Altiné… Mon unique péché , livre ebook

icon

135

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2014

Écrit par

Publié par

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
icon

135

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2014

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

La vie d'Altiné a basculé le jour où sa mère lui a dit d'un ton solennel : << Ma fille, le Seigneur a voulu que tu aies une coépouse. Que sa volonté soit faite! N'en fais pas un drame. Notre réligion le permet. Alors accepte-la. Vois la comme une sœur.>> Elle se serait bien accomodée de cette situation si Malick, son époux avait été juste envers elle, s'il n'avait pas choisi de la délaisser au profit de la nouvelle venue. Quand bien plus tard, Malick refera surface dans sa vie, la jeune femme aura bien changé. Le destin aura passé par là!
Voir icon arrow

Date de parution

01 juillet 2014

Nombre de lectures

9 172

EAN13

9791090625952

Langue

Français

Anzata Ouattara
ALTINÉ… mon unique péché
ALTINÉ… mon unique péché
Dépot legale : 11367 du 21 juillet 2014 Roman Altiné … mon unique péché ème Editions, 3 trimestre 2014, 140 pages
6
A Dieu touT-PuissanT. Merci pour le souffle de vie que tu m’as donné, eT pour ceTTe inspiraTion.
– A ma mère, Grande dame, belle eT généreuse. Que Ton âme repose en paix ! tu n’auras pas vécu pour rien.
7
8
Préface
n entre dans ce livre, comme on va à un ren-dez-vous galant, pour une première rencontre. teurO"mange" les paragraphes avec gourmandise, et se Tout comme le fer est attiré par l’aimant, le lec-laisse aller à une course de fond pour atteindre les chapi-tres suivants, les prochains moments du livre. Anzata Ouattara a un talent de narratrice remarquable, reconnu bien au-delà des frontières ivoiriennes. D’où les témoi-gnages qu’elle publie régulièrement dans l’hebdomadaire "Go Magazine". Il est donc question d’une personne à la plume "rodée". La démonstration est faite avec ce premier roman. Au total, ce sont cinq histoires d’amour qui s’en-tremêlent pour en constituer l’ossature.
Tout naturellement, on est frappé dès le départ par l’amour
de la maman d’Altiné pour sa fille. Aucun sacrifice n’est de
trop pour le bonheur de l’unique enfant qu’elle a eu à porter
en son sein. Si elle a su "partager" le père de son enfant avec
des coépouses, pas toujours commodes, c’est parce que son
9
histoire personnelle, sa culture et sa religion l’autorisaient. Mais c’était aussi et surtout pour l’amour de sa fille. Et cet amour, Altiné le rendait bien à sa mère. Cette grande dame dont la sagesse et l’expérience ont été prouvées avec les re-tournements de situations vécus par Altiné.
Durant de longues années, son amoureux de jeunesse, de-venu son époux, lui faisait vivre la vie rêvée. Sa part de bonheur ici-bas passait par ce bien-aimé, qui réunissait toutes les qualités qui font fantasmer le commun des filles, avant la rencontre du prince charmant.
Vivre sa vie avec son idéal d’homme, avec l’homme idéa-
lisé : voilà l’exception offerte à Altiné.
Mais c’était sans compter avec Edith la rabat-joie.
Or donc l’indifférence, sinon le dégoût prennent aussi fa-cilement la place de l’amour dans le cœur blessé des femmes. En effet, souffrant de ne plus être regardée par celui qu’elle a aimé de toutes ses forces, elle a fini par "man-ger" son totem. Du coup, voilà tout son être dévoré par une grande passion. Elle qui croyait que seul le cinéma pouvait imaginer de tels faits, à l’exemple de ce que vivaient Roberto
et Maria dans ce fameux feuilleton brésilien.
Si Altiné a symbolisé la vertu à bien des égards, ce n’est pas faute d’avoir rencontré le vice. Madeleine incarnait ce qu’elle exécrait le plus. Pourtant, Altiné lui doit une cer-taine ouverture d’esprit sur les choses d’ici-bas.
10
Saran, la sœur cadette de Malick en était tout le contraire. Refusant un mariage arrangé par la famille, évoluant en marge de sa culture, elle avait choisi de vivre avec l’élu de son cœur, Fadel. Leurs deux jeunes vies, souillées par quelques dérives morales, connaîtront une fin tragique en un court intervalle de temps.
La belle leçon du roman d’Anzata est, ce que la vie recèle en elle-même. Tout ce qui existe, présente une face inverse. De l’amour à la haine ; face au vice, la vertu ; le bien s’op-pose au mal ; la bonté contre la méchanceté ; la beauté cô-toie la laideur...
Sauf que l’important est de pouvoir se remettre en ques-tion, chaque fois que l’on s’est éloigné du droit chemin. Les déviations, les retournements de situations, les faux pas jalonneront toujours nos itinéraires. Mais les vertueux, reprendront toujours la bonne direction…
MICHEL KOUàmÉ Journaliste
11
12
Prologue
Oui ! Seigneur, j’ai péché et je m’incline devant Toi pour implorer Ta clémence. Peut-être qu’après te l’avoir expli-qué, même si cela semble incongru, puisque Tu sais tout, Tu vois tout et Tu entends tout, Tu me pardonneras. Je ne T’accuse pas, mon Dieu, mais Tu as semblé cautionner tous mes actes. Tout était tellement bien orchestré, que je voyais en cela une main invisible, même lorsque l’acte en-freignait tes commandements. Tu le sais mieux que qui-conque, j’ai toujours tout fait pour me rapprocher de Toi. Je T’ai même supplié de m’épargner tout ce qui pourrait m’éloigner du droit chemin ; du chemin de ceux qui de-main bénéficieront de Tes bienfaits. Mais hélas...
13
Voir icon more
Alternate Text