73
pages
Français
Ebooks
2012
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Publié par
Date de parution
18 août 2012
Nombre de lectures
7
EAN13
9782923447933
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Publié par
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18 août 2012
Nombre de lectures
7
EAN13
9782923447933
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Français
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Version ePub réalisée par :
Du même auteur
Collection inspiration
Disparition suspicieuse , (2004) Roman
Le délivreur , (2004) Roman
Suspicious disappearance , (2005) traduction de Disparition suspicieuse La croisée , (2005) Roman
Il est une fois… , (2006) Roman
Susciter une réflexion qui t’appartienne , (2007) Croissance personnelle
Susciter une réflexion qui t’appartienne , (2007) Disque compact
Et si l’amour… , (2007) Roman
Vallée Blanche , (2008) Roman
Le délivreur , (2009) Roman Réédition
L’ermite millionnaire (2011) Roman
Susciter une réflexion qui t’appartienne , (2011) Croissance personnelle 2e éd.
L’ermite millionnaire (2012) Roman 2e éd.
Suspense inspiration
Couverture une idée originale de Sylvain Goulet Illustration Élaine Lebeuf Mise en pages Pyxis Photo Gabrielle Robert
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada Goulet, Sylvain, 1961- Disparition suspicieuse 2e éd. rev. et corr. Éd. originale: Varennes, Québec : Éditions d'un Monde, 2004 ISBN 978-2-923447-92-6 PS8613.O92D57 2012 C843'.6 C2012-941257-0 PS9613.O92D57 2012 Dépôt légal Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2012 Bibliothèque nationale du Canada, 2012
Éditions la Caboche Téléphones : 450 714-4037 1-888-714-4037 Courriel : info@editionslacaboche.qc.ca www.editionslacaboche.qc.ca
Vous pouvez communiquer avec l'auteur par courriel : sg.ecrivain@gmail.com
Toute ressemblance avec les événements ou les personnages ne pourrait être que fortuite.
Toute reproduction d’un extrait quelconque de ce livre par quelque procédé que ce soit est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’éditeur.
Remerciements
À mes enfants, qui m’avez tant encouragé.
Vous voir si enthousiastes, du début à la fin de l’écriture de ce livre, a été ma plus grande source d’inspiration. Je suis si fier de vous.
À Dieu, qui, dans une période laborieuse de ma vie, m’a guidé vers ce qu’il y a de bon en moi ; une réponse, un exutoire, une source d’inspiration salvatrice : ce livre.
À tous mes lecteurs, lectrices, je vous serre la main, en espérant vous rencontrer très bientôt. Je souhaite très sincèrement que ce livre vous apporte autant à sa lecture qu’il m’en a apporté à l’écriture.
P.-S. J’ai écrit ce livre en 2002-2003. Je vivais seul avec mes enfants à l’époque. Dans cette réédition, j’ai choisi de reprendre lemême texte de remerciements qu’à sa première parution, en 2004.
Sylvain Goulet
De l’avis de l’auteur, ce roman s’adresse à un public de 13 ans et plus.
Prologue
Plus de huit mois s’étaient écoulés depuis ce jour fatidique : leur séparation. Cet engagement, leur union, avait pourtant été la réponse à leurs attentes de plusieurs années. Simon et Jeanne s’étaient alors promis l’un à l’autre. Après deux ans, tout s’était écroulé. Depuis ce temps, les nuits étaient devenues bien trop longues. Les journées aussi étaient trop longues. La fatigue était si intense, parfois, qu’à l’intérieur de sa tête, tout se resserrait comme dans un étau exerçant une pression continue.
Il avait beau faire beaucoup plus d’exercices, boire moins de café, et s’en tenir à des tisanes une fois l’heure du dîner passée, lire pendant des heures, rien n’y faisait. Il n’arrivait plus à garder les yeux ouverts après vingt et une heures.
Puis, toujours la même histoire, quelques heures plus tard, il se réveillait en soupirant de façon saccadée, tel un enfant qui aurait trop pleuré après une grande peine.
Le réveil était d’une brutalité perverse. En voulant se coller contre elle, il ne la trouvait plus, désormais. Il allumait alors la lampe de chevet en se frottant les yeux, puis regardait les photos toutes alignées les unes contre les autres, sur la petite commode près de son lit. Celle de Jeanne, sur laquelle elle y avait jadis inscrit : « Je pense à toi mon amour… je t’aime… pour toujours ! » lui souriait. Il y avait celles de ses enfants à lui et d’autres, de ses enfants à elle.
Il savait dès lors que les prochaines heures seraient encore une fois trop difficiles pour lui. Il s’étira le bras pour prendre le livre qu’il avait laissé par terre; il viendrait s’ajouter à tous ceux qu’il avait lus ces derniers mois. Il essayait de se concentrer, sachant que c’était tout ce qu’il pouvait faire, sinon écrire pour contrôler la colère et la peine indescriptibles qui l’envahissaient. C’était tellement fort, parfois, que cela l’empêchait de respirer.
La lecture aidant, une fois calmé, sauf à quelques exceptions, il arrivait à se rendormir en priant. Il remerciait Dieu de lui avoir donné ses enfants et de lui avoir donné la chance d’avoir connu Jeanne, et lui demandait de faire en sorte que tout s’arrange pour le mieux; pour elle, pour lui, et pour leurs enfants. Le mieux, pour lui, voulait dire implicitement qu’ils forment à nouveau une famille.
Puis, comme à tous les matins, à six heures quand le réveille-matin se mettait à parler ou encore, à chanter, il lui semblait qu’il venait à peine de s’endormir et… elle n’était toujours pas à ses côtés.
1
— Simon, pourquoi ne viendrais-tu pas avec nous voir cette pièce de théâtre ? Un peu d’humour te ferait le plus grand bien ! Et... j’en ai aussi parlé à une amie, elle aimerait beaucoup faire ta connaissance. C’est quelqu’un de bien et une belle grande femme en plus. Ça ne t’engage en rien, puis c’est moins stressant de vous rencontrer dans ces conditions.
— Non ! C’est gentil d’avoir pensé à moi Marthe, mais je n’ai pas la tête à cela. D’autant plus que les enfants seront à la maison la fin de semaine dont tu parles. Ça me ferait peut-être du bien de sortir un peu, mais j’ai surtout besoin de parler, de dire ce que j’ai sur le cœur.
— Tu sais que tu es toujours le bienvenu Simon. S’il t’arrive de te sentir trop seul et de vouloir en parler, on est toujours là, Richard et moi. Les enfants s’entendent bien ensemble, ils peuvent écouter un film au salon le temps qu’on parle.
— J’apprécie ton offre, sincèrement ! Ce serait bien de se voir et de souper ensemble avec eux, mais pas pour parler de Jeanne et moi. Je suis plutôt discret en ce qui concerne mes problèmes personnels, et je pense que je vous ai déjà trop importunés avec ce que je vous ai raconté. J’ai d’ailleurs commencé à consulter une psychologue. J’ai eu trois séances avec elle et je n’ai pas un bon pressentiment jusqu’à présent. Mais je compte y retourner encore une ou deux fois avant de prendre une décision.
— Tu sens que ça ne t‘aide pas ou bien tu n’es pas à l’aise avec elle ?
— Je crois que c’est un peu des deux ! J’ai l’impression de tourner en rond. Hier, je suis parti de mon rendez-vous presque fâché et très déçu. Je lui ai exprimé ma déception. Je sais que ça ne doit pas toujours être facile d’être une psy, mais ce n’est pas facile d’être le client non plus. Dire des choses personnelles, souvent intimes, à une personne qu’on ne connaît pas, lui parler de Jeanne et moi... Ça me fait revivre mon lot d’émotions. Je veux, et je suis prêt à accepter de voir la situation à travers d’autres yeux que les miens, et j’y vais pour m’aider à m’en sortir. En ce sens, j’essaie et je m’efforce d’être objectif, autant que je puisse l’être. Je me sens tellement fatigué que ce n’est pas toujours évident pour moi. J’aime Jeanne autant qu’au premier jour. Tous les comportements qu’elle a eus depuis notre séparation ne font qu’alimenter ma colère et la peine que je ressens. Je me dois, malgré tout, d’être juste et honnête envers nous; Jeanne, moi, et nos enfants.
— Je crois que tu es très sage de faire ce que tu fais. Je crois aussi que tes enfants ont un père merveilleux qui les aime de tout son amour. Je t’appuie à cent pour cent dans ta démarche et je sais à quel point tu aimes Jeanne, et combien cela doit être difficile pour toi de la voir agir de la sorte. Tu es quelqu’un de bien Simon, nous le pensons tous les deux, Richard et moi. Je sais que ce n’est pas le temps de te dire ces choses, mais reste confiant même dans ta souffrance, il va y avoir des jours meilleurs. Il ne peut en être autrement pour vous.
— Bonjour Simon !
— Bonjour Anita !
— Comment s’est passée cette semaine ?
Il inspira lentement, les yeux maintenant braqués sur la peinture derrière le bureau de la psychologue. Une toile sublime dans laquelle on pouvait deviner une magnifique mer du Sud. Il se rappela ce voyage qu’il avait fait avec Jeanne. Anita s’avança dans sa chaise, lescoudes à présent appuyés sur son bureau.
— Sans changement vraiment. Même s’il m’arrive d’avoir des moments de répit, il semble que