait pour eux ! Le départ de ma mère m'avait fait mal pendant des jours, des semaines, des mois. Le temps avait guéri cette blessure. Je vivais désormais avec des médecins et des infirmiers qui passaient leur temps chez nous. Ma grand-mère avait aménagé avec nous. C'était son fils avant tout. Elle gardait espoir de le retrouver en forme. Elle prenait soin de moi et m'encourageait dans ma quête d'un remède contre la maladie sans nom de mon père. Lettrée en comptabilité, elle savait gérer les finances de mon père pour que nous ne manquions de rien.
À mes 15 ans, l'école de médecine m'avait accepté. Cinq années plus tard, j'étais au crochet des plus grands chercheurs du monde. Ma quête était égoïste. Je m'éloignais de plus en plus des hôpitaux pour me réfugier dans les laboratoires de recherche virologique, bactérienne. Même après le coma de mon père, je n'avais pas baissé les bras. J'étais contre le fait de me débrancher. J'avais construit une sorte boîte pour me maintenir en vie. Il était branché à mille machine qui l'aidait à respirer. Grand-mère m'avait supplié de le laisser partir mais je n'allais pas baisser les bras alors que j'étais ci proche du but. Placée devant ce coffre vitré dans lequel était couché mon père, je ressassais tous ces souvenirs et me demandais si j'avais réellement une vie. La réponse était claire. Je n'en avais pas. À 25 ans d'âge, je n'avais jamais connu d'homme. Je ne souriais que lorsque j'avançais dans mes projets de recherche. Je n'avais pas d'amis. Ma grand-mère et mon père étaient les seuls proches. Mon cœur n'était que pierre. J'avais Dieu en horreur. Pourquoi m'avoir faite comme ça ? Je payais pour quel crime ? Par moment, je me disais que tout cela était de ma faute. Si je laissais tout tomber, je vivrais certainement mieux. Mais vous la connaissez, cette espoir de voir un être cher guérir de sa maladie. On le sait pourtant que c'est un espoir vaincu d'avance. On ne lâche pourtant pas l'affaire. Pendant que je contemplais le visage de mon père, j'entendis un bruit à l'extérieur de sa chambre. On dirait que ma sécurité essayait de retenir quelqu'un. Je boutonnai ma blouse et me rendit à l'extérieur. C'était ma grand-mère. Elle était en colère contre moi. Elle hurla : Grand-mère : laisse mon fils mourir. Qu'est-ce que tu lui veux à la fin ? Laisse-le partir. Il a déjà beaucoup trop souffert. Tu penses vraiment que toutes ces machines
sur lui vont l'aider à se réveiller ? Cela fait cinq longues années que tu le conserve dans cet état de légumes. Libère le... Si tu l'aimes comme tu le dis, tu dois le libérer. Je m'avançai tout doucement vers elle et lui pris le bras en l'invitant à me suivre. Lena : grand-mère, je t'avais formellement interdit de venir faire ce genre de scandale dans mon laboratoire. Qu'est-ce qui t'amène ? Parle vite, j'ai beaucoup de choses à faire. Grand-mère : je t'en supplie ma princesse, laisse-le partir. Il a déjà assez souffert. Il mérite d'aller se reposer. Personne ne peut lutter contre la mort. C'est un fait, c'est le chemin de tout un chacun. Moi je l'ai déjà accepté, tu dois en faire de même. Lena : tu ne peux pas comprendre, je suis sur le point de tout arranger. Dans les jours à venir papa sera de nouveau avec nous. Je suis sur le point de révolutionner le monde, de défier celui que vous appelez Dieu. Il se peut même que toi aussi, tu vives éternellement après ce que je mettrai sur pied. Grand-mère : cesse de blasphème ma fille. C'est un péché. Nul ne peut décider Dieu. Tu ne trouveras jamais de potion miracle pour te mettre à égalité avec le créateur. Si tu continues dans cette lancée, tu vas t'attirer la foudre du ciel. Je suis prête à enterrer mon fils, mais pas prête à t'enterrer. Lena : tu parles parce que tu ne sais pas ce que je suis en train de faire. J'ai trouvé le remède miracle contre la mort. Et si je te le dis en ces mot, c'est que c'est la pure vérité. Lorsque j'aurai mis sur pied mes projets, il n'y aura plus jamais de mort. Donne-moi juste quelques jours, tu verras que j'ai raison. Je lui parlais sans sourire. Elle savait que lorsque j'avais quelque chose en tête, je ne m'arrêtais pas tant que je n'y étais pas parvenu. Si je parlais d'un remède miracle en cours, c'est que j'allais le mettre sur pied.
Elle tomba sur ses genoux, me suppliant d'arrêter. Grand-mère : ma petite enfant... Était-ce une erreur de faire suivre ce chemin ? Tu es méconnaissable. Lena : SÉCURITÉ... La sécurité l'embarqua. Je me foutais de ses cries. J'avais un seul objectif et coûte que coûte je devais l'atteindre. Dès son départ, je me rendis au laboratoire où je travaillais pendant des heures avec mes partenaires et élèves. Ils étaient presque tous ignorant de ce que je préparais. Seul le Docteur Steven était au courant de mon projet de lutte contre la mort. Il sonna vingt heure. La famine prenait le dessus. J'allai grignoter un bout dans mon bureau avec Steven. Nous n'avions qu'un seul sujet et conversation dans la bouche : la potion magique contre la mort. Steven : tu sais que nous sommes sur le point de révolutionner le monde ? Ce soir, nous allons à nouveau tester la potion. En fonction de ses avancés, nous saurons si nous sommes sur la bonne voie. Lena : il faut bien le tester sur un cobaye. Steven : ne t'en fais pas, je vais trouver un nouveau cobaye pour tout à l'heure. Nous n'en manquons jamais.
Pendant que nous parlions, on frappa à la porte. C'était Delmont. L'un de mes élèves les plus brillants.
Delmont : Docteur, j'ai terminé mes tâches et j'aimerai partir. Je dois passer à l'église avant de rentrer chez moi. J'ai rendez-vous avec le prêtre de ma paroisse pour finaliser avec les tâches à faire pour Noël. Lena : je ne comprendrai jamais ton acharnement pour l'église et ce Dieu que tu sers avec tant de dévotion. Est-ce qu'il existe même ? Au point où tu pars a avant tout le monde rien que pour le servir. Delmont : en trente ans de vie, j'ai toujours été témoin des miracles de notre seigneur. Je crois en lui, je crois en ses bienfaits. Il existe et j'espère qu'un jour, vous comprendrez que la science n'est qu'un de ses miracles. Lena : tu comprendras bien assez tôt que la science est une religion à part entière et nous sommes des dieux. Mais bon, vas-y.
Il me foudroya du regard avec ce léger sourire pâle.
Delmont : un jour, vous croirez en lui. J'espère juste qu'il ne sera pas trop tard. Steven : un peu de respect Delmont s'excusa et s'en alla. Steven éclata de rire. Steven : je ne comprends pas comment un scientifique aussi brillant que lui peut croire en ces choses. C'est du gaspillage d'intelligence. Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée de continuer avec lui.
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