Vers, Pour avancer... , livre ebook

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Si on parlait du Recueil de Poésie de Sylvie Ancien Orion : ‘Vers pour avancer’.. . . Ce recueil de Poésie se présente comme un conte philosophe nous invitant à prendre une pause. . . Afin de pouvoir donner une définition nouvelle au monde qui nous entoure, de même qu’aux situations auxquelles nous sommes confrontées. . . Car in fine, nous sommes la somme de nos expériences..
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Date de parution

01 août 2024

Nombre de lectures

1

Langue

Français

Vers, pour avancer …
Sylvie ORION
Vers, pour avancer …
Le Code de la propriété intellectuelle n’autorisant, aux termes de l’article L.122-5, 2° et 3° a, d’une part que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collec-tive » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite » (art. L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon, sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Illustration de couverture: Ambre Reilhac
ISBN 979-10-699-9722-6
SOMMAIRE
Vers foncés – Vers clairs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Versiîcations. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
Vers luisants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
Vers Nid . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
Vers d’âges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
Vers d’âtres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
Vers Meil –Àma mère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103
Vers l’autre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113
Vers d’un temps. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117
Matronyme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123
Vers foncés Vers clairs
7
Allumette…
Quand on n’a qu’une inîme voixPour exprimer toutes ses pensées Depuis toujours on ne parle pas Ou on murmure à ses cahiers
Un petit point dans un décor Un ancien schéma du passé Dans lequel mène le ténor Jeune soliste est dépassé
Ce n’est pas qu’on n’a rien à dire C’est fou ce qui grouille dans nos têtes C’est qu’on préfère s’abstenir Pour ne pas craquer l’allumette
Grandir en se taisant sans înN’élargit pas la tessiture Bien au contraire il la restreint Et entretient une cassure
Diïcile de se faire sa placeQuand dans le chœur on n’en trouve pas Le son s’étoue en contrebasseEn sourdine on vocalisera
Du ventriloque à l’orateur Il faudra orchestrer ses peurs S’aranchir d’un air de fadoPousser l’écho en soprano
La voix résonne la personne Mais elle ne la déînit pasCe n’est pas parce que je chantonne Que mes paroles n’ont pas de poids…
8
D’hier à demain…
Je reviens de très loin D’un pays où il n’y a rien Du vide intergalactique D’une dépression atmosphérique
D’un voyage au fond du néant Où la vie fond en trou béant Un périple au-dessous de tout Où chaque jour nous rend plus fou
Épuisée d’avoir trop donné Sans jamais rien vouloir compter Rendue malade de n’exister Que pour tenir que pour aider
Condamnée d’hypervigilance Le corps d’astreinte en permanence Sommeil envolé pour veiller Plongée en détresse assurée
J’ai ouvert une nouvelle porte Celle de ne pouvoir être forte Dans la matrice de mon passé N’était pas permis de tomber
Il fallait un arbre robuste Pour soutenir le nid du moule Lorsqu’on est un petit arbuste Il se transforme en nid de poules
Qui n’est jamais passé De cet autre côté Ne peut envisager Sa triste inînité
9
Quand on touche les abysses Que le tout se détisse Qu’on n’est plus qu’apparence Dépourvue de substance
Nous chuchote à l’esprit De partir loin d’ici De s’enfuir pour de bon Vers de calmes horizons
Un frisson soué des entraillesNous dit de prolonger le bail Si on se demande bien comment On s’accorde un nouvel instant
D’instants en heures, On se débrouille avec ses peurs De jours en nuits, La vie avance et on survit
De mois en années On se surprend à continuer On peut même rebâtir Ce qu’on a voulu détruire
La page d’avant est bien tournée La suivante exige d’évoluer Lorsqu’une feuille n’a plus de place On prend la gomme et on eace…
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