TEL UN CHÂTEAU DE CARTES , livre ebook

240

pages

Français

Ebooks

2021

Écrit par
Massara SYLLA

Publié par
Vallesse Edition

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Publié par

Vallesse Edition

Date de parution

02 juin 2021

Nombre de lectures

EAN13

9782902594535

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Orphelin, Patrick Kouamé, jeune ivoirien part poursuivre ses études en France où il rencontre Jessica de qui il s’éprend d’amour. Cependant, il fait la découverte d’un effroyable secret que celle-ci lui aurait caché…Et quand Cornelia sa nouvelle patronne fait irruption dans sa vie, Patrick se retrouve alors dans un cyclone de sentiments diffus...

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Date de parution

02 juin 2021

Nombre de lectures

EAN13

9782902594535

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

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TEL UN CHÂTEAU DE CARTES

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Tel un chateau de cartes_02.06.2021_BAT.qxp_02/06/2021 13:32 Page3Mise en page 1

Massara SYLLA

TEL UN CHÂTEAU DE CARTES

Roman

Vallesse Éditions 01 B.P. 2290 Abidjan 01 Côte d'Ivoire e-mail : info@vallesse.ci

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À ma mère... Il n’y a pas d’hiver à qui soit resté dans le ventre de sa mère ; À Asta Sylla Tu es un Amour ! Merci pour tout ; Pour qu’un enfant grandisse, il faut tout un village. Merci d’avoir été une boussole pour moi et saches qu’une mer calme n’a jamais formé des marins d’expérience ; Et à toutes ces importantes personnes dans ma vie, Merci pour votre loyauté !

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APIT

RE 1

L'horloge du salon indiquait six heures trente mi-nutes quand je sortais de la chambre. Je n'avais au-cune envie de me lever, encore moins de me rendre au service, mais je n'avais pas le choix. Le projet sur lequel je travaillais en ce moment-là était d'une très grande importance et je ne pouvais pas me permettre d'arriver en retard. Je traînai donc les pas jusque dans la salle de bain, versai de l'eau sur moi, les yeux encore pleins de sommeil, traînai de nouveau les pas hors de la salle de bain. Dans la chambre, Jessica dormait encore. Le dos nu, les cheveux entremêlés sur l'oreiller, elle semblait dormir profondément. La nuit avait été longue et elle était si belle. Le drap qui la couvrait de moitié laissait entrevoir ses belles jambes... Je sentais le désir monter en moi. Le désir de la prendre dans mes bras, de lui faire l'amour. Je jetai un regard sur le réveil posé au chevet du lit.

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J’avais trente minutes jusqu'au prochain métro. Tel un chat, je me faufilai subtilement sous les draps et me mis à l'embrasser tout doucement sur le dos. Jessica se tourna vers moi avec un sourire aux lèvres. Nous nous embrassâmes passionnément. Nous nous laissâmes entraîner aux désirs de nos corps... Je me réveillai en sursaut. Je m'étais endormi après nos ébats amoureux. Je me vêtis rapidement. Jessica me regardait en souriant. – Mon trésor, tu vas arriver en retard au boulot. Ne veux-tu pas prétexter un malaise pour rester auprès de moi ? – Je voudrais bien mon amour, mais je ne peux pas. Nous sommes sur un important projet actuel-lement et je ne veux pas risquer mon travail. – Tu n'aurais donc pas dû te faufiler entre mes jambes, dit-elle en riant. – Et toi, tu n'aurais pas dû me séduire, répondis-je en balayant ses longs cheveux bruns de son visage avant de lui poser une bise sur les lèvres. Je ne pouvais plus aller avec le métro. Je pris donc la voiture. Je n'aimais pas aller avec la voiture les matins au travail à cause des bouchons, et surtout pas les lundis. Mais là, il me fallait me dépêcher. Je tournais à gauche, à droite, klaxonnais, mais il n’y

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avait rien à faire. J'étais en retard. Cependant la cause de ce retard en valait la peine. J'aimais Jessica. Elle était et est la femme de ma vie. Cela nous ferait bientôt quatre années de mariage et nous étions tou-jours aussi amoureux l'un de l'autre comme au premier jour. Je garai la voiture dans le parking de l'entreprise et me précipitai dans le hall. Il était neuf heures quinze et le service débutait à huit heures. Je montai l’escalier en gravissant les marches deux par deux. Je ne voulais pas attendre l'ascenseur. Quelques ins-tants après, je prenais place dans mon bureau. Je me mis directement au travail. Cinq minutes après, la porte s'ouvrit. C'était mon patron. – Vous êtes de nouveau en retard, monsieur Kouassi. – Désolé, monsieur Pierre. Mais vous savez bien comment est la circulation à cette heure de la matinée. – Dans ce cas, on se réveille tôt.Vous savez très bien que la ponctualité est l'un des principes fonda-mentaux de cette entreprise. Le temps, c'est de l'argent et sans argent, je ne pourrais pas payer mes employés. – Oui ! Je sais, monsieur Pierre. – Imaginez-vous que chacun s'emmène à l'heure qu'il veut. Pensez-vous que l'entreprise fonctionnera

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ainsi ? À cause de vous, j'ai été obligé de reporter une importante réunion ce matin. – Je suis vraiment désolé, monsieur. – Je veux vous voir dans quinze minutes dans la salle de réunion. Monsieur Pierre était connu pour sa rigueur. Il était chaque lundi de mauvaise humeur. Beaucoup disaient que cela était dû à sa femme qui lui menait la vie dure. Petit de taille, monsieur Pierre était un homme dodu qui ne souriait presque jamais. Presque tous les employés de l'entreprise le craignaient, car il ne manquait pas l'occasion de hausser le ton. Je l'évitais comme je pouvais. – Alors, tu as été le cobaye de monsieur Pierre ce matin ? résonnait la voix de Phillip. – Oui, son cobaye du lundi. – Encore en retard, Patrick ? Quand apprendras-tu à être à l'heure, toi ? – Oh Phillip, je fais de mon mieux pourtant. Je suis Africain et la ponctualité n'est pas notre fort. – Toi tu n'as que la peau noire sinon que tu es un des nôtres. Tu dois seulement revoir ta ponctualité et tout ira comme sur des roulettes.

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