HUM !... , livre ebook

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Alidou Blondé, jeune instituteur de modeste condition sociale, s’est épris d’amour pour Aurore Yobouè, la fille du richissime Timothée Yobouè. Malgré les nombreux conseils et la farouche opposition de sa génitrice, qui lui préférèrent la docile Philomène de son rang social, Alidou se mettra obstinément en ménage avec la sublime et sulfureuse Aurore. Mais dans un monde rongé par des considérations insanes, un monde où l’importance et la valeur d’un individu se jugent à l’aune de sa puissance financière, Alidou Blondé parviendra-t-il, en raison de ses squelettiques revenus mensuels, à mener à bon port l’hétéroclite embarcation de sa relation amoureuse avec sa dulcinée ?
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Publié par

Date de parution

02 mars 2021

Nombre de lectures

146

EAN13

9782902594375

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Hum_02.03.2021_BAT OK.qxp_Mise en page102/03/2021 09:15 Page1
Justin Ankon MIESSAN
HUM !...
Roman
Vallesse Éditions 01 B.P. 2290 Abidjan 01 Côte d'Ivoire e-mail : info@vallesse.ci
Hum_02.03.2021_BAT OK.qxp_Mise en page102/03/2021 09:15 Page2
© Vallesse Éditions, Abidjan, 2021 ISBN :978-2-902594-37-5 Toute reproduction interdite sous peine de poursuites judiciaires.
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À ANOH Apoh Bernadette, ma mère aimée, sans qui je serais sans doute en train de patauger dans les profondeurs abyssales de l’analphabétisme et de l’illettrisme.
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PRÉFACE
Si de nos jours, les préfaces ont perdu de leur éclat, c’est sûrement parce que la qualité littéraire de nom-breux textes sombre dans l’ombre de la pénombre et surtout que Littérateurs et Lecteurs méconnaissent la noblesse luminescente de cette lampe. En effet, les propos d’avant constituent une lampe placée au-devant de la locomotive qu’est le récit. Une préface est un mot sacré, une sorte d’incantation qui facilite l’entrée en scène du récit. C’est leTexte-Vizir énonçant l’arrivée duTexte-Prince, le propos du griot annonçant le roi ! Alors quand, il n’y a pas de Récit-Roi, il ne peut y avoir de Récit-Vassal. Normal ! Cependant, un certain nombre d’ouvrages-fruits du travail acharné d’un ouvrier qualifié – méritent que l’on déroule le somptueux tapis rouge pour admirer leur démarche princière. L’élan de leur foulée prosaïque, leur déhanchement poétique, leurs formes plantureuses attirent à eux tous les regards comme ces adolescentes dont les poitrines pigeonnantes apostrophent l’horizon par leur érection émoustillante. Mais c’est surtout leur fondement qui retient le lecteur averti. Il faut, nécessairement – au sens de ce qui ne peut pas ne pas être –, affecter des prolégomènes à ces récits
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majeurs. Car de telles plumes ont besoin de plumeaux adaptés pour dépoussiérer la voie afin de les annoncer. Et comme la plupart des textes ayant foulé l’estrade du piédestal honorable du grand prix littéraire d’Afrique noir, le Récit-Roi que nous avons l’honneur de présenter mérite bien que l’on crachote en marmonnant ces pa-roles consacrées pour permettre aux esprits de nous ouvrir les portes de ces profondeurs sacrées. Dans l’univers du monde romanesque, aucun thème ne peut vraiment se vanter d’être un champ inexploité. Le verger de l’amour est, en vérité, le plus visité.Aucune histoire d’amour, si insolite soit-elle, ne possède de racine pénétrant un sol non défloré.Au demeurant, la lecture des récits d’amour devrait s’estomper sur les sillons de la péremption. Toutefois, la littérature étant dualité — exigence scientifique et esthétique —, s’inscrit de façon péremptoire au panthéon de l’éternité. La qualité esthétique des textes est l’élément essentiel de cette durabilité. L’histoire narrée n’est donc pas, tellement, le pilier phare, mais c’est la façon dont elle est dite qui importe. Cependant, cela n’annihile point la quintessence du message véhiculé et n’annule guère sa pertinence. « Hum !... » est une narration claire et limpide telle l’eau de roche. Un récit bien mené dans les veines d’un style assez simple et varié. La poésie coule
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comme le sang sain de sa vive couleur vermeille dans les artères du récit. Elle s’écoule comme un liquide sucré dans le lit d’un fleuve amoureux. Parfois, elle sort par saccade comme pour mouiller de sa sève précieuse le sable fin du rivage. L’usage de métaphores installe la rhétorique dans ses commodités les plus distinguées en lui conférant, loin des artifices sophistiques encom-brants mais comme la chute d’un alexandrin, la beauté et la sonorité métallique et mélodique de sa voix. Les lignes qui vous sont données de lire parlent d’amour. Mais d’un amour insolite ! Un homme noué par les chaînes de l’indigence dans les entrailles abyssales de la précarité, un simple instituteur, qui s’éprend d’amour pour une jeune fille, belle, svelte élancée par le touret de l’opulence sur le mont de la somptuosité. Un fils de pauvre souffrant de la cécité aiguë de l’amour au point de lever le ton sur sa mère qui pourtant assise voit bien loin que lui sur le mont Nimba ! L’amour n’a-t-il pas de limite comme on le dit souvent ? L’amour est-il juste une question sentimentale ? Ali-dou réussira-t-il à déjouer les plans de la matérialité et du mercantilisme ? Les suggestions d’une mère ne sont-elles pas au-dessus de toute autre forme de considération ?« Comment un enfant sorti de ses viscères
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peut-il la traiter de demeurée, remettant en question son équilibre psychique ? »(Cf. p.32) « Hum !... », laissera entendre la mère trois fois ! Soupir ! Soupir ! Soupir ! Cette interjection qui exprime la réticence, l’impatience, l’impuissance est une vive douleur, signe de malheur plongeant la pauvre mère dans la tristesse et la détresse à quelques encablures d’un arrêt cardiaque ! C’est ce soupir qui donne naissance à l’intitulé du livre. Un titre assez évocateur avec ses points de suspension qui semblent miser sur l’avenir de l’élément déclencheur. « Hum !... » est une expiration prolongée que l’on laisse échapper sous l’influence d’une émotion vive, un désarroi certain. C’est une signification explicite de la célèbre formule de Senghor qui pense que l’émotion est nègre. Cette interjection exprime une sensation d’indignation, d’élancement, de lancinement et de torture de l’âme. L’incapacité de l’esprit à proposer à la bouche les mots qu’il faut au moment où il faut. Chut ! Un silence ! Silence lourd pesant de toute sa masse sur le cœur et le pharynx ! Silence bruissant sur les flots farouches de paroles muettes et étouffées ! Silence autistique, signe de malédiction ! Silence suggestif !
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L’incantation étant prononcée, ici, nous laissons le soin à la plume enchanteresse de l’auteur de vous em-porter sur les cavales de sa fougue poétique. Laissez-vous aller au vent du récit. Le courant de son fleuve vous mènera à l’océan de la bienséance !
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Abdala KONÉ, Poète et Critique littéraire
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