MON MARI ÉTAIT UN GAY , livre ebook

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Après avoir obtenu son baccalauréat, Maxwell est envoyé par ses parents en France pour poursuivre ses études universitaires. C'est là qu'il entame une relation homosexuelle. De retour au Bénin, ses parents lui présentent Clara, une jeune femme respectueuse, qu'il épouse après quelques démarches. Une fois mariés, ils retournent ensemble en France. Cependant, Maxwell se montre distant et néglige ses devoirs conjugaux. Clara, inquiète par son comportement mystérieux, décide d'enquêter. C'est alors qu'elle découvre des images sur le téléphone de Maxwell qui révèlent sa véritable orientation sexuelle, la forçant à remettre en question leur mariage et sa vie.
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Publié par

Date de parution

01 octobre 2024

Nombre de lectures

6

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Pierre SOKENOU
MON MARI ÉTAIT UN GAY
Roman
CHAPITRE 1
Enfermée dans sa chambre, Clara venait d’entendre quelqu’un toquer. De son lit, elle a envoyé une phrase interrogative à laquelle une voix lui a répondu : « C’est moi, ta mère, viens m’ouvrir s’il te plaît ».
La vingtaine s’est levée pour aller ouvrir.
Bonjour maman, comment vas-tu ?
Je vais très bien, ma chérie. Alors, tu n’as pas cours aujourd’hui ?
Non, nous sommes en congés.
La nouvelle venue, se dirigeant vers la petite table où étaient installés plusieurs cahiers, a tiré une chaise et s’est assise.
Clara, j’ai à te dire, a-t-elle déclaré.
L’adressée, sans un mot, a tiré à son tour une chaise pour s’asseoir en face de sa mère, s’impatientant de ce que cette dernière voulait lui dire.
C’est encore la même chose…
Encore la mère de Maxwell ?
Oui, ma chérie, c’est encore elle…
Maman, je t’ai déjà dit que je ne peux pas nouer de relation avec un mec qui a peur de me faire des avances. Maxwell me connaît très bien. On se salue presque tous les jours quand il rend visite à ses parents. Il ne m’a jamais parlé de relation amoureuse si ce n’est pas de petites salutations…
Je comprends, Clara, peut-être qu’il n’a pas le temps…
Maman, arrête de le soutenir ! Tant qu’il a dutemps pour rendre visite à ses parents, ne juge pas qu’il n’en a pas pour me parler d’amour. La dernière fois que je l’ai vu, je ne voulais pas m’approcher de lui. Mais ce jour-là, j’ai fait exprès en quittant le portail pour me diriger vers la maison de son père. Collé contre sa voiture, je l’ai salué et il m’a répondu, la tête baissée dans son téléphone. Je lui ai même souhaité « bonne journée » ce jour-là et le monsieur m’a répondu : « Pareillement à toi ». Alors, pourquoi voir celle pour qui le cœur bât et être incapable de lui avouer les sentiments et affections qu’on a pour cette dernière ?! Maman, tant qu’il ne me parlera pas du mariage, lui-même, sois sûre que toutes les peines de sa mère seront vaines.
Maman Clara, fixant sa fille droit dans les yeux, manquait d’expressions. Elle soupire avant de se lever.
Ne sois pas fâchée, maman ! C’est mon cœur qui ne veut pas de cette relation.
La mère, sans ajouter un mot, s’est dirigée vers la porte. Elle tirait la porte contre elle lorsque soudain, une jeune fille s’est présentée.
Bonjour maman !
Oui, Aline, comment vas-tu ?
Je vais très bien, maman, merci, et toi ?
Ça ne va pas mais ça ira !
Plaise à Dieu.
Maman Clara a continué son chemin, laissant la nouvelle venue pénétrer dans la chambre de sa fille.
Bonjour Clara !
Oui, Aline, bonne arrivée !
Merci ! Dis, maman a quel problème ?
Je ne sais pas !
Mais c’est de ta chambre qu’elle venait de sortir non ?
Bien sûr ! T’a-t-elle dit qu’elle a un problème ?
Elle n’a pas besoin de me le dire ! En l’observant, on pressent qu’elle est submergée d’un souci !
C’est vrai, assieds-toi !
La nouvelle venue, sous l’ordre de son amie, s’est assise.
Parle-moi, je t’écoute !
Je vais te parler ! Alors dis-moi, Aline, accepterais-tu qu’un mec envoie sa mère auprès de tes parents pour te faire des avances ?
Aline, tiquant de stupéfaction, se recule un peu avant de laisser afficher un étonnement sur son front.
Je ne comprends pas ! a-t-elle dit !
Tu vas comprendre maintenant ! Supposons qu’un monsieur est tombé fan de toi et au lieu d’avoir le courage de t’en parler, il préfère plutôt envoyer sa mère auprès de ta mère pour la pousser à te convaincre de sorte que tu acceptes de sortir avec son garçon…
Comment ça ? C’est la peur ou quoi ?
Je me demande !
Et connais-tu le monsieur en question ?
Bien sûr ! Il a grandi dans le quartier avec nous et je l’appelais "grand frère” dans le quartier. Mais il fut un moment où je l’ai absenté du quartier et ses parents ont dit qu’il est allé étudier àl’étranger. Il y a quelques semaines, j’ai commencé par voir fréquemment le monsieur dans le quartier avec une grosse hollandaise…
Wouah ! Il est donc friqué !
Ce n’est pas le plus important !
Vraiment ?
Bien sûr ! À quoi vaut le mariage s’il n’ya pas la paix après tout ! Tu sais, le mariage, c’est un accord ! Si un homme est incapable de venir signer cet accord avec moi, qu’il ne pense jamais à m’avoir sous son toit.
Aline, observant sa camarade, la méconnaissait.
Tu es donc sérieuse avec ce que tu dis ?
Je suis très sérieuse ! Je me dis toujours une chose : je ne vais jamais tomber amoureuse d’un richissime qui va me prendre pour une machine que l’on peut manipuler. Je te parle en conséquence de cause.
Vraiment ?
Bien sûr ! Laisse-moi teraconter l’histoire d’une de mes tantes qui s’est fait piéger par la richesse d’un monsieur. Ma tante en question avait déjà un petit ami dans sa vie. Mais un jour, on revenait du marché quand un monsieur a garé sa voiture tout près de nous et nous a saluées. Je m’étais même imaginé que sûrement le monsieur allait quelque part et manquait d’adresse. En même temps, j’ai vu le monsieur couper le moteur de sa voiture et tout sourire, a dit à ma tante : Vous êtes charmante, vous savez ? Et automatiquement, j’ai senti que ce que voulait avancer un tel monsieur n’était pas un jeu pour enfants et je me suis retirée de la conversation. J’étais allée devant, attendant ma tante. Elle a passé plus d’une trentaine de minutes avec le monsieur ; un pur inconnu ; ce que je ne peux jamais faire de toute ma vie ! Parfois, je trouve que certaines personnes mangent par leur nez. Sinon, comment passer au-delà de dix minutes avec quelqu’un que je n’ai jamais rencontré dans ma vie. En tout cas, je l’ai attendue et elle est restée pendant longtemps avec le monsieur. Je me demandais ce qu’ils se disaient aussi longtemps. C’est après que ma tante est venue avec une grande émotion de joie. Dansant, elle m’a montré un billet de dix mille francs en me disant que les anges de Dieu l’aimaient et que l’heure de sa gloire a sonné. Je l’ai regardée un instant et lui a
demandé si elle voulait sortir avec le monsieur. Pourrais-tu imaginer ce qu’elle m’a répondu ?
Ton histoire est intéressante ; pour cela, va jusqu’au bout sans plus m’adresserde questions.
D’accord ! Elle m’a répondu que l’homme avec qui elle sortait n’a rien et qu’elle était déjà dans son plan B pour le quitter et voilà maintenant que Dieu a exaucé ses prières. Tu sais ? Je ne lui ai fait aucun reproche ! Au contraire, je lui ai souhaité bonne chance. Pas plus que quelques semaines, le monsieur est venu faire la connaissance de la famille. Je ne sais même pas ce qui en est suivi mais un beau jour, ma tante l’a rejoint. Aujourd’hui, maintenant que je suis en train de te parler, si je te dis que ma tante a déjà été tabassée plus de vingt fois par ce mec qu’elle trouvait que c’était grâce à l’amour des anges de Dieu qu’elle a rencontré le monsieur, que diras-tu ? C’est maintenant ça le mariage ? Écoute, Aline, que la richesse d’un homme ne te fasse jamais rêver le mariage car, la fin est toujours douce-amère ! Le début est doux mais la fin, attention ! Voilà pourquoi quand le monsieur vient garer sa voiture devant la maison de son père, je ne regarde même pas ça. Parce que je saisque je vais en acheter un beau jour. On dirait même que c’est pour m’influencer avec sa richesse qu’il vient presque tous les jours chez ses parents. Moi, je m’en moque.
Aline, tapant les deux mains, a sourit avant d’ajouter : « Tu es vraiment spéciale en ton genre ».
Vraiment ?
Bien sûr ! Merci quand même pour ce beau conseil. Cette histoire que tu m’as racontée au sujet de ta tante me servira tout au long de ma vie.
Merci !
Et aussitôt, le téléphone de Clara s’est mis à sonner. Elle a regardé l’écran et s’est demandé qui était-ce. Elle a décroché l’appel et pour sa sécurité, elle a activé l’option haut-parleur. Elle n’a pas immédiatement répondu.
Allô ? a répondu une voix masculine au bout du fil.
Oui allô ?
Est-ce mademoiselle Clara qui està l’appareil ?
Bien sûr ! À qui ai-je l’honneur s’il vous plaît ?
C’est Maxwell, le fils de…
Oh grand frère, vous n’avez pas besoin de vous présenter jusqu’à citer vos parents. Alors, comment allez-vous ?
Je vais très bien par la grâce de Dieu.
Je suis fière. Alors, qui vous a donné mon numéro ?
C’est ma mère qui vient de me l’apporter.
Ah, je vois !
Alors, dis donc, es-tu à la maison ?
Euh…oui, mais je suis en train de sortir.
D’accord, es-tu déjà prête pour t’en aller ?
Oh, non, j’ai d’abord de la visite.
D’accord, je vois ! Alors, dès que tu seras prête, fais-moi signe et je t’accompagnerai en voiture !
Oh, désolée, je sors avec ma camarade.
Il n’y a pas de souci ! Nous pouvons aller à trois…
Euh…je suis désolée, tonton ! J’ai beaucoup de courses, en fait ! Peut-être, la prochaine fois !
Ok, c’est comme tu veux !
Merci ! Mais s’il vous plaît, ne vous en prenez pas à moi…
Oh non, je reconnais que c’est de l’imprévu…
Merci ! Allez, portez-vous bien !
Merci, à tout à l’heure.
Clara a raccroché l’appel et a fixé sa camarade.
Ne te sous-estime jamais dans la vie, a-t-elle dit avant de se lever pour se diriger vers son armoire.
CHAPITRE 2
Le salon était calme, dégageant une odeur parfumée. Sur le divan, était assise Éliane, l’épouse de Philippe. Télécommande en main, elle suivait une chaîne télévisée. Elle était tellement concentrée sur l’écran téléviseur si bien qu’elle n’a pas entendu la sonnerie sonner. Elle continuait de suivre la télévision lorsqu’une seconde fois, la sonnerie a retenti. Se levant, elle s’est dirigée vers la cour pour aller ouvrir.
Oh, tonton, bonne arrivée ! a-t-elle dit.
Merci, ma chère, comment vas-tu ?
Je vais très bien, merci ! Comment se porte ma copine ?
Elle va très bien.
L’étrangeret la dame, marchant vers l’immeuble, parlaient.
Est-ce qu’il est là ?
Bien sûr ! a répondu Éliane.
Au bout de quelques minutes, ils sont arrivés au salon.
Assieds-toi, j’irai l’appeler.
Le nouveau venu, sous l’ordre de la jeune femme, s’est assis, croisant les deux pieds. Dans l’espoir de nourrir ses yeux, il les a fixés sur l’écran et à son tour, avait commencé par suivre les scénarii qui se produisaient sur la chaîne "Novelas". Pas plus que quelques
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