IL ÉTAIT UNE FOIS L’ARCHE DE LANZA , livre ebook

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Publié par

Date de parution

01 janvier 2001

Nombre de lectures

0

EAN13

9782845862173

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

IL ÉTAIT UNE FOIS L’ARCHE DE LANZA
KARTHALAsur Internet : http://www.karthala.com
Couverture : Maquette de Bruno Martinet représentant Lanza et la petite Claire, la Borie-Noble dans le fond.
© Éditions KARTHALA, 2001 ISBN : 2-84586-217-2
ClaireMoussalli-Martinet
Il était l’Arche
une fois de Lanza
PréfacedeJ.-B.Libouban
Éditions Karthala 22-24, boulevard Arago 75013 Paris
à mes parents, à Chanterelle et Shantidas, à tous mes anciens
REMERCIEMENTS
Tous mes remerciements à ma fille Marie-Madeleine Martinet pour l’important travail de transcription sans lequel je n’aurais jamais osé entreprendre l’écriture de ce livre. Merci à la Caille pour ses dessins qui illustrent si bien notre histoire commune. Merci à tous ceux qui m’ont confié leurs souvenirs et témoignages.
En guise de préface
Il était une fois une petite fille qui montait tout en haut du grand arbre pour écouter... « le vent, le vent, le vent qui passe »
Lanza del Vasto dans ses nombreux livres a tracé l’ar-chitecture de l’Arche et il en a donné les grandes direc-tions. Arnaud de Mareuil dans sa biographie du fondateur de cette communauté en a écrit une chronologie des princi-paux événements, du vivant de celui-ci. Claire a connu une grande étape de cette période. Elle en est à la fois le témoin curieux et émerveillé qui l’a vécu de son plein gré et pourtant sans l’avoir choisi puisqu’elle y est née. Ses parents avaient choisi pour elle comme tous les parents choisissent le lieu de la vie de leurs enfants, si tant est qu’ils aient pu choisir. Et si le choix est bon pour eux, ne le sera-t-il pas pour leurs enfants ? C’est ainsi que Claire a vécut l’aspiration à la liberté, la quête de Vérité et de fraternité de ses parents dans cette communauté non-violente de l’Arche de Lanza del Vasto. Elle y a grandi. Elle y a fait ses propres découvertes de la vie, s’émerveillant de ce paradis coloré et riche d’hommes, de femmes, d’animaux, de plantes et d’évènements sur-prenants. Elle ne cache pas non plus les souffrances et les déchirements qu’elle y a rencontrés.
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IL ÉTAIT UNE FOIS L’ARCHE DE LANZA
Hélas, parfois le miroir de cette belle perfection tombe et se brise. Voilà que disparaît la belle image d’harmonie entrevue entre les hommes et la Réalité cachée, qui les habite et les anime. Ce bien qu’ils voulaient construire leur échappe et ils font aussi le mal qu’ils ne voulaient pas. Survient la déception et la douleur qui l’accompagne. La perfection n’est pas de ce monde. Est-ce une bonne raison pour rester au coin du feu des certitudes tranquilles qui ne dérangent pas ? Pour Claire la réponse est nette. Mieux vaut vivre une vie exigeante, pouvoir s’émerveiller et accepter les déceptions inhérentes à l’imperfection de la condition humaine. Si elle ne cache pas ses épreuves, c’est pourtant avec retenue qu’elle en fait part en quelques lignes ou quelques paragraphes. Elle ne s’étale pas sur les misères qui l’at-teignent. Ne voit-on pas ces histoires couvrir de larges pages des quotidiens de toutes tendances ! et si elle en parle c’est sans amertume et sans ressentiment. Non, l’essentiel de la vie n’est pas cela. La saveur en est autre. C’est pour cela qu’elle écrit ce livre. Pour témoigner sa reconnaissance à Lanza del Vasto et à Chanterelle son épouse qui lui ont permis de vivre cette belle vie, pas seulement à elle mais à beaucoup d’autres. Mais ce beau rêve est-il le produit de l’imagination de Claire ? Pour nous prouver que tout cela n’est point pure invention enfantine, Claire a pris la peine de revoir les compagnes et les compagnons qui l’on entourée jusqu’à son départ. Il en ressort une image ou des images contrastées et en relief. Ils racontent à leur tour. ils revivent pour nous leurs histoires qui ne pourraient être que des anecdotes mais qui révèlent tout un climat. Ils nous en restituent aussi le décor. Et qu’importe que la chronologie ne respectée. Il existe un livre pour cela, reporter. La poésie n’est-elle pas plus vraie elle ne la contredit pas. Elle en montre ceux chez qui l’œil du rêve s’est éteint
soit pas toujours il suffira de s’y
que l’histoire ? Ici la saveur cachée à . Mais tout est vrai
EN GUISE DE PRÉFACE
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dans le récit de Claire, même si d’autres auront vécu différemment les événements. Ici comme dans un vitrail, l’ombre sert à mettre en valeur la lumière. Pourquoi la joie et l’émerveillement survivent aux désastres, aux discordes, aux troubles ? C’est qu’ils ont une autre origine qui imprègnent l’être et le révèlent. Ils sont une autre part du Réel. L’utilité de leur vérité n’est-elle pas de nous réveiller des turpitudes et absurdités où nous nous heurtons en plein jour. Peut-être dormons-nous tandis que nous nous croyons éveillés ?... Comme dit Claire nous étions dans la même classe elle et moi, pour la bonne raison que je fus pour un temps le maître de la petite école de l’Arche. Mais les enfants m’enseignaient, m’émerveillaient et m’éduquaient tout autant. Nous étions dans la même classe... Il en reste un joli livre « Le Hibou bleu » où Gérard Weyer un autre enseignant a recueilli leurs poèmes et leurs histoires. C’est une belle partie de leur trésor. Une partie seulement. Pour le reste il faudrait ouvrir un autre livre pour raconter l’histoire du vrai faux crâne de dyno-saure, du crâne de cheval qui se prenait pour celui d’une vache. Pour raconter l’histoire de la dissection de la taupe morte trouvée en chemin. Pour raconter, pour raconter... Bref une autre vie où l’école est le lieu pour y réfléchir et en rêver... Voilà. Le vieux radoteur que je suis, doit maintenant s’arrêter pour laisser la place à Claire et lui dire merci.
J.B. LIBOUBAN Pèlerin de l’Arche
Il était une fois une petite fille qui montait tout en haut d’un grand arbre... du grand arbre de la vie.
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