L'IVRESSE DU PARDON , livre ebook

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Flop de Nga et Alice, jeune couple heureux se voit du jour au lendemain briser par un scandale d’infidélité causé par Zolo, la sœur cadette de Alice. Entre l’harmonie d’antan et le calvaire de cette situation dont l’issue semble incertaine, s’ajoute le décès brutal de Zolo. Alors, la seule solution pour Alice est de pardonner à tous pour retrouver la paix et la sérénité dans la famille.
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Date de parution

01 janvier 2024

Nombre de lectures

3

EAN13

9789956012558

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

L’Ivresse du pardon
David Engbwang Engbwang
L’Ivresse du pardon
Roman
NMI Education Yaoundé 2024
© Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés pour tous pays. Le Code de la propriété intellectuelle n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.1222-5, d’une part, que les «copies ou reproductions strictement réservées à usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective» et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’utilisation, «toute représentation ou reproduc-tion intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’éditeur, de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite». Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par la loi N°2000/011 du 19 dé-cembre 2000 relative aux droits d’auteur et aux droits voisins du droit d’auteur. Première édition 2024 © NMI EDUCATION B.P. :31267 Yaoundé-Cameroun Email : frontdesk@nmieducation.com Site Web : www.nmieducation.com Facebook : Nmi education Chef de projet : MELA FOKAM Gisèle Camille Corot | Paysages | Tutt’Art@ | Masterpieces www.fineartphotographyvideoart.com
ISBN : 978-9956-0-1255-8
‘’ Ils te feront la guerre, mais ils ne te vaincront pas ; car je suis avec toi pour te délivrer, dit l’Eternel ‘’. Jérémie, 1 :19
In memoriam Engbwang Engbwang mon père, parti très tôt pour l’éternité dans la matinée du 09 février 2020…
Préface ar le pardon est un vin qui ne donne pas C d’ivresse. Il peut être consommé ou servi à temps et à contretemps sans risque d’enivrer ou de s’enivrer.(P. 214)  C’est par cette métaphore à la saveur déconcertante du raisin fermenté, non alcoolisé, et savoureusement pleine de sagesse que David Engbwang Engbwang ferme les appétissantes pages de son deuxième romanL’Ivresse du pardon. Cette entrée de la préface par la dégustation du pardon, allégorie du fruit de la vigne viticole, prépare le lecteur à humecter ses papilles pour aussi boire l’acrimonie saisissante dans l’histoire de l’œuvre qu’on va lire.  Dans cette bouleversante ction de plus de 200 pages et où l’amer se manifeste en début de dégustation, l’auteur retrace l’histoire pathétique d’Alice, traînée par l’indélité de son époux, Flop de Nga qui a trahi leur amour avec Zolo, sa belle-sœur, cadette de sa femme venue du village pour vivre en ville avec le jeune couple. Le romancier prend prétexte de cette troublante intrigue pour faire la satire de la déloyauté, de l’adultère, de la violence conjugale, de l’amour par intérêt et de
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toutes les formes d’attitudes déviantes observées dans les ménages aujourd’hui. Mais le roman prône le pardon et la réconciliation manifestés par Alice qui a tout excusé et oublié.  En ouvrant le sens des mots de l’incipit expressif, allusif et plein de symboles de cet accablant récit, le lecteur découvre que l’ivresse dansL’Ivresse du pardon, ne désigne pas cet état d’excitation euphorique qui cause des troubles de perception, de diction, d’incoordination des mouvements et autres agressivités, induits par une ingestion forte de boissons alcoolisées ou de psychotropes sédatifs mais plutôt à une exhortation heureuse au pardon. Dans l’œuvre, le pardon justement renvoie à la vertu sans laquelle les couples, les familles et les sociétés humaines ne seraient jamais en paix. Il suppose la réconciliation, la tolérance, l’acceptation de l’autre en dépit des divergences, des diérences, du niveau intellectuel ou du rang social. Le pardon est une excuse, la rémission d’une oense qu’on tient désormais pour nulle, un renoncement à la vengeance.
 Avec l’espoir de contribuer à éclairer le sens et le fonctionnement du régime de cette ction narrative, je me suis posé exprès la question suivante : l’espace d’un préambule sut-il à déchirer toute la richesse d’une œuvre d’art
littéraire ? En répondant par la négation, je garde en mémoire que tout écrit s’expose à la critique, ce qui est excellent en soi, les rapprochements intellectuels étant fondamentaux, le présent prologue n’est qu’un appel à poursuivre la réexion pour approfondir ces premières amorces incontestablement ouvertes à la discussion. Demandons-nous plutôt simplement, avec le lecteur, pourquoi tant de crises dans les foyers ? Doit-on encore se marier ? Robert avait été cocué plusieurs fois... il avait surpris lui-même son épouse en agrant délit d’adultère, dans leur lit conjugal, (P. 97). L’amour dont l’exigence la plus forte reste la délité, existe-t-il vraiment encore ? Dans un monde en proie au matérialisme aveugle, dans une société de plus en plus tournée vers la course erénée de l’intérêt, la loyauté est-elle possible ? Que peut-on attendre de la lecture de L’Ivresse du pardon? À quelle pensée ou pensée en acte y a-t-on aaire ? Comment qualier le sens de ce récit poignant ? Par-delà l’intrigue, le vrai enjeu de ce roman, sous sa forme de ladiêgêsisn’est-il pas l’eectivité de la mise en pratique de sa moralité : le pardon.
 En essayant une élucidation de l’œuvre à partir de trois niveaux entremêlés : la forme, le fond et l’âme, j’interpréterai en même temps le sens rattaché à la vision de son auteur, à son dire sur le
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monde qui passe sous sa plume et à la pédagogie qui y surgit. Dans son désir de s’adresser à un public plus grand, le roman comme genre majeur ne peut s’épanouir qu’en s’accordant à la satire la plus acerbe et la plus intense, mais aussi à l’éducation la plus patiente. L’actualité deL’Ivresse du pardonest incontestable, le livre paraît dans un contexte social marqué par de violentes crises conjugales où des foyers volent en éclat partout.  Dans un style simple et parfois plein d’humour, le romancier plonge le lecteur dans l’univers imaginaire des faits qui meublent notre quotidien. À partir des séquences où s’entrecroisent narrations et dialogues, il dénonce la trahison, la jalousie, la méchanceté, les tensions, la violence et l’indélité : Flop De Nga qui avait réussi à dissuader Alice de ne jamais sortir connaissait pourtant tous les endroits chics de la ville, où il emmenait allègrement ses nombreuses maîtresses (P.74). Mais le récit module le vice par la douceur, l’assistance et la tempérance d’Alice et de Robert. Entre bons et mauvais conseils, entre mensonges et vérités, la vision de l’auteur, disjointe de l’indélité, est celle du pardon : Robert avait divorcé quatre fois et avait nalement décidé de vivre seul désormais, avec ses enfants, en tout cas ceux qu’on lui avait présentés comme tels... (P.97).
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