LA CHUTE DE FAMA L’insondable est le chemin… , livre ebook

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2024

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Dans l'enfant de la prophétie, Mohamed Cissé, nous raconte avec émotion ses origines familiales, son enfance chaleureuse auprès des grands parents et parents, sa formation coranique, scolaire et universitaire. Le voilà qui continue à revisiter un pan de cette enfance, sa rencontre avec le RPG et son leader charismatique, le professeur Alpha Condé, comment il a grandi, baigné dans cette ambiance politique, pourquoi il s'y est engagé et comment il y a découvert une nouvelle voie, pour encore mieux contribuer au développement de son pays qu'il aime bien.
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Date de parution

01 octobre 2024

Nombre de lectures

3

EAN13

9782386350214

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

3 Mo

LA CHUTE DE FAMAL’insondable est le chemin…
1
Mohamed CISSE
LA CHUTE DE FAMAL’insondable est le chemin…
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Les Editions Plumes Inspirées Tous droits réservés Siège social : Dixinn, Camayenne, Conakry, Rép.de Guinée E-mail :les1spirees@gmail.comSite web: lesplumesinspirees.com Tel: (224) 621 997 437 ISBN :978-2-38635-021-4
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DEDICACE
Je dédie cet ouvrage à :
- feu mon père,El Hadj Moussa, pour sa grande affection et son don de soi
- ma mère,Hadja Sarata Cissé, pour son œuvre de continuation
-mon épouse Mariame Bérété pour son soutien constant
- mes enfants :Moussa, Madoussou, AhmedetMariamepour que cela demeure
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I
LA MORT DE CAMARADE AHMED SEKOU TOURE
C’est dans mon village Moussadou Barakasso que j’appris la mort du président Ahmed Sékou Touré. A peine 7 ans, je ne pouvais pas comprendre tout ce qui se passait autour de moi, mais je me souviens de ce jour. J’étais près du sounoungou (dépotoir d’ordures en Koniah) de notre contrée en compagnie de N’töma et de son demi-frère Nèma Lassinè. Ils avaient l’air troublé comme s’ils doutaient de la nouvelle qu’ils venaient de recevoir. Je ne me souviens d’aucun mot de ce qu’ils murmuraient. Ce dont je suis sûr, c’est qu’ils parlaient à voix très basse. Quant à grand-mère Massiambou, la nuit elle me dit que Sékou avait promis de disparaître et de revenir plus tard. Pour elle, il était en train de mettre en pratique ce plan. Nous étions toujours dans cette confusion lorsqu’on apprit l’arrivée à la tête de l’Etat
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d’un soldat. Ce soldat, colonel en son grade n’était personne d’autre que Lansana CONTE nommé à la tête d’un comité désigné par le sigle CMRN(Comité Militaire de Redressement National). J’étais assez jeune pour savoir tous ces détails que j’appris bien plus tard. Tout ce que je savais, c’est qu’on avait un militaire président. De cet instant, aussitôt je nourris l’ambition de porter la tenue, non pas seulement pour aller au front, mais être président un jour, comme le colonel CONTE. Mais dans ma communauté koniah, à l’époque, être militaire était une malédiction ; c’était choisir une voie pavée de tous
les maux condamnés par l’Islam. Déjà les premiers recrutés de notre communauté dans l’armée se sont mis à boire de l’alcool mais aussi de s’adonner à d’autres pratiques non orthodoxes. C’est pourquoi, malgré mon jeune âge, N’töma m’a crié dessus, la première fois que je lui ai parlé de mon envie de porter la tenue militaire. Il a pris en exemple un de mes oncles qui avait été parmi les premières recrues et qui avait été banni par la famille, pendant un temps, pour justement ces raisons citées ci-haut. Ce ne fut que par la pression familiale qu’il revint à des bonnes pratiques. Il commença par
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renoncer à la tenue militaire. Pour lui donc, je ne pouvais être son successeur dans la famille. Les années passèrent et je prenais de l’âge, mon transfert de l’école coranique à celle française me permit d’apprendre des choses sur mon pays notamment son drapeau, son hymne, sa devise, les noms de certains dirigeants, à travers les cours d’instruction civique. Les cours d’instructions civique et de morale m’avaient ouvert les yeux sur les droits et devoirs des citoyens et des dirigeants. J’y appris le combat pour l’indépendance dans les années 58 ainsi que le premier gouvernement mis en place avec pour premier président Ahmed Sékou Touré, Saïfoulaye Diallo président de l’assemblée et Lansana Béavogui premier Minsitre de 1972 à 1984. Sans avoir un modèle particulier parmi eux, j’avais de l’admiration pour
l’histoire de mon pays. D’ailleurs ceux qui enseignaient ces cours présentaient les acteurs de l’indépendance comme de grands guerriers patriotes. Je ne pouvais qu’être fier d’eux. L’histoire de ces personnages et de leurs parcours me motivèrent dans mon ambition à diriger des hommes, en l’occurrence mes camarades de classe.
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Ainsi je créai un club de football dénomméPetit Syli national. Je le parrainai avec mes maigres moyens perçus sur la vente des billes que je gagnais en jouant, des voitures en boîte et en bambou que je fabriquais et de la coiffure que je pratiquais. Un jour alors que je venais de la mosquée en compagnie de ma mère, le véhicule du préfet de Yomou nous a dépassé en toute pompe, très ému par son véhicule, je dis à ma mère qu’un jour je serai dans un véhicule pareil. Religieuse qu’elle était, elle me répondit que je n’avais pas été inscrit à l’école pour être préfet, mais pour savoir parler le français afin, véhiculer le message de l’islam en français, rien de plus. Je n’ai pas cherché à lui poser plus de questions, en bon enfant soumis, j’ai changé de sujet. Ce fut dans cet esprit qu’un jour que j’appris l’existence d’un certain professeur Alpha CONDE.
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