Bouillante Cœur de la Côte sous le vent (Guadeloupe) , livre ebook

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Date de parution

01 janvier 2004

Nombre de lectures

0

EAN13

9782845864986

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

3 Mo

Gérard Lafleur
Bouillante
Cœur de la Côte sous le vent (Guadeloupe)
Préface de Philippe Chaulet
KARTHALA
BOUILLANTE CŒUR DE LA CÔTE SOUS LE VENT (GUADELOUPE)
Couverture : La baie de Bouillante. Photo Gérard Lafleur.
© Éditions KARTHALA2004 ISBN : 2-84586-498-1
Gérard Lafleur
Bouillante Cœur de la Côte sous le vent (Guadeloupe)
Préface du maire, Philippe Chaulet
Éditions Karthala 22-24, boulevard Arago 75013 Paris
DU MÊME AUTEUR aux éditions Karthala
Les Carabes des Petites Antilles, 1992 Saint-Claude, Histoire d’une commune de Guadeloupe, 1993 Gourbeyre, Une commune de Guadeloupe, 1997 Les Libanais et les Syriens de Guadeloupe, 1999
« À la mémoire de Man Didi, À Janine, Véronique et Olivier »
Préface
J’ai l’honneur de vous présenter cette deuxième édition de l’histoire de Bouillante dont la municipalité s’est voulue le maître d’œuvre. L’histoire est une connaissance des traces et celles-ci ont dû être recherchées dans les documents d’archives ; courrier administratif, rap-ports des gouverneurs, des religieux, des militaires, minutes notariales, dénombrements, recensements, registres de catholicité puis d’état-civil, compte-rendus des délibérations du conseil municipal et du conseil géné-ral, journaux... Tous ces éléments ont fourni la trame de cette histoire. Ce travail de longue haleine effectué par Gérard Lafleur, auteur de la première édition, a abouti à cet ouvrage qui permettra à chaque Bouillantais de connaître l’histoire de sa commune et de comprendre son environnement présent à la lumière du passé. La mémoire retient un mouvement historique riche, varié et original où la géographie et la position par rapport au chef-lieu jouent un rôle majeur. Les contacts avec les Amérindiens, la mise en valeur du terroir et l’organisation administrative marquent les origines de la commune. La mise en place de l’économie de plantation avec la canne à sucre e e au XVII siècle puis le café au XVIII siècle se fait dans l’opposition au pouvoir central. La Révolution, suivie d’une crise économique et sociale est caractéri-sée par un repli sur soi et s’achève avec la libération des esclaves. L’épidémie de choléra de 1865-1866 mais aussi l’émergence d’une modernisation timide caractérise le siècle suivant pour déboucher sur une ouverture complète avec la départementalisation qui permet la créa-tion d’établissements scolaires, la construction du sanatorium, de l’usine géothermique et d’un réseau routier digne de ce nom. La première édition a montré l’intérêt des Bouillantais pour leur his-toire. Cet ouvrage la complète et l’approfondit.
Le maire, Philippe Chaulet
Introduction
L’histoire de la Guadeloupe semble être rythmée par le sucre et l’esclavage. Les historiens et notamment nos contemporains ont privilé-gié ces deux aspects, comme si les relations sociales se résumaient à des affrontements perpétuels sur les habitations sucreries entre les proprié-taires des biens et des personnes et la masse servile subissant le joug du travail, secouée épisodiquement par des sursauts individuels, le marron-nage, ou collectifs, les révoltes. En prenant ce parti, on néglige tout un pan de l’histoire de la Guadeloupe marqué par la vie d’une frange de la population en marge de l’économie de plantation prise dans son sens strict. En dehors des grandes plantations de canne à sucre localisées en Grande-Terre, sur la Côte au vent de la Guadeloupe proprement dite et autour de Basse-Terre entre Saint-Claude, Baillif, Gourbeyre, un terroir différent se singularise avec ses petits habitants blancs, mulâtres ou nègres libres et ses petits ateliers d’esclaves qui vivaient de cultures n’ayant pas le prestige du sucre mais occupant un champ économique et social majeur comme le café, le coton. Il s’agit de la Côte sous le vent, depuis Vieux-Habitants jusqu’à Deshaies, zone à laquelle on peut adjoindre Vieux-Fort. Les petites îles comme les Saintes, la Désirade et, plus au nord, Saint-Martin et Saint-Barthélémy sont aussi des zones en marge du noyau central avec leurs spécificités qui les distinguent de notre région. Les populations vivant dans ces territoires, du fait de leur isolement ou de leur éloignement des centres, politiques, militaires et commerciaux, ont développé une culture particulière basée sur une certaine liberté d’attitude visible lors des crises politiques et sociales qui accompagnaient les difficultés économiques. Les ateliers d’esclaves étant plus réduits, les relations maîtres/esclaves ou libres/esclaves furent nécessairement moins distantes, aspect particu-lièrement visible par la coloration épidermique de la population. Les mulâtres y sont plus nombreux qu’ailleurs.
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