MA FEMME, PORTÉE DISPARUE , livre ebook

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Un dimanche matin, sur la route de l'église, Marthe, épouse aimante et servante de Dieu, disparaît sans laisser de trace. Elle voulait aider un mendiant, et soudain, elle n'est plus là. Son mari, Oscar, est laissé dans l'incrédulité et la désespérance. Le couple, jusqu'alors sans problème, se retrouve au centre de l'attention médiatique. Les policiers lancent une enquête, mais face à l'absence de pistes et de corps, l'affaire est classée sans solution. Les soupçons de mysticisme et de sorcellerie émergent. Deux ans passent, et la famille d'Oscar tente de panser la blessure béante laissée par la disparition de Marthe. Mais un coup de fil suspect réveille les oldemons et plonge Oscar dans une crise psychologique. Où est passée Marthe ? Qu'est-il arrivé à cette femme aimante et dévouée ? La recherche de vérité va conduire Oscar et sa famille dans un labyrinthe de questions et de doutes. MA FEMME, PORTÉE DISPARUE est un roman qui explore les profondeurs de la nature humaine, confrontant le lecteur à l'inexplicable et au mystère.
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Publié par

Date de parution

01 novembre 2024

Nombre de lectures

286

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

1
ROMAN MA FEMME, PORTÉE DISPARUE Suivi de trois autres mini romans (les nouvelles) intitulés :Unis pour la vie et la mort,Juste besoin d’amouretUn Mbenguiste mystérieux à Noël. Ceci pour remercier tous ceux et celles qui me lisent sur Youscribe. Vous allez vous régaler.
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AUTEURE : EDEN TCHAGNAweb écrivaine, journalist, copywriter professionnel, maitresse de cérémonie
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Bris:Papa ? Mais où est passée maman ?? Moi:Humm en mission fiston ! Bris:Mais c’est la même chose que tu nous dis tout le temps à Junior et à moi et voilà maintenant deux ans on n’a ni parlé avec elle au téléphone ni eu de ses nouvellesMoi:Bris écoute moi s’il te plait: Tu es l’ainé de cette famille et tu te dois de protéger ton petit frère Junior ! Je sais que maman vous manque, elle me manque aussi, mais soyez seulement patient tout comme moi et tout s’arrangera avec l’aide du Seigneur. OK?Bris:OK papa, c’est noté ! Mais tu me promets quand même que s’il advient qu’elle t’appelle tu nous passeras le téléphone ? Moi:Promis Fiston… Cette même question que me posait mon fils de sept ans me mettait tout le temps dans l’embarras, dans une situation inextricable. Comment allais-je faire pour leur expliquer ce que moi-même je ne parvenais pas à saisir? C’était tout simplement un sacde nœuds difficile, très difficile à démêler ! Était-ce un mirage ? Un rêve ? Un théâtre ? Non rien de cela !C’était la réalité, aussi métaphysique qu'elle semble. Je fus le témoin oculaire de la scène. Cette scène aussi rocambolesque, cette scène qui sans jamais le souhaiter a
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braqué les feux des projecteurs sur ma famille. Car mon histoire « celle de ma femme » a faitcouler l’encre de tous les médias, pourtant très paisible et calme était notre vie. Il a fallu que je sois profondément englouti dans un épanchement de gentillesse et d’amour envers ma femme pour transformer ma vie entière en zocchièdre dans lequel ma famille ne retrouvait plus son identité. Pourquoi moi ? Marthe où es-tu ?? J’ai toujours pris la vie dans sa simplicité et sa beauté. Quand l’occasion se présentait, je n’hésitais guère à venir en aide à mon semblable ; surtout que ma philosophie de vie était : «tout est vanité, lorsque l’on a l’occasion de soulager le mal de l’autre, d’y apporter une goutte de bétadine, pourquoi ne pas le faire plutôt que de le laisser souffrir ou mourir? » Je m’étais battu dure dans la vie au point d’en sortir un grand marchand et être cupide n’a jamais été mon fort, j’avais la main toute légère. Le problème de l’autre me préoccupait plus que les miens : ce qui me donna un pseudonyme àMendong(l’un des quartiers de Yaoundé) où je logeais avec ma famille. Tous m’appelaient PapaDonné-Donné.  Ma femme par rapport à moi était plus méfiante, mais à force de la conseiller et de la mouler convenablement, elle finit par épouser ma philosophie. Je sais que c’est à cause de moi en gros que j’endure ce qui arrive aujourd’hui à ma famille. Je paye le prix de ma bonté de cœur, de ma gentille envers mon alter ego; au lieu que ce soit moi le condamné, c’est plutôt à ma tendre épouse, la mère de mes deux champions : Bris,
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sept ans et Junior cinq ans que cela arrive. Tout cela est de ma faute, comment je n’ai rien vu venir? Pourquoi n’ai-je pas écouté ma femme ? Pourtant, les vieillards de mon village nous disaient de toujours prêter une oreille attentive à tout ce que la femme dit surtout lorsqu’elle conseille, car à 60% c’estun message divin qu’elle essaye de transmettre. « Le bon Dieu », serait une femme? je n’en sais rien, mais je commence à croire que oui, car on a beau les considérer comme le sexe faible, mais en matière de conseils, elles sont des ressources de qualité et intarissables ; surtout lorsqu’elles nous parlent sérieusement avec un cœur pur et ouvert. Aujourd’hui, j’ai 34 anset je continue de regretter de ne l’avoir pas écouté surtout lorsqu’elle me racontait de ces histoires surnaturelles qu’elle a eu à voir et en échapper de justesse. J’ai grandi dans un univers où mon cerveau réfutait toutes sortes d’histoire hors du commun : les affaires de « mort mystique », « Se laver au village pour éviter la malédiction » «bloquer l’avenir de quelqu’unen» ou encore « lever l’intelligence de quelqu’un» …le tour ci de mes propres yeux, je Mais fus Thomas. Mince ! Marthe mon amour ? Dis-nous où tu es et ce que tu fais. Deux années passées, je n’ai pas de tes nouvelles.Tu m’as laissé avec un bébé de trois ans et un petit enfant de 5 ans. Aujourd’hui ils ont un peu pris de l’âge et je ne sais toujours pas si tu es en vie ou pas. Tout ce que je sais, c’est que ces histoires métaphysiques que ma femme me comptait parfois étaient réelles ! Asch le monde est méchant, certains
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hommes naissent avec le gène de la méchanceté et se plaisent à faire du mal aux gens innocents et sans défense.  Je me rappelle de la nuit où ma femme rentra épeurée, essoufflée et vraiment exténuée. Elle rentrait à trois heures d’une boite de nuitde la place avec son frère, car ce dernier avait décidé d’y célébrer son anniversaire. C’était un homme qui aimait trop la vie et avait insisté que ma femme soit présente pour faire le discours avant de partir si elle le voulait. Quant à moi, je décidai ce soir de l’accompagner et retourner rester avec les enfants à la maison. Elle rentra ce soir plus tôt que prévue et me compta son aventure surnaturelle, je pris son histoire au sérieux : Marthe:Chéri, j’ai échappé belle ce soir je t’assure. C’estpourquoi je déteste les boites de nuit. Si je suis encore là c’est grâce à Dieu. Moi:Calme-toi et raconte-moi tout ma reine ! Pourquoi trembles-tu ? Tu es rentrée seule ??? Marthe:Humm Oscar à vrai dire nor ? La nuit tous les chats sont gris vrai de vrai ! La vie de la nuit est compliquée, c’est un monde secret, ésotérique même comme tu as tendance à réfuter cela. Moi:Humm qui y’a-t-il?
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Marthe:J’ai dansé avec un mort figures-toi ! Moi: (Je fis un rire homérique avant de continuer)Marthe s’il te plait hein! Hahaha bon comment as-tu fait pour savoir que c’était un mort. Marthe:Une fois la danse achevée, je suis sortie pour prendre un peu d’air au dehors et il m’accompagnât. À l’entrée de la Boite de nuit, lui étant à côté de moi, j’ai remarqué qu’il évitait le miroir et sans réfléchir, je fixai la glace et je ne vis pas son reflet. J’eus la peur de ma vie et j’ai fuis pour rentrer à la maison après je ne sais plus trop ce qui s’est passé, j’ai dû emprunter un taxi qui m’a laissé ici. Le truc c’est que je ne me rappelle plus bien, mais je suis étonnée d’être arrivé à 3 heures, je devais être ici plus tôt, car j’ai quitté la boite vers minuit passée. Moi:Cela n’explique rien calmes-toi d’abord et reprend ton souffle. C’est juste que tu es trop méfiante c’est tout. Dans quel monde les morts se lèvent et partent en boite de nuit danser ? Ahnn oui ! Certainement dans le monde des séries Supernatural ou Ghost Whisperer hein, car ici on vit la réalité. Tu comprends nor ? Je dis bien RÉALITÉ, tu as dû mal voir et tes idées se mélangent, cela m’arrive souvent; Marthe:Je savais que tu n’allais pas me croire, j’ai compris. Je vais aller me coucher.
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Quelques semaines plus tard, je constatai qu’après cette étape ma femme se comportait bizarrement, mais je n’y prêtai pas attention, car j’étais persuadé que cela faisait partie des chapitres de ses caprices. Un beau dimanche, le jour se leva d’une façonspéciale. Le soleil frappa les fenêtres de notre chambre. Je me dirigeai pour les ouvrir et je vis les couleurs du ciel qui était des plus belles, des volutes de nuages fins tourbillonnaient, poussés par une bise qui caressa ma peau. C’était vraiment magnifique ! Mon épouse déjà debout, faisait le petit-déjeuner des enfants, car elle devait se rendre à l’église comme à l’accoutumer. La nounou faisait prendre son bain à Junior. Nous étions bien dimanche ! Jen’oublierai jamais ce jour, car c’est depuis sa sortie de la maison qu’elle n’est plus jamais revenue jusqu’à présent. Ce jour-là, elle me demanda de l’accompagner, mais j’avais déjà un rendez-vous avec un investisseur. Peut-être si je l’avais fait j’aurais pu éviter cette situation invraisemblable. Moi:Chérie je promets qu’à la sortie de l’église je serai là. C’est promis!! Tu me feras juste signe. Marthe:Donné-DonnéOK ça marche mon chéri . On éclata ensemble de rire et elle vint m’embrasser passionnément, curieux ! Pas comme d’habitude. Un peu comme si elle savait qu’elle ne reviendrait plus.
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Quelques minutes après, alors que je m’apprêtais à démarrer ma voiture pour honorer à mon rendez-vous avec mon investisseur, mon téléphone sonna et c’était ma femme. Très surpris étais-je, je pris l’appelle qui détruisit ma vie tout entière. Moi:Mais ché……Marthe:S’il te plait arrive toute suite au premier carrefour qui mène à l’église, j’y suis avec un fou.Me lança-t-elle avec une voix blanche. Moi:Pardon ? Explique-moi plus calmement, qu’est-ce qui ne va pas. Marthe:Chéri pardon vient je n’arrive plus à faire un pas, c’est comme si je suis paralysée et le fou à mes côtés vient de donner une condition pour pouvoir me libérer. Moi:Hein ? Marthe:Il demandait de l’aide avec une assiette à main ! J’y ai mis la somme de 500 FCFA dans son assiette et lorsque je me tourne pour partir, je me rends compte que je n’arrive plus à faire un pas. Je suis là devant lui, paralysée.
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