173
pages
Français
Ebooks
2013
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Publié par
Date de parution
15 janvier 2013
EAN13
9782894556559
Langue
Français
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Date de parution
15 janvier 2013
EAN13
9782894556559
Langue
Français
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Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives Canada
Lafontaine, Georges, 1957-
Des cendres sur la glace
ISBN 2-89 455-177-0
ISBN PDF 2-89 455-656-6
ISBN EPUB 2-89 455-655-9
I. Titre.
PS8623.A359D47 2005 C843’.6 C2005-940224-5
PS9623. A359D47 2005
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’Aide au Développement de l’Industrie de l’Édition (PADIÉ) ainsi que celle de la SODEC pour nos activités d’édition. Nous remercions le Conseil des Arts du Canada de l’aide accordée à notre programme de publication.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC
© Guy Saint-Jean Éditeur inc. 2005
Conception graphique : Christiane Séguin
Révision : Nathalie Viens
Illustration de la page couverture : Toile peinte par Françoise Lafrenière
Dépôt légal 1 er trimestre 2005
Bibliothèques nationales du Québec et du Canada
ISBN 2-89 455-177-0
ISBN PDF 2-89 455-656-6
ISBN EPUB 2-89 455-655-9
Distribution et diffusion
Amérique : Prologue
France : CDE/Sodis
Belgique : Diffusion Vander S.A.
Suisse : Transat S.A.
Tous droits de traduction et d’adaptation réservés. Toute reproduction d’un extrait quelconque de ce livre par quelque procédé que ce soit, et notamment par photocopie ou microfilm, est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’éditeur.
Guy Saint-Jean Éditeur inc. , 3154, boul. Industriel, Laval (Québec) Canada.
H7L 4P7. (450) 663-1777. Courriel : saint-jean.editeur@qc.aira.com
Web : www.saint-jeanediteur.com
Guy Saint-Jean Éditeur France , 48, rue des Ponts, 78 290 Croissy-sur-Seine, France.
(1) 39.76.99.43. Courriel : gsj.editeur@free.fr
Remerciements
S i les lieux cités dans ce roman sont réels, les personnages et l’histoire sont fictifs. À l’origine, il ne devait pas s’agir d’une histoire d’amour. Elle s’est imposée ainsi lors de l’écriture. Pouvait-il y avoir autre chose que l’amour pour que cette aventure puisse arriver ?
Je tiens à remercier sincèrement ma conjointe, Adela Stryde, qui m’a inspiré ce livre (et sûrement la belle histoire d’amour qu’elle contient) et m’a fait connaître avec tant de flammes, d’amour et de conviction cet endroit magnifique qu’est Terre-Neuve, et surtout les gens exceptionnels qui y habitent. J’ai souhaité lui rendre hommage en donnant son nom à l’héroïne principale de cette histoire, Adela, elle aussi originaire de cette île. Merci aux autres Terre-Neuviens qui m’ont ouvert leur cœur et leur maison. Je souhaite que ce livre ait un peu de cette odeur saline qui charme tant les narines et qu’il en incite d’autres, comme moi, à découvrir La Roche .
Comment ne pas également remercier ma mère, Fernande Saumur, qui depuis mon jeune âge m’invitait à écrire un roman. Voilà, c’est fait, maman. J’aurais dû t’écouter avant. Je souhaite également remercier les personnes suivantes : Françoise Lafrenière, ma collègue de travail, pour la magnifique toile qu’elle a réalisée après avoir lu le manuscrit et qui illustre la page couverture. Son talent vient mettre en valeur ce que j’ai écrit. À Maurice Carrière, pour avoir consacré de longues heures à faire, patiemment et sans autre gratification que ma reconnaissance, la correction du texte. À Agathe Quevillon, présidente de la Maison de la Culture de la Vallée-de-la-Gatineau, qui a accepté avec joie de lire, commenter et corriger ce roman. Merci à tous ceux qui ont lu le manuscrit et m’ont incité à le présenter : Johanne Morin, Denise Lacoursière, Berthe Morin, Claire Lacroix, Bernard Duffy, Ronald Tessier, Jennifer Olsen, Françoise Hubert, Lisette Normand, Gabriel Lefebvre, Pierre Thisdale.
Merci finalement à Guy Saint-Jean Éditeur pour avoir accueilli ce premier roman, mais surtout pour la chaleur de leur équipe.
Bonne lecture.
Chapitre 1
A ssis sur le vieux perron de bois, il regardait ces planches qui avaient vu tant de pieds durant tant de saisons qu’elles en étaient courbées, sculptées par des millions de frottements de souliers et de bottines. Il y avait près de soixante-dix ans qu’Achille avait bâti ce perron, de ses mains, aidé de celle qu’il tenait aujourd’hui dans ce petit contenant. Son Adela 1 .
Il regrettait aujourd’hui de ne s’être jamais officiellement marié. Cette question, elle et lui l’avaient résolue depuis longtemps. Les Églises les avaient rejetés tous les deux. Leur union, ils l’avaient célébrée en partageant chacune des journées qu’ils avaient vécues.
Paul, debout près de lui sur le perron, était visiblement mal à l’aise. Il piétinait d’impatience, anxieux de quitter cet endroit. Pourtant, c’était sa mère qui se trouvait dans cette étrange urne funéraire. Paul n’avait pas voulu que les cendres soient placées à l’intérieur de l’objet, comme il désignait l’urne, tant que durerait la petite cérémonie qui venait de se terminer.
— Ç’a l’air du diable, cette chose-là. Vous n’êtes pas pour me faire honte encore. Pis l’urne est déjà comprise dans le prix du crématoire, avait dit Paul, comme s’il avait eu droit au chapitre, lorsqu’Achille avait voulu y mettre les cendres.
La maison funéraire lui avait remis les cendres dans une urne de métal qui brillait comme le pare-chocs d’une rutilante automobile, ainsi que l’avis de décès qui avait paru dans le journal Le Droit du 2 avril 1990 et qui avait été plastifié. Aussitôt revenu à la maison, Achille avait transféré les cendres dans l’urne qu’il avait fabriquée.
Il s’agissait en fait d’une souche. Quand Adela l’avait vue dix ans plus tôt, en bordure de la rivière qui jalonnait leur terrain, elle avait eu un petit cri de surprise.
— God, it’s an iceberg 2 ! ... regarde, comme sa forme ressemble à un iceberg.
Achille, qui n’avait jamais vu de sa vie un vrai iceberg, n’arrivait pas à visualiser la chose. Le tronc principal s’était brisé et le temps avait usé le bois. Adela lui en parlait si souvent, de ces montagnes flottantes de glace. Elle avait d’ailleurs gardé un vieux calendrier de l’année 1970 dans lequel figurait une magnifique photo en couleurs d’un iceberg et qu’Adela lui avait montré à plusieurs reprises. Quelques jours après l’incident de la souche, il avait sorti du tiroir à souvenirs le fameux calendrier. Le monstre de glace apparaissait sur la page du mois de juillet.
— Un glacier pour le 1 er juillet, ça fait étrange, tu ne trouves pas ? avait-il dit.
— Silly 3 ! disait-elle tout le temps quand il lançait une b