Ma plume en Valsant, voyage au pays d'un grand enfant , livre ebook

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Un voyage sans prétention au fil du temps et des impressions... un livre d’amour pour mes semblables, leurs joies leurs peines et de grands coups de coeur pour mon pays natal... un temoignage intemporel sur les chemins d’une vie, pour ma famille et ceux que j’aime.
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Date de parution

17 décembre 2014

EAN13

9782312033617

Langue

Français

Ma plume en Valsant
François Eva
Ma plume en Valsant
voyage au pays d’un grand enfant













LES ÉDITIONS DU NET
22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2014 ISBN : 978-2-312-03361-7
L A MORT DU PETIT NOISETIER
Un léger souffle a suffi, pour achever les feuilles ocre jaunes du noisetier..
Elle gisent, tapis d’or, incendié par un dernier rayon de soleil oblique..
Tente t il de les ranimer en leur donnant un vif éclat ? Le dernier !!!
L’une d’elle en tombant s’est posée sur ma tête comme pour me dire adieu,
Alors je suis resté silencieux, j’ai fermé mes paupières.. oui c’était le dernier feu
Que novembre allumait sur le parc où il faisait si bon s’allonger venu l’été..
J’ai vu défiler baignés dans une lumière étrangement jaune, les bourgeons
Du printemps, les tapis de fleurs, l’été sa douce chaleur, l’automne mordoré..
Et le cri rauque d’un corbeau a soudain résonné, sinistre héraut de l’hiver…
Pour eux synonyme de froid et de faim qui les fera s’abattre en nuages noirs
Sur les derniers semis.. Comme les oiseaux vont avoir froid cet hiver…
Le noisetier a rendu l’âme, la nature se meurt comme pour mieux se régénérer..
Bientôt elle renaîtra, plus glorieuse dans son éternelle beauté.. sa mort
N’est qu’un passage… il faut mourir pour naître et naitre pour mourir…
La mort comme la vie ne sont que des passages entre les mondes…
Mourir hier, c’était naitre aujourd’hui… Le noisetier est mort aujourd’hui..
Il renaitra demain…
A DIEU AMI
La libellule bleutée aux ailes diaphanes, si fragile, si belle
Et la mésange à tête noire au plastron jaune d’œuf, curieuse
Suivent en voletant le héron cendré à la marche placide
Qui va, on ne sait où, en suivant la rivière où des araignées d’eau jouent
A saute mouton avec les nénuphars à la blanche corolle
Un martin pécheur, éclair fugace plonge dans la rivière que la brise moire
Un ragondin se prélasse, baillant sans vergogne sur la berge
Pendant qu’un pêcheur sur sa barque à fond plat surveille sa ligne.
Tout respire la quiétude, pousse s’asseoir sur le pré, couvert d’herbe tendre,
Même la vipère aspic qui nage tête en l’air n’effraie personne
C’était notre endroit préféré mon ami, où nous jouions souvent, au temps de notre enfance..
Tu es mort fauché par une voiture conduite par un chauffard inconscient
Mais notre amitié n’est pas partie avec toi, elle est près de moi, tout le temps
Et qui sait un jour peut être nous reverrons nous… ailleurs au bord d’un ruisseau chantant.
R UPTURE
Je ne veux retenir que le temps de l’amour,
De l’amitié, de la confiance et des projets
Que nous avons ensemble élaborés,
Et menés à bien au milieu des difficultés
Qui se sont souvent accumulées, nous ont séparés…,
Ces choses auxquelles nous avons été confrontés
Il faut les oublier, ne plus regarder derrière soi avec regret.
Il y a toujours un autre amour derrière un désamour
Différent sans doute, mais amour toujours, un projet
Qui va lentement la vie nous faire aimer… nous pousser
A créer… Va suis ton chemin, l’avenir est devant toi…
Ta nouvelle vie vient de commencer, mais sache le je t’ai aimée.
L’ ALPHABET DE LA

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