Friendzone , livre ebook
246
pages
Français
Ebooks
2024
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Entre candeur et fissure, ardeur et brisure, romance, passion, jalousie et thriller, vivez l'amour voilé entre Le Pro (Camerounais) et Alice (Suissesse). Un amour qui débouchera sur la Friendzone de la Baronne, poussant ainsi cette dernière à faire déclencher une bombe quatre fois supérieure à celle d'Irochima et Nagasaki, afin de faire sauter toute l'Union Européenne. Une journée interminable et infernale pour les deux tourtereaux qui subiront les pires sévices de la vie. Une journée inoubliable et sans sommeil pour les forces de sécurité et de l'ordre camerounaises et suisses réunis pour désamorcer ladite bombe. Bref, vivez 24 heures Friendzone en live!
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TOUT SE PASSA L’INSTANT INFINI D’UNE JOURNEE…
1
DILANE SAADEO
24heuresFriendzone
ROMAN
2
24heuresFriendzone
Toutdroit de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés pour tous les pays.No part of this book may be reproduced in any form by print, photo-print, microfilm or any other means without written permission from the publisher.www.editionsapel.comapeledition@gmail.com/620232266 Copyright © APEL Editions, Yaoundé 2024
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« Un petit livre pour l'Homme, mais un best-seller pour l'humanité ».
« Je ne vis pas du livre, je vis le livre ».
« Vivre en paix c’est vivre sans être contraint de vivre »
« Avec l’effort on s’efforce à être le plus fort »
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Chapitre 1 :L'ILLUSION DU VERTIGE DU CORPS
Claquement des doigts en signe d'acquiescement, sourire melliflu et garni d'une éloquence tapageuse, le barman n'avait plus besoin que je lui dicte ma commande. Mes gestes à eux seuls suffirent pour recevoir ma bouteille de Jack Daniel's comme à l'accoutumée.
Pendant ce temps, à pas d'escargots, Alice elle s'approchait au fur et à mesure. Blanche de couleur mais Suissesse d'origine, sa prestance et son allure futuriste étaient sans appel. Pas de mot pour la décrire, elle était tout simplement waouh. Une fois à ma table, elle me glissa un minuscule baiser sur la joue avant de s’assoir ; ce qui m'a directement fait oublier le coup de vent que j'avais dans les poches. L'heure du rendez-vous était bien respectée.
⎯o, quoi de neuf ? (Lança-t-elle) Bonjourle Pr
⎯Toujours au top de ma forme et toi ?
⎯Pas mal.
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Le barman arriva donc avec ma commande et deux verres. Puisque nous avions les mêmes heures de pause bien que ne travaillant pas la même entreprise, nous avions décidé de prendre un verre le jour d'avant, question de papoter un peu. Alice était ce genre de voisine qui m'avait toujours fait perdre mes sens. Malheureusement, entre nous elle ne voulait que l'amitié. « L'amitié et rien de plus ! » me l'avait-elle répété. Ça faisait donc déjà un an que j'avais renoncé à la courtiser une septante fois. Je m'habituais même déjà à cette friendzone où elle m'avait placée.
Une fois servis, je fus le premier à croquer un morceau de whisky. Alice pour sa part ne consommait jamais d'alcool en raison de son domaine de prédilection : l'intelligence artificielle. Mais cette après-midi, elle décida de tenter le coup. Quoi de mal à en goûter ? Gros gentleman que je suis, j'usai de tout mon charisme pour lui tendre son verre.
Dès qu'elle l'eût goûté, elle ressentit du vent dans ses cheveux, quelques gouttes d'euphorie et une pincée d'adrénaline. Bref, son cœur coulait d'émotions, ce qui la 6
faisait ressasser quelques précieux moments passés ensemble, nos conversations etc. Tout en ressassant tout, elle ingurgitait de plus en plus ce délicieux vin quitte à s'enivrer.
⎯Je vois que tu aimes bien ce vin. lui demandais-je
⎯Je suis amoureux de toi, et ce n'est pas de la blague. me répondit-elle
⎯Pardon ?
⎯Tu as très bien compris ce que j'ai dit.
⎯Comment est-ce possible ? Alors que tu m'as toujours repoussé ?
⎯Décidément tu es vraiment aveugle. Depuis déjà un an aujourd'hui on est tout le temps ensemble, on fait les courses ensemble, tu as le double des clés de mon appart au cas où j'en perds la mienne. Et même, tu sais que je ne consomme jamais d'alcool, mais je viens de le faire pour te faire plaisir même si c'est très bon. Ma mère te connait,
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mes collègues aussi, chaque fois tu viens me chercher au travail pour qu'on rentre ensemble, tu as ta photo agrandie dans mon salon et une autre sous mon oreiller, mes peines tu les connais toutes, mes moments d'égarement et de joie, tu sais tout. Que veux-tu de plus ?
⎯Comment le savoir puisque tu m'avais repoussé six fois de suite ?
⎯Oui mais c'était avant. J'ai finalement compris avec le temps que tu étais un homme bien, celui que j'ai toujours recherché pour fonder une famille. Ne sais-tu pas que je suis célibataire Le Pro ?
⎯Je le sais mais tu....
⎯Tu quoi ? Je suis fatiguée d'attendre tes avances, je ne peux plus supporter, je t'aime ! lui dit-elle les yeux entièrement moulés.
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C'est en ce moment que je compris réellement que la vérité sort de la bouche des alcooliques. Je répliquai directement :
⎯Tu sais bien que je suis fou amoureux de toi ma chatte.
⎯Oui je le sais !
⎯Qu'est-ce qu'on attend donc encore pour être couple ? Plus besoin de se connaître car ça fait près de deux ans déjà qu'on se connait. Acceptes-tu de devenir Mme Le Pro ? (Lui demandais-je en sortant la bague de ma poche)
⎯Que fais-tu avec cette bague ?
C'est mon compagnon de tous les jours. Je l'emporte avec moi à toutes nos sorties et/ou rencontres. J'ai toujours espéré ce beau moment. Aujourd'hui c'est le plus beau jour de ma vie.
⎯Oh mon choupimpim. Oui ! Bien-sûr que je le veux. Je veux être ta femme.
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Au moment clé où je lui mettais la bague au doigt, je ressentis une légère petite douleur à la main. Au fait, la main d'Alice que je croyais tenir était en réalité le pied du ventilateur, et chaque caresse que je pensais faire sur ses ports représentait le plastique neuf qui recouvre le ventilateur chaque fois qu'on nous le livre neuf. Le doigt que je croyais donc arrêter afin de mettre la bague était le bout de l'aile du ventilateur. Lorsque la lumière a ressurgi, cette dernière s'est allumée automatiquement et m'a légèrement entaillé la main puisque je l'avais branché à mon couché. C'est le délestage qui l'avait stoppé. La douleur de la blessure que cela m'a laissé m'a bien fait comprendre que tout n'était qu'illusion, l'illusion d'une réalité, l'illusion du vertige du corps. Bref, je rêvais.
J'ai donc commencé à broyer du noir. Mes sentiments étaient mélangés, mitigés ; et moi j'étais tétanisé, consterné, tétraplégique, voire même paraplégique à l'extrême. Je me demandais pourquoi ce rêve n'était qu'un rêve. Un rêve et rien de plus ! Devais-je donc passer toute ma vie dans cette boule psychique ? Avec ces pensées roseleyettes, roses bonbons mais irréelles ?
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