Les Revers d'Amina , livre ebook

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Date de parution

01 mai 2024

Nombre de lectures

1

EAN13

9791220375085

Langue

Français

HASSAN NANG-OULDE MALLOUM LES REVERS D’AMINAPRÉFACE DE SOKOTO ABAKAR ALIFA, écrivain.
GUIGUESS EDITIONS
© Guiguess EditionsHassan Nang-ouldé Malloum
ISBN: 978-9956-632-06-0
Le code de la propriété intellectuelle n‟autorisant aux termes des paragraphes2 et 3 de l‟articleL.122-5, d‟une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l‟usage privé du copiste et non destinées à uneutilisation collective et, d‟autre part, sous réserve du nom de l‟auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d‟information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l‟auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. Guiguess Editions, 2023 Couverture & intérieur : Mme. Djomeni, M. Sokoto Alifa Abakar, Dr. Teuboké Nestor, M. Malama Moïse, Dr. Bamniram Augustin, Mme. Keumeni Thérèse Vidane, Dr. Mabard Abdias et M. Gaya Esau © Getty Images et Sokoto/Hassan Les éditions Guiguess GAYA ESAU - éditeur Face l‟hôtel de ville de Moulvoudaye, Moulvoudaye –EN-CM Moulvoudaye, Cameroun Email :guiguesseditions@gmail.comSite Web :www.guiguesseditions.wordpress.com
ii
REMERCIEMENT Vivre c'est être accompagné dans le bon comme dans le mauvais. J'ai appris tant de choses dans cette vie avec vous, mon entourage. Ces choses sont sans doute toutes constructives et bien fondées. Le respect, l'amour et le pardon sont considérés pour tant d'entre nous comme une étape quotidienne de notre existence. Votre présence autour de moi n'a jamais été vaine... Une pensée spéciale à l'écrivain SOKOTO ABAKAR ALIFA pour son sens large de compréhension et de son aide sans faille pour la finition de cet écrit et de sa préface, cet homme aux qualités rares et exceptionnelles. Que chacun reçoive mes remerciements les plus distingués.Un merci spécial à tous mes sœurs et frères. À ma femme, à mon amie A.I.B, à FOTOR HAMADO MAHAMOUT, à NERAMBAYE DJEGOUSSOU GISÈLE et à MBAÏDJIGUM DEJBEGOTO Salomon, à mon cadet et aîné de plume AMINE BADJOURY ABBANOU, tous, pour leur soutien sans faille pour la réussite de ce présent roman.
iii
DÉDICACE
Dédicace spéciale à mes parents NANG-OULDÉ MALLOUM et DAMBODJE LAOKOLÉ. À mes chères marâtres MAÏMOUNA MOUSSA et HALIMÉ ZAKARIA. Mais aussi et surtout à ma princesse fille FATIMÉ MALA HASSAN NANG-OULDÉ qui, reste ma principale raison d‟existence.Les mots ne peuvent dire tout ce que je souhaite de bon à votre égard témoignant ainsi votre gratitude à faire de moi ce que je suis. Vous êtes ma raison d'être et de tout le combat que j'engage ici-bas. Recevez avec tout mon respect et amour mes sincères remerciements pour tous les efforts consentis pour faire de moi un garçon instruit et éduqué. Que le tout puissant Allah vous bénisse et qu'il vous accorde une longue vie.
iv
PREFACE  Aux lecteurs et lectrices. «Les revers d‟Amina» est un roman dans lequel se disent bien de choses à propos du mariage appelé, en arabe, « amchilini » qui signifie littéralement : « prenez-moi ». Cette forme de mariage est pratiquée au Tchad, mais pas dans toutes les communautés. A notre connaissance, elle se pratique dans le Guéra et dans le Baguirmi; mais il n‟est pas exclu qu‟elle se pratique dans d‟autres régions que nous ignorons, que ce soit au Tchad ou dans d‟autres pays; toute chose qui pourrait donner de la force à la théorie des mêmes causes qui engendrent les mêmes effets. La question qu'un certain nombre de gens ont l'habitude de se poser est la suivante : « est-ce que ce mariage aura des conséquences heureuses sur la vie des mariés ? » Ce livre, écrit par Hassan Nang-ouldé Malloum, jeune auteur de son Etat, a pour but de projeter un faisceau de lumière sur cette question maritale. En effet, en tantqu'union sacrée entre l‟homme et la femme, le mariage, quelle que soit sa formule, est considéré, par la communauté qui l'adopte, comme une bénédiction divine ; de ce fait, il revêt une importance capitale pour la régulation de la vie communautaire dans les sociétés humaines ; du moins, c'est ce que nous pourrions en dire. Mais, il n'en demeure pas moins que beaucoup de filles, même dans certaines communautés tchadiennes, souffrent de cette pratique eu égard à l'organisation de la cérémonie du choix nuptial qui n'est pas du ressort des intéressés directs, mais de celui de leurs parents, et ceci souvent, lorsque ces parents le font en ignorant les règles régissant le mariage édictées par les religions que pratiquent leurs communautés. Ce livre, interpelle toute la société, mais en indexant plus particulièrement les parents pour que ces derniers puissent prendre la peine de bien s'imprégner de v
toutes les lois communautaires et étatiques relatives au mariage afin d'éviter à leurs progénitures, des unions où ils sont obligés de mener une vie conjugale dépressive et angoissante ; une vie conjugale d'enfer, pourrait-t-on dire ; car, il est presqu'une vérité générale qu‟un meilleur mariage repose nécessairement sur le respect des préceptes divins, avec le contentement des principaux concernés que sont : la fille et le garçon, qui sont appelés à fonder un foyer. Il n'est plus besoin de démontrer que le mariage concerne les deux conjoints, sans oublier les enfants qui naîtront de cette union, dont il faudra veiller à ne pas hypothéquer l'avenir à cause d'un foyer fondé sur du sable mouvant. D'où la nécessité de faire très attention pour ne pas parier sur un mauvais cheval à ce sujet. Ce livre, très riche en informations, enseignements et orientations, mérite d'être lu et relu afin d'en découvrir la substantifique moelle et d'en tirer le meilleur profit possible, ne serait-ce que pour la culture générale de soi. Fait à N‟Djamena, le 01 janvier 2023SOKOTO ABAKAR ALIFA, écrivain tchadien. Téléphone : +23566100128 Email : sokotoabakaralifa@gmail.com
vi
Première partie 7
1 Dans la cour de l‟école, un certain nombre d'apprenants s‟agitent, causent, bavardent, ricanent et sautillent de joie.Maisaussi, on observe du mécontentement sur les visages crispés de certains d‟entre eux traduisant la fatigue et la faim. Ce sont certainement des élèves de certaines classes, en devoirs ou encompositions, les premiers à remettre leurs copies, qui attendentque la cloche sonne la fin des cours de la mi-journée avant dequitter la cour pour rentrer chez eux. Devant le portail de l‟établissement, un groupe de parents, assis,certainssur leurs motos, d'autres dans leurs voitures, attendent de ramener leurs enfants à la maison. Trois élèves, deux garçons et une fille, le sac d'écolier àla main gauche, surgissent, simultanément, de trois classes différentes et courent à toutes jambes vers un arbre, planté au milieu de la cour. A une des branches de cet arbre, pend une jante de voiture dont la rouille trahit le nombre de saisons passées à cet endroit et les cabosses, la rudesse avec laquelle elle est traitée. La fille arrive la première, se saisit d'une petite barre de fer posée dans le creux du petit manège et, en prenant chaque fois un élan, assène, de toutes ses forces, trois ou quatre coups rapides audit petit manège, repose la petite barre de fer à sa place, se retourne prestement vers les deux garçons et, le pouce droit pointé au bout de son nez, agite les quatre autres doigts en ricanant ; juste un pied-de-nez voulant leur dire : "J'ai gagné ...!" Les garçons, faisant semblant d'être fâchés, la chargent en disant : "D'accord ! Mais attends et tu sauras qui est le plusfort...!"La fille se débine et une folle course-poursuite s'engage en direction du portail de la cour du lycée. Juste à l'entrée de l'établissement, une voiture luxueuse est garée, moteur en marche, portière arrière grande-ouverte, chauffeur bien positionné au volant. La fille saute dans la
8
voiture en refermant automatiquement la portière. La voiture démarre aussitôt entrombe etl‟on voit, à travers la vitre légèrement fumée, les mains de la fille qui s'agitent pour dire : “au revoir...!” à ses poursuivants.En un clin d‟œil, la voiture disparait derrière une trainée de fumée écarlate émanant de ses deux tuyaux d'échappement. Les deux garçons, s'avouant définitivement vaincus s'éloignent en marchant, visiblement essoufflés. Peut-être rentrent-t-ils à pieds, faute d‟autresmoyens de déplacement ou parce qu'ils n'habitent pas si loin de là. Le „‟kidnappeur‟‟ de leur camarade, c'est le père de la fille, ou peut-être sonchauffeur, venu la chercher qui, àforce d‟habitude, s'est prêtéau jeu des enfants. Dès le retentissement de la cloche, une marée d'élèves, surgissant de toutes les classes, se répand dans la cour puis se meut vers le portail tel les eaux d'un fleuve en crue prêtes à briser les berges. Les plus petits se bousculent pour sortir en premiers et courent, pressés de rejoindre leurs parents venus les chercher, tandis que patiemment, les plus grands attendent puis sortent après et marchent avec précaution, de peur de se faire piétiner ou de se faire salir l‟uniforme. Amina, la fille qui avait sauté dans la voiture, n‟a pas eu le temps de dire au revoir à sa camarade Falmata qui, elle, attendait de sortir en même temps que les autres élèves, après le son de la cloche. Tous ces divers mouvements grouillants, observés du ciel, offrent le spectacle fabuleux des divers courants qui agitent un fleuve torrentiel et, en quelques minutes seulement, la marée humaine s'évapore etle lycée ne présente plus que la peinture pittoresque d'un vaste désert sans âme. Les 15 ans révolus, Amina est une fille issue d‟une famille très riche. Elle est en classe de 3ème. Elle est le point de mire de son lycée, le "Temple du Savoir" de Sato, une commune provinciale située à cent cinquante kilomètres de la capitale,N‟Djamena. Elle est la plus jeune des filles de sa classe, mais la plus intelligente et la plus mignonne. Ses camarades l‟appellent affectueusement : « LA FAMEUSE». 9
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