LA VENGEANCE DE L’HOMME QU’ELLE AIME , livre ebook

220

pages

Français

Ebooks

2024

Écrit par
ZEINABOU AHMADOU TOUNKARA

Publié par
Prostyle Editions

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Publié par

Prostyle Editions

Date de parution

01 août 2024

Nombre de lectures

EAN13

9789995278759

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Suite à des faits graves, Badji fut obligée de finir sa scolarité en pensionnat. Elle rêva de grands projets avec Yacine, son voisin et amoureux secret, parti à l’étranger pour parfaire ses études supérieures. Quelle ne fut pas la déconvenue de la jeune femme quand, à son retour, il l’ignora ostensiblement pour déclarer sa flamme à sa cadette qu’il envisagea d’épouser en grandes pompes. Pourtant ! Pourtant, il ne l’avait point oubliée. Il était encore plus irrévocablement épris d’elle qu’avant son voyage mais il a appris « les faits » et entreprit sa vengeance par une série d’actions machiavéliques. Mais à dix jours de son mariage, Yacine va surprendre une dispute qui va lui dévoiler une incroyable vérité sur les « faits » qu’il reprochait tant à l’élue de son cœur..

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Date de parution

01 août 2024

Nombre de lectures

EAN13

9789995278759

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

LA VENGEANCE DE L’HOMME QU’ELLE AIME

ZeïnabouAhmadou Tounkara

LA VENGEANCE DE L’HOMME QU’ELLE AIME

ROMAN

ISBN : 978-99952-78-75-9 © Prostyle Editions, Bamako, août 2024 Tous droits réservés. Siège social, Sotuba Aci, Bamako/Mali Email : prostyleeditions7@gmail.com Tel : (223) 73 46 56 06 / 60 38 06 32 Dépôt légal, Bibliothèque Nationale du Mali 2024. Mise en page et couverture : Sory Ibrahima Mallé Achevé d’imprimer au Mali par Prostyle Éditions, en août 2024. Dépôt légal : août 2024.

Du même auteur

-La vengeance de l’homme qu’elle aime, Prostyle août 2024 -Le RASTAMAN qui en savait TROP, Prostyle octobre 2023 -Le Joker -Le randonneur (nouvelle) -L’arrangement -Parrain -Le Crépuscule des Agnelles -Romance secrète à Tohell-Land -La caméléonne (nouvelle).

La vengeance de l’homme qu’elle aime

La déculottée au procès

**** - Après avoir analysé les éléments de preuves, la Cour donne raison au plaignant et condamne Mme Badji Ma ga à ï restituer… Et clap ! Un seul clap sec, terrible aux oreilles de Badji. Le petit marteau du juge venait de sceller la décision lapidaire qu’il venait d’énoncer à haute et intelligible voix. La foudre Yombolba vient de remporter son challenge. La « torpille » Yombolba vient d’ajouter une nouvelle victoire à son palmarès déjà incroyable et innumérable. Il n’a pas failli à sa réputation. Avec une maîtrise inouïe, il avait écrasé les arguments du camp adverse en un piteux amas de prétentions effrontées, éhontées, revanchardes, aigries, vindicatives. Les qualicatifs les plus durs ont été insidieusement utilisés au cours de son plaidoyer concis, tranchant, acerbe qu’il avait appuyé avec des dates, des factures, des témoignages écrits et des documents bancaires dont l’existence et l’authenticité furent une découverte pour Badji ! Tassée sur sa chaise, la jeune femme suivait les gestes de la « torpille » qui replaçait ses ignobles papiers, tout en acceptant les poignées de mains, les félicitations de ses collègues, de son client et des soutiens de celui-ci. Tous étaient plus que ravis de son travail, de ce résultat inespéré ! Ils riaient, se donnaient des accolades avec des tapes dans le dos et parlaient bruyamment mais aucun n’eut le culot de jeter un regard triomphal sur Badji, assise au premier rang, près de son avocat tout recoquillé, par la honte, d’une telle déculottée. La salle se vida rapidement et un sourd bruit attira l’attention de la jeune femme qui vit sa mère, toute effondrée. Elle avait arraché son foulard en pagne Wax

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ZeïnabouAhmadou Tounkara

brodé et s’en bâillonnait alors que ses épaules étaient secouées par les pleurs. Le grand foulard tissé qui les recouvrait, au cours du procès, était tombé sous sa chaise et Badji vit son amie Sayon qui tentait de la consoler. Ce spectacle la fouetta et elle se redressa d’un coup. - Je suis désolé, tellement Badji ! soufa Inoussa. - C’est bon, tu as vraiment bien présenté mon dossier, seulement… - Seulement je ne m’attendais pas à être confronté à la « torpille » ! En une demi-heure, il a réussi à te faire passer pour une vénale usurpatrice et moi un petit magouilleur d’avocaillon qui ne connaissait même pas le numéro de mon dossier ! Je le connais pourtant du bout des doigts ! Je peux citer toutes les pièces, page par page, les yeux fermés et alors… on fera appel ! On ne va se laisser plumer ainsi… Malgré elle, Badji ne put réprimer un mouvement de commisération. Tout en secouant la tête, elle enferma les mains tremblantes du jeune avocat entre les siennes et le regarda droit dans les yeux : - Remettons cette question pour plus tard, Inoussa ! Je vais m’occuper de maman, elle est en pire état que toi ! - Oh mon Dieu ! Je suis vraiment désolé, Madame la Directrice ! cria-t-il. Il vit Badji qui se fonçait vers sa mère à laquelle Sayon tentait de donner bonne contenance. Sans trop échanger, elles arrivèrent à lui nouer son foulard sur la tête, à draper dignement son second autour des épaules tout en lui tamponnant le visage. Le maquillage avait coulé et son nez lâchait de la morve. Badji passa le bras autour de sa taille et Sayon s’empara de son sac de grande dame. Les trois femmes s’étaient coquettement mises et l’issu du procès fut une bombe. Elles étaient si certaines de le gagner qu’elles en avaient plaisanté dans le véhicule. Elles étaient tellement certaines que cette confrontation serait juste

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