Mon fils était scout , livre ebook
125
pages
Français
Ebooks
2024
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Publié par
Date de parution
01 septembre 2024
Nombre de lectures
6
EAN13
9782492035470
Langue
Français
Fatou Kiné Sène signe ici un récit de vie poignant, narré à la 3e personne.
La vie de Siga Ndébane nous est contée par le menu. On voit les plis et les replis d’une existence loin d’être tranquille. A peine sortie de l’adolescence, la voici sur le chemin de l’émigration. A la joie de retrouver, dans la lointaine Corée du Sud, un mari très aimant au début, se mêlent les affres de l’éloignement, la douleur qui se fait bonheur quand l’enfant parait mais aussi le chagrin d’un amour absent … Tout nous est révélé et décrit dans un rythme entrainant avec les couleurs d’une fresque réaliste. On y apprend, en s’intéressant à la vie des Coréens, que ces derniers partagent avec nous Africains quelques codes de valeurs sociales essentielles.
Les problèmes de l’émigration, la cohabitation harmonieuse entre chrétiens et musulmans du Sénégal … On passe de thème en thème en suivant les pérégrinations de Siga Ndébane, le personnage principal.
Le lecteur est tenu en haleine jusqu’au bout O ! La longue complainte d’une mère qui a subitement perdu son enfant dans des conditions non encore élucidées. Do, le fils de Siga était un scout … Prions qu’il soit reçu au paradis s’il n’y est déjà.
Si l’auteure de ce livre est une inconditionnelle de Mariama Ba dont le chef-d’œuvre ‘’Une si longue lettre’’ est son livre de chevet, elle ne la suit pas toujours dans son schéma narratif à dominante linéaire. Ici le style adopté porte l’originalité d’une narratrice tantôt naïve ou volontairement ambiguë, tantôt habile ou rusée. On se perd dans le dédale situé entre fiction et autobiographie. Mon fils était scout nous transporte, par un glissement subtil, suivant des va et vient fréquents, entre le passé et le présent. L’auteure utilise, par un phrasé simple mais captivant, des mots qui secouent notre sensibilité souvent endormie par la quotidienneté … Principale de collège, Fatou Kiné Sène semble s’dresser aussi bien aux adultes qu’aux élèves. En effet, le niveau de langue qu’elle emploie facilite la lecture de son livre même pour des esprits jeunes.
BRAVO Madame !
L’éditeur
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La vie de Siga Ndébane nous est contée par le menu. On voit les plis et les replis d’une existence loin d’être tranquille. A peine sortie de l’adolescence, la voici sur le chemin de l’émigration. A la joie de retrouver, dans la lointaine Corée du Sud, un mari très aimant au début, se mêlent les affres de l’éloignement, la douleur qui se fait bonheur quand l’enfant parait mais aussi le chagrin d’un amour absent … Tout nous est révélé et décrit dans un rythme entrainant avec les couleurs d’une fresque réaliste. On y apprend, en s’intéressant à la vie des Coréens, que ces derniers partagent avec nous Africains quelques codes de valeurs sociales essentielles.
Les problèmes de l’émigration, la cohabitation harmonieuse entre chrétiens et musulmans du Sénégal … On passe de thème en thème en suivant les pérégrinations de Siga Ndébane, le personnage principal.
Le lecteur est tenu en haleine jusqu’au bout O ! La longue complainte d’une mère qui a subitement perdu son enfant dans des conditions non encore élucidées. Do, le fils de Siga était un scout … Prions qu’il soit reçu au paradis s’il n’y est déjà.
Si l’auteure de ce livre est une inconditionnelle de Mariama Ba dont le chef-d’œuvre ‘’Une si longue lettre’’ est son livre de chevet, elle ne la suit pas toujours dans son schéma narratif à dominante linéaire. Ici le style adopté porte l’originalité d’une narratrice tantôt naïve ou volontairement ambiguë, tantôt habile ou rusée. On se perd dans le dédale situé entre fiction et autobiographie. Mon fils était scout nous transporte, par un glissement subtil, suivant des va et vient fréquents, entre le passé et le présent. L’auteure utilise, par un phrasé simple mais captivant, des mots qui secouent notre sensibilité souvent endormie par la quotidienneté … Principale de collège, Fatou Kiné Sène semble s’dresser aussi bien aux adultes qu’aux élèves. En effet, le niveau de langue qu’elle emploie facilite la lecture de son livre même pour des esprits jeunes.
BRAVO Madame !
L’éditeur
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Mon fils était scout
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Tous droits réservés pour tous pays copyright Les Editions SEGUIMA Malika Plage / Dakar / Sénégal Site web : www.seguima-vision.com Email : seguimaeditions@gmail.com Tel / WhatsApp : + 221 78 545 69 03
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Fatou Kiné SeckMon fils était scoutRomanLes Editions SEGUIMA
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DEDICACE Je dédie cette œuvre:
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A mon feu père Amassamba Sène qui n’a ménagé aucun effort pour la réussite de ses enfants. Après les sacrifices multiformes, mon père a été rappelé à Dieu bien avant la réussite de ses enfants. Que Dieu lui accorde sa miséricorde, Amen.
A ma mère Anne Marie, pour l’amour maternel sans limite.
A mes chers enfants Geneviève et feu Dominique Diouf. Que le tout puissant lui accorde sa miséricorde.
REMERCIEMENTS
J’adresse mes remerciements à mon jeune frère Lafatim Goraa Ndeeraan et à toute ma lignée patrilinéaire. "Mbiin Jaraaf Mang Siga", les illustres Diaraf du Sine, particulièrement aux enfants de Amassamba et de Wagane qui sont toujours disponibles pour la réussite de mes projets. La famille Diogomaye n’est pas en reste car elle occupe une place importante dans ma vie. Aussi, j’exprime ma gratitude à mes collaborateurs du COCEF (Collectif des Chefs d’établissements de Fatick) et du SAO (Secteur d’Académie et d’Orientation).
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PREFACEDepuis très longtemps, nous attendions impatiemment la publication d’une œuvre de Fatou Kine Sène. Voilà qu’elle nous présente son manuscrit intituléMon fils était scoutqui retrace la vie de Siga Ndébane, une mère traumatisée par la mort imminente de son unique petit garçon.
Un texte poignant qui révèle la perte d’un être cher, un enfant dont le regard pétillait d’espoir.
Dans ce livre composé de dix-huit chapitres, Fatou Kine filtre goutte à goutte les moments de joie et de peine, les évènements que Siga, personnage principal, a vécus avec son petit garçon avant qu’il ne la quitte. Aussi, l’auteure reflète-t-elle à travers ces chapitres l’imprécation, la violence, le racisme, l’injustice, la méchanceté,et d’autres actes inhumains qui ponctuent notre vie de tous les jours.
Le désespoir, la tristesse, l’angoisse, la lypémanie… Tout est dans cet ouvrage.
Connaissant l’auteure et son vécu, je ne peux m’empêcher de me poser l’inévitable question: «Mon enfant était scout, est-ce une fiction ou une autobiographie ? »
Lafatime Gora Ndeeraan
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CHAPITRE I : LES ETUDES DE SIGA Petite collégienne, Siga Ndébane Sène aimait bien son collège situé non loin du bras de mer mythique habité par Mam Mindis, le génie protecteur de Fatick. Chaque matin, elle se dirigeait vers ce modeste temple du savoir. Mal réveillée, la brise matinale lui caressait le visage pour le dégriser. Ce prestigieux collègedu Sine dont l’encadrement pédagogique était d’une rigueur avérée le marquera toute sa vie. L’établissement se situait au bord du bras de mer du même nom : Le Sine. Siga avait eu des professeurs chevronnés, des frères du saint Gabriel alliant études et religion chrétienne pour que les africains épousent la civilisation occidentale. Hommage de passage à tous les frères du saint Gabriel, en un mot à tous ces religieux ; prêtres, sœurs, frères véritables soldats du Christ soignant tout le monde en ces périodes d’épidémies, confondant chrétiens et musulmans car ces noirs étaient victimes de la colonisation, démunis en ces années pendant lesquelles les pluies devenaient de plus en plus rares.
Les récoltes devenaient insuffisantes et dès le mois de juillet ; les greniers étaient vides. Ainsi les prêtres blancs se transformaient en véritables nourriciers de ces populations tenaillées par la faim. Grâce aux dons reçus de leurs frères des pays occidentaux.
Dans leurs écoles en brousse, ils offraient des dons en nourriture : blé, sorgho, lait en poudre, pots de
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conserve, habits, chaussures ... Au Sénégal, les écoles privées catholiques appartiennent aux églises. Dans ces écoles, on ne badine pas avec l’instruction. Ce qui fait que tous les riches mettent leurs enfants dans ces écoles. Pour l’éducation occidentale? La qualité de l’enseignement dispensé ou le sérieux des enseignants?
La direction de ce collège, pour récompenser ses meilleurs élèves, organisait,avec l’appui des partenaires français, un voyage à Montoir de Bretagne tous les deux ans ; visites de sites de grande renommée comme la tour Effel, les Champs Elysées, la Senne ainsi que beaucoup de lieux historiques comme La Guérande, une ville médiévale, des prairies et des fermes qui fascinèrent la petite sine-sine. Le système de jumelage a permis de sceller des amitiés qui ont su résister aux vicissitudes du temps. Etl’année suivante, les correspondants français sont venus rencontrer les élèves du Sine. La correspondante de Sigas’appelait Christelle Turpin. Elle avait effectué le voyage vers Fatick puis, elle reçut Siga à Montoir De Bretagne.
Ce fut un séjour inoubliable, Oh ! La France, quel beau pays! C’était en un mois de mars. Le printemps pointait à l’horizon. De belles prairies s’étendaient à perte de vue. Le paysage était beau à voir. Le pont de Saint Nazaire, quelle merveille ! O quel fruit de l’intellig! Lence humaine ’avenue des Champs Elysées et la Tour Effel émerveillèrent les petits
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