Protocole , livre ebook

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2013

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Faites la connaissance de Michaël Muller, âgé de huit ans, dont la vie sera à jamais perturbée par la mort de ses parents dans des circonstances pour le moins inhabituelles. Cet événement tragique amènera le petit Michaël dans un autre monde encombré de peurs et d’angoisses.
Michaël reprendra goût à la vie au contact d’un autre enfant de son âge, Robert, qui deviendra son frère d’adoption. Pendant 20 ans, il vivra une vie normale en se consacrant à l’écriture. Une seule chose perturbe le jeune homme… ses migraines que seule sa mère adoptive peut faire cesser.
À l’âge de 28 ans, Michaël fait une rencontre qui changera drastiquement le cours de sa vie. Un homme, voulant lui donner des informations sur la mort présumée de son père biologique, sera sauvagement assassiné sous ses yeux…Ceci constituera le début d’une nouvelle vie pour celui qui vivra traqué à la poursuite de sa réelle identité.
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Publié par

Date de parution

12 juillet 2013

Nombre de lectures

18

EAN13

9782923447254

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

PROTOCOLE

Photographie
Annie Bergeron
Infographie
Pyxis
Mise en pages
Saga
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Trudeau, Alain, 1959-
Protocole : roman
ISBN 978-2-923447-12-4
I. Titre.
PS8639.R828P76 2008       C843’.6       C2008-940611-7 PS9639.R828P76 2008
Dépôt légal
- Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2008 - Bibliothèque nationale du Canada, 2008
La distribution est assurée par la
C oopérative de d istribution et de d iffusion de l ivre CDDL Courriel : info@cddl.qc.ca Site web : www.cddl.qc.ca
Les Éditions la Caboche
Courriel : info@editionslacaboche.qc.ca
Site Web : www.editionslacaboche.qc.ca
Toute reproduction d’un extrait quelconque de ce livre, par quelque procédé que ce soit, est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’éditeur.
Table des matières
Remerciements
Première Partie
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
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23
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Deuxième Partie
28
29
30
31
32
33
34
35
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38
39
40
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48
49
50
51
Épilogue
Aux Éditions la Caboche
REMERCIEMENTS
Je ne pourrais passer sous silence la contribution de toutes les personnes qui m’ont aidé, de près ou de loin, à la réalisation de ce roman. Ce projet n’est pas l’œuvre d’une seule personne, mais de toute une équipe. Je tiens donc à remercier :
Ma conjointe, Annie Bergeron, qui a toujours cru en moi. Sans elle, je n’y serais jamais parvenu. Merci mon amour de m’avoir aidé à réaliser mon rêve.
Tous ceux qui ont bien voulu participer au comité de lecture, soit Andrée Bouchard, Roland Bergeron, Marie-Andrée Rioux, Éric Trudeau et Roger Léger Leurs critiques ont été des plus précieuses.
L’équipe des Éditions la Caboche, particulièrement Raymond Gallant et Lina Savignac qui m’ont généreusement accompagné lors de la correction, de la mise en pages, et ce, jusqu’à la rédaction finale de ce livre.
Le C.H.R.S. (Centre Hospitalier Régional du Suroît), soit Manon Dubreuil Louise Pagé, Luc et Marie-Claude ainsi que le Collège de Valleyfield, soit Guy Laperrière, Suzie Grondin, Geneviève Lemieux et Daniel Lafleur pour leur collaboration lors de la prise des clichés pour la page couverture.
Photo Sueño, soit Annie Bergeron pour la photographie meublant la page couverture. Merci Annie d’avoir investi ton talent de photographe artistique dans la production de ce roman.
La Société Canadienne de la Sclérose en Plaques, soit Louis Adam, France Verville et Mélanie Charlebois pour leur implication.
Lorraine Bouchard pour ses précieux conseils qui ont mené à la publication de ce bouquin.
En terminant, je vous remercie, amis lecteurs, de lire cette histoire. J’espère que vous aurez autant de plaisir à découvrir ce suspense que j’en ai eu à le rédiger. De plus, par le geste que vous avez posé, vous contribuez à faire avancer les recherches sur la Sclérose en Plaques. Mon plus cher désir est de voir apparaître un traitement permettant d’irradier définitivement cette terrible maladie de la planète.
N’oubliez jamais de croire en vos rêves. Mettez-y les efforts, la persévérance, soyez ouvert à la critique et entourez-vous d’une équipe compétente. Voilà la recette gagnante qui a permis de concrétiser ce projet.
Alain    
À Annie,
Ma muse, mon ange, mon amour et mon âme sœur.
À celle qui a toujours cru en moi.
Simplement, merci de me permettre de rêver à tes côtés.
Je t’aime, tu sais!
Alain XXX
À Jacob,
Les rêves sont en nous, il faut simplement y croire.
Pour les réaliser, il faut toujours travailler fort.
Je t’aime.
Papa XO
AVIS AUX LECTEURS
Ceci est une œuvre de fiction. Les personnages et les situations décrits dans ce livre sont purement imaginaires : toute ressemblance avec des personnages ou des événements existants ou ayant existé ne serait que pure coïncidence.
PREMIÈRE PARTIE
1
—Le colis est arrivé à bon port, annonce Bruce avec enthousiasme via son cellulaire, pressé de communiquer la bonne nouvelle à son supérieur.
—Bravo! s’exclame James avec soulagement. Enfin, un fait positif! Maintenant, rends-toi chez les Jordan et efface toutes traces permettant à quiconque de remonter jusqu’à l’organisation. On se comprend, n’est-ce pas?
Sans attendre de réponse, James poursuit :
—Par la suite, traverse discrètement la frontière et disparaît de la circulation pour quelques semaines. S’il y a autre chose, contacte-moi, sinon, bonnes vacances, reprend-il, mettant ainsi fin à la conversation.
Un dernier boulot et enfin un peu de repos, pense Bruce soulagé d’arriver à la conclusion de ce périlleux casse-tête. C’est avec un sourire malfaisant lui ridant le coin des yeux, déjà affreusement crevassé par la tension et le stress de ses nombreuses années de loyaux services, qu’il prend la direction pour la dernière fois, espère-t-il, de la résidence de Chrystine.
Vingt minutes plus tard, il immobilise sa voiture devant la demeure des Jordan, se remémorant la marche à suivre afin de finir au plus tôt sa sale besogne.
Vérifiant l’absence de témoins gênants dans les alentours immédiats de la résidence et ne voyant personne, il sort de son véhicule tenant fermement contre sa poitrine une petite mallette noire. Regardant de nouveau de tous les côtés à la recherche de spectateurs indésirables pouvant compromettre son anonymat, il court rapidement se dissimuler derrière les hautes haies protégeant de toute indiscrétion la cossue propriété. De sa main libre, il frappe doucement à la porte d’entrée qui s’ouvre aussitôt.
—Entrez, j’ai été avisée de votre arrivée, dit Chrystine en refermant vivement la porte, une fois que Bruce eut franchi le seuil.
—Êtes-vous seule? questionne sèchement le nouveau venu.
—Oui… répond craintivement Chrystine, fixant la mallette de cuir. Mon mari est sorti, finit-elle par dire.
—C’est très bien! reprend Bruce d’un ton sans émotion. Je me dépêche de faire disparaître tous les mouchards de cette maison et je m’évanouis dans la nature. Vous me voyez pour la dernière fois, continue-t-il sans lever les yeux vers Chrystine, fixant le plancher de bois franc, tentant d’éviter le regard interrogateur de celle-ci.
Bruce se dirige rapidement à l’étage pour redescendre dix minutes plus tard. Il fait ensuite les pièces du rez-de-chaussée, retirant un à un de leur refuge les micros cachés un peu partout dans la maison.
—Madame Jordan! J’ai terminé, dit Bruce cherchant vainement Chrystine d’un regard animal, scrutant attentivement autour de lui afin de retrouver sa proie. Madame Jordan! Madame Jordan… Où êtes-vous? reprit-il d’une voix impatiente.
—Dehors, dans la cour !
Sans attendre plus longtemps, il saisit la seringue bien fixée au fond de la mallette et sort son arme de son étui attaché solidement sous son bras gauche. Il ouvre la porte menant à l’arrière-cour et sort en prenant bien soin de dissimuler ses mains armées derrière son dos.
D’un pas lent et calculé, il se dirige vers Chrystine qui se prélasse, confortablement assise dans une chaise à l’ombre du grand chêne. Il arrive, nonchalamment près d’elle, un sourire navré dessiné sur son visage durci par l’incontournable geste fatal qu’il s’apprête à accomplir. C’est tout de même déplorable de liquider une si belle femme, se surprend-il à penser.
—On ne bouge plus! Police! lui ordonne la voix de l’homme sortant de sa cachette derrière le gros tronc noueux du chêne. Jetez votre arme! Les mains en l’air, vite !
Surpris, Bruce braque son revolver en direction de l’inconnu et appuie sur la détente. Plusieurs détonations se font entendre. Bruce s’affaisse sur les genoux. Ahuri par la tournure des événements, son regard de glace se voile. Tout signe de vie disparaît de ses yeux avant même que son corps ne tombe inanimé sur le parterre.
Autrefois uniformément d’un vert tendre, le gazon est maintenant taché d’éclaboussures rougeâtres résultant de quatre perforations, suintant de l’abdomen de l’ex-agent secret.
André accourt vers le corps inerte de ce qui fut Bruce, appose ses doigts contre la jugulaire de celui-ci et dit :
—C’est fini ! Il est décédé !
Il se retourne vers Chrystine et voit avec horreur la femme couchée fac

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