Ferlah ou le dernier maillon de la chaîne , livre ebook

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2019

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Voici une histoire qui lève un coin du voile sur l'authentique patrimoine culturel du vaillant peuple Senoufo représenté un peu partout dans la sous région aujourd'hui. A cette époque d'invasion et de pillages, Minata avait bati une réputation de cheffe pacifiste. Et dans le jeu des coalitions, cette héroïne a accepté de donner sa fille unique - l'admirable et gracieuse Wassa - en mariage au fils du roi Possiélô venu d'une contrée très lointaine.
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Publié par

Date de parution

01 décembre 2019

Nombre de lectures

1 041

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

ANZATA OUATTARA
Fe lah ou le dernier maillon de la chaîne
Dépot légaln° 15892 du 17 septembre 2019 FERLAH ou le dernier maillon de la chaîne ème 4 trimestre 2019 • 124 pages
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ME
RCIE
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NTS
Merci mon Dieu Tout-Puissant pour Ton souffle de vie. À ma mère, Adja Memouna, repose en paix ! À mon père, El Hadj Mory Ouattara, À mon époux, M. Amadou Ouattara, À mes adorables enfants. À M. Doumbia Sékou pour sa confiance, À M. Coulibaly Sielhé, médiateur de la République délégué du Poro, du Tchologo et de la Bagoué, pour sa contribution. À M. Amadou Coulibaly, Ambassadeur, Directeur des affaires extérieures à la Présidence de la Répu-blique de Côte d’Ivoire. À M. Zohoré Lassane, Directeur de publication de Go Média. À Narcisse Kouassi Kouamé, Directeur de Gbich! Ephème.
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P
FACE
UN GAG
orsque je reçois ce jour du 02 septembre un appel de Anzata Ouattara, me demandant de titulLé« Ferlah ou le dernier maillon de la chaîne », rédiger la préface de son nouveau roman in-je ne peux m’empêcher de penser à un gag.
Il est vrai que je connais l’écrivaine. Il est vrai que j’apprécie fortement la courageuse entreprise al-truiste, de vulgarisation de la lecture dans laquelle elle s’est lancée, depuis quelques années. Il est vrai, enfin, que j’ai également beaucoup lu, depuis les classiques français, aux classiques africains, jusqu’aux classiques ivoiriens. Que j’ai lu quasi-ment tous les genres : Narratifs, poétiques,
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Ferlah ou le dernier maillon de la chaîne
théâtraux, argumentatifs, graphiques... pendant mes études de Lettres modernes ou pour le plaisir de la lecture tout simplement. Mais est-ce suffisant pour prétendre être un pré-facier ? Lorsque, quelques jours plus tard, Anzata a de-mandé à me rencontrer pour me remettre son ma-nuscrit, j’avais toujours du mal à croire qu’elle était sérieuse avec sa demande et lui accordais ce ren-dez-vous avec le secret espoir de l’en dissuader si elle tenait vraiment à ce projet de me faire écrire la préface de son œuvre :« je n’ai pas le temps de lire actuellement... Je n’ai jamais fait cet exercice d’écrire une préface... Pourquoi moi ?... Je peux lui proposer quelqu’un d’autre... ». Vaines argumentations. Car rien n’y fit. Ce ravis-sant « Pitbull » ne lâchait rien :« Ce serait moi... Elle a le temps... Elle écrit simplement et ça se lit facilement... C’est une histoire tirée d’un fait réel qui l’a marquée... et qui touche la culture Sé-noufo... C’est un hommage à ce peuple dont une des villes, Korhogo, a toujours su l’accueillir... Elle est tombée en admiration devant ce peuple après ses nombreux échanges avec mon oncle, Coulibaly Siélhé (un passionné de notre culture), une source insoupçonnée de savoirs traditionnels et cultu-rels... ».Tout cela avec tant de courtoisie qu’on en est désarmé. En fait, après avoir reçu le manuscrit, un docu-ment de papier format A4 relié, je compris d’où ve-
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Ferlah ou le dernier maillon de la chaîne
nait ma réticence : j’ai toujours lu pour le plaisir. Ja-mais pour le « travail » qui introduit un caractère « contraignant » qui me rebute quelque peu en la ma-tière. Et, je dois le confesser en écrivant ces lignes, j’ai mis plusieurs jours à ouvrir ce manuscrit. L’histoire de Ferlah ? Un concentré de faits historiques sans être un livre d’histoire, d’épopées de faits culturels sans être un documentaire, de tradition orale sans être un conte, d’amour sans être à l’eau de rose... avec une fin qui laisse pensif et ouvre la porte à une suite... l’avenir nous le dira. Voilà tout ce que j’ai pu ressentir quand je me suis décidé enfin à ouvrir “Ferlah ou le dernier maillon de la chaîne” dont je me suis laissé surprendre par la fin pour 3 raisons : -L’œuvre est écrite de façon simple et fluide, et se laisse lire facilement : elle est accessible pour tout public. Anzata me l’avait dit - On est tellement plongé, absorbé qu’on n’en voit pas venir la fin. En effet, en quelques 2h heures, malgré quelques coups de fils distrayants, je l’avais « dévoré ». C’est un peu frustrant d’en arriver si vite à la fin, mais là se trouve tout le mérite de l’écrivaine qui sait tenir le lecteur en haleine jusqu’au point final. - La fin paraît tellement évidente qu’on s’en veut de n’y avoir pas pensé plus tôt. Deuxième frustra-tion ! Celle où on a le sentiment de s’être fait avoir tant on espère une autre fin moins évidente. Tout
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Ferlah ou le dernier maillon de la chaîne
ça, pour ça ? Est-on tenté de penser quand on s‘arrête au premier degré. Oui parce que c’est une fin qui nous invite à réflé-chir sur notre avenir d’Africain acculturé, assimilé ou « déculturé », l’avenir de notre culture dans ce monde en pleine mutation avec une standardisa-tion du modèle occidental. Ce monde dans lequel la génération charnière que nous sommes, vit en plein syncrétisme pendant que celle qui suit contri-bue elle-même à l’acculturation de ses enfants. “Ferlah ou le dernier maillon de la chaîne” s’adresse au dernier Mohican que nous sommes ! Mais en fait, qui sommes-nous ? Qui est réelle-ment ce dernier maillon ? Est-ce Ferlah, son fils Sékou, héritier par défaut d’une vieille tradition ancestrale ou sa fille aînée à qui il n’a jamais mon-tré la route de son village ? A chacun sa chaîne. Bonne lecture... et en définitive, même si c’était pour écrire cette préface, j’ai lu l’œuvre avec beau-coup de plaisir. Et ce n’est pas un gag, lecteur et lectrice.
M. Amadou Coulibaly Ambassadeur, Directeur des affaires extérieures à la Présidence de la République de Côte d’Ivoire.
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