je voulais être Star , livre ebook
254
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Français
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Si la bible demande aux enfants d’obéir à leurs parents en toute chose, ce n’est pas de l’avis de Orly, jeune fille qui désire à tout prix et à tous les prix vivre une fille de star. Toujours en guerre envers sa famille qui veut qu’elle devienne une grande avocate, Orly n'a d'yeux que pour la star mania. A l’âge de 17 ans, elle se laisse embarquer par les amies aux mêmes rêves et ambitions qu’elles et décident de fuir de la maison pour la ville. Faisant face à toutes sortes de conditions et d’abus, elle regrette sa vie et décide de rentrer en famille.
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je voulais être Star
Je voulais être star
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L’auteur
Je voulais être star
Chapitre 01
J’aurai dû écouter mes parents.
J’aurai dû les obéir. . Les parents sont nos dieux sur terre. Ils nous dirigent et nous éclaires. Je suis peut-être arrivée très tardivement, mais je ne serai pas seulement à ce niveau si pour une fois j’avais écouté mes parents.
Je ne me serais pas laissée entrainer dans ce monde si j’avais suivi leurs conseils.
Avant de faire marche-arrière, Je pleurais. Mes larmes coulaient chaque nuit comme une rivière lente. Une goutte de larme qui sortait me torturait de remords.
Je voulais être star. Mais pas de la bonne façon. La star mania est-elle mauvaise ? Non ! Mais est-ce ce que Dieu voulait pour moi? Est-ce que mes parents voulaient pour moi ?
Je ne savais pas que toute la vie que ces stars et influenceuses nous miroitaient n’était que du fake. Je m’étais laissée séduite par ces habillements luxueux, ces mèches coûteuses, ces voyages en jet, mais je ne n’avais vraiment jamais pensé au prix à payer pour le devenir. Je l’ai appris à mes dépends.
Je suis née brillante et intelligente !
J’avais 9 ans quand je réussissais mon premier diplôme de la vie: le CEP
Ma mère me l’avait annoncé alors que je sortais d’un profond sommeil à 15h.
« Mon bébé tu as réussi. Tu as réussi » Elle riait et sautait de joie. Elle m’avait porté pour me soulever afin de me faire sourire.
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Elle avait réussi, j’avais ri.
Moi : Mama réussir quoi ?
Je voulais être star
Ma Mère : Le Cep est sorti. Tu dormais quand Anita est venue nous l’annoncer.
Cette nouvelle me parut la plus belle nouvelle depuis ma nais-sance. Je m’étais mise à réagir comme si je n’avais jamais été endormie. J’avais sauté de joie.
Moi : Ma’a pourquoi tu ne m’as pas réveillée quand Anita est venue ?
Ma mère : il fallait que je te laisse dormir. On était au champ le matin tu étais fatiguée
Moi : Et elle a aussi passé ?
Ma mère : Anita ? oui elle m’a dit qu’elle a passé
J’avais filé dans la chambre porté un pantalon. Très jeune je sa-vais déjà que la robe que j’avais n’allais pas me faciliter la tâche dans les nombreux mouvements que j’allais faire.
Je sortis de la chambre en vitesse. Ma mère assise sur les escaliers épluchait le manioc avec lequel nous étions rentré.
Ma mère : Tu vas où comme ça en courant ? où sont les chaus-sures ?
J’avais oublié carrément que j’étais pied nu. J’étais retourné e prendre mes sandales avant de me retourner
Ma mère : Orly tu vas où eh !
Moi : Chez les Anita je viens !
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Je voulais être star
J’avais apparemment confondu mon pantalon avec celui de mon grand-frère. Je courais en arrêtant le pantalon de coté qui descendait. Je voulais à tout prix voir Anita. Après une réussite pareille il fallait se réjouir entre amie. Elle était avec Mica et Rosine, deux autres amies du quartier.
Anita : Orly tu as passé ; j’étais chez vous ta mère m’a dit que tu dormais.
Moi : Oui elle m’a dit que tu as passé aussi.
Anita : je suis fière jusqu’à. Mon père a dit que je vais aller en va-cances à Yaoundé. Et mon oncle qui est là-bas a dit qu’il va m’acheter un gros cadeau comme j’ai passé.
Moi : Mon père n’est pas encore rentré. Mais il avait dit qu’il va me donner un cadeau.
Nous étions heureuses. Très heureuses!
Nous étions fières de ne plus être vu comme des élèves de l’école primaire. Nous aborderons désormais des tenues du lycée et nous en-treront dans ces milieux de grands. Après un bon moment de célébra-tion j’étais rentré chez moi.
Mon père était déjà rentré de son travail. Il était instituteur et avait encore des dernières tâches à faire à l’école avant ses vacances.
Moi : Papa j’ai passé
Il s’était levé de son fauteuil. Il avait ouvert grand les mains pour me porter. Il m’avait recouvert de baisers sur la figure et ne cessait de me féliciter.
Mon père : ma fille, je suis très fier de toi. Je savais que tu peux le faire. Je savais que tu devais me ramener ce diplôme. Tu es magnifique ma fille. Tu vois, tu doutais un peu de toi, mais je savais que tu peux
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le faire.
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Moi : Merci beaucoup papa. Bon tout le monde, les cadeaux !
J’avais fait rire mes parents. Mais j’avais aussi raison. Une réus-site pareille nécessite des cadeaux.
Ma mère : j’ai préparé ton plat préféré
Moi : ma’a tu as fait le Eru à quelle heure ?
Ma mère : quand tu étais allée jouer avec tes amies.
Moi : Merci beaucoup mais ça ne suffit pas. Je veux le jus sur ça.
Je devais bien jouer mon rôle de capricieuse. C’était le moment où jamais. La joie entraine l’exécution de certaines choses. Si le temps passait, l’engouement ne serait plus pareil.
Mon père : Hélène va acheter le jus pour ma fille avec cet argent. Elle le mérite
Moi : Non papa, le jus c’est mama qui doit acheter. Le cadeau que toi tu vas me donner est à part. Tu veux acheter le jus et me donner pour ne plus me donner un cadeau après nor? Chacun gère sa chose seul!
J’avais une fois de plus fait rire ma famille. Ma mère n’avait pas de choix. C’était mon jour. Elle s’était rendue dans la boutique du quartier acheter mon jus. Quant à mon père, il m’avait donné 500f et avait promis m’acheter une belle robe de fête.
Ma mère maman Hélène n’avait pas d’activité. Du moins son activité était de nous éduquer et de cultiver son petit champ. J’avais deux frères, mes aînés et une petite sœur. Nous étions en paix, en joie.
J’ai grandi dans une famille modeste dans un village de L’Est du
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pays, un village pas très développé où les habitants se nourrissent des fruits du champs. Personne ne pouvait envier l’autre. Nous avions tous presque la même situation financière dans le village.
Mon père instituteur, prenait mon éducation très au sérieux. Il savait ce que l’école pouvait faire de bien et il voulait que j’aille très loin avec les études.
« Tu veux être quoi demain Orly mon bébé ? » M’avait demandé mon père alors que j’avais la tête posée sur ses jambes au salon
Moi : Je veux être avocate papa, je veux punir les voleurs
Mon père : C’est très bien. Dans ce cas il te faut apprendre dure-ment pour réalise ton rêve. Mais tu sais qu’un élève doit avoir au moins 2 métiers futures. Au cas où l’un de marche pas. Si tu n’es pas avocate tu veux être quoi ?
Moi : Avocate seulement. Et je ne veux pas d’autres métiers. C’est l’autre-là qui me plaît beaucoup.
Mon père : D’accord ma fille. Je suis très heureux et je sais que tu peux le faire. Tu es une enfant très intelligente et je sais que demain tu pourras être une grande avocate dans ce village
Moi : Papa je ne veux pas être avocate pour travailler dans le village ci
Mon père : Oh non. Je te comprends et tu as raison. Quand je disais que tu seras une grande avocate dans ce village, je parlais de la renommée du village à travers toi. Les villageois seront fiers de dire partout que la plus grande avocate vient de leur village.
Moi : Voilà c’est le genre là que je veux être. Je viens au vil-lage je gare ma grosse voiture papa, j’aurai construit aussi ta grande maison, avec la grande maison de mama, avec pour moi aussi et mes frères. On aura un quartier de maison pour nous seule. Tu auras aussi
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ta grosse voiture et au village on va nous envier parce qu’on est devenu des grands et riche.
Mon père avait simplement souri. Il était heureux. Et je l’étais aussi. J’avais des projets. De grands projets à cet âge. Je rêvais déjà d’une merveilleuse vie, pour moi et ma famille.
J’avais évolué avec bravoure au fil des ans et j’étais en classe de 3ème. J’avais excellé comme un enfant de « teacher ». J’allais compo-ser mon examen de fin de premier cycle. Ma mère m’avait promis un téléphone portable si je réussissais à cet examen. Je l’avais pis déjà pour acquis même sans l’avoir vu car je savais que je ne pouvais échouer. J’étais assez intelligente pour échouer à ces petits cours.
Je m’étais faite de nouvelles amies avec le temps qui passait.
Pendant la pause, j’avais rejoint la conversation de mes copines de classes. Samantha, l’une d’elle révélait défendait un sujet qui m’avait semblé très étrange.
Samantha : Dès que je passe mon examen, en 2nde je vais ac-cepter mon 1er gars. Les gars me draguent déjà mais j’attends d’abord mon examen
Moi : Le BEPC où le BACC ? mais on est encore très petite
Samantha : Et ? tu connais les genres de gars qui me draguent? ma chérie on a grandi. Si tu ne veux pas avoir de gars c’est ton pro-blème.
Moi : Mais on attend au moins le Bac. En 2nd on sera encore très jeune. Tu auras 16 ans hein
Samantha : Orly tu fais toujours comme si tu es la seule qui connait les bonnes habitudes. Je n’ai pas dit que je vais commencer à aller chez lui. Juste que je vais aussi avoir un gars. Même toi tu dois déjà avoir ton gars. Regarde comme tu es une belle fille. Quand je te
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vois-tu ressembles même à une star.
Moi : Moi star ?
Samantha : J’ai dit que tu ressembles. Si tu t’arranges un peu tu seras une grande star. Tu es d’abord belle et tu as déjà un corps qui attire.
Moi : Je veux être avocate c’est pour ça que je fréquente. Pas pour être une star
Samantha : Depuis que les gens fréquentent ils font quoi avec ces diplômes? J’ai mes deux grandes sœurs qui sont même allées à Yaoun-dé pour continuer leurs études, aujourd’hui elles ont même fini mais pas de travail. Les gens ont les diplômes dehors ils font quoi avec ?
Judith : Orly ce que Samantha dit est vrai. Même mon frère est à la maison. Il a fait tout genre de concours il n’a rien eu. L’école main-tenant ne sert à rien
Moi : Mais on peut trouver son chemin un jour.
Judith : Oui je ne refuse pas. En tout cas étudions seulement. Peut-être quand nous on va arriver devant les choses vont changer et on va facilement trouver le travail.
Samantha : ma sœur a dit que même si on lui demande les fesses pour lui donner un bon travail elle va donner. Elle est fatiguée de cher-cher le travail sans trouver
Moi : Ta sœur te dit ça ?
Samantha : Oui ma sœur et moi on cause de tout hein… elle me dit ses choses.
tiel.
Moi : Ah ! non ce n’est pas bien. Bref… je fréquente c’est l’essen-
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