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Les Feuillets Mee Yung
Les Feuillets
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Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux
Éditions Publibook en 2010
Dans ce recueil de poésie,
Telles les feuilles d’un arbre,
Je souhaite faire partager
Des émotions que le lecteur a,
Un jour, peut-être, ressenties lui-même.
9
Les Deux Aubépines
De loin en loin,
Elles paraissent belles,
Mais leur esprit est vil.
L’une, par ses caresses,
Tente de corrompre tout homme.
De fausseté et de noirceur
Est pétri son cœur.
L’autre, jouant la douceur,
N’est pas en reste.
De sa jolie bouche, elle empeste.
Par besoin de tendresse,
Elle commet forfaitures.
Proches d’une déchéance future,
Ces deux aubépines croissent.
Le 7 octobre 2009
10
Entre deux mondes
Espérer se perdre
Dans les méandres
Du fleuve qui s’écoule.
La joie, le monde foule !
Se diluer dans la nature,
Ne pas vouloir naître.
Face à cette sombre clarté,
Je ne ressens aucune gaîté.
Dans les mailles de la toile
Se trouvait un voile.
Je le pris sans remord,
Me jouant de la Mort.
Lentement, le courant me berce.
La clameur me fait défaillir,
La douleur me transperce :
Je marche sans faiblir.
Le 18 avril 2009
11
Par une belle
journée d’automne
Par cette journée ensoleillée,
J’ai appris qu’entre nous, c’était terminé.
La pluie est venue frapper à ma porte.
Ces derniers temps,
Tu te faisais distant.
Toujours distraite,
Je courais à ma perte.
L’amertume me fauche,
Faute d’approche.
Désormais, mes yeux se voilent
Rendant un monde bien terne.
Oui ! Pardonne-moi mes erreurs et errements.
Mais tu n’en as cure et penses que
Je ne changerais plus et pourtant…
Nous avons parcouru avec joie un bout de chemin.
Cette sente est devenue maintenant une ornière.
Je sais que je m’en sortirais peu importe la manière.
Je t’ai reproché plusieurs fois certains points
12 Sur lesquels tu n’apportais aucun soin.
De ton côté tu ne disais mot.
Comment aurais je pu savoir ?
Maintenant, je sombre dans le désespoir.
[99]
N’est plus sourd que celui qui ne veut entendre,
Mais sache qu’il ne t’en tient aucune rancœur.
Puisses-tu, de cette histoire, apprendre,
En attendant des jours meilleurs.
Que l’automne et l’hiver ne perdurent
Et que vienne vite le printemps
Car si ces temps sont durs
Que le bonheur revienne prestement.
La demi-mesure est un luxe qu’il ne puit plus se permettre
Et malgré tout, te souhaite de bientôt t’en remettre.
J’ai beau sortir, rencontrer du monde.
Mon cœur, que nul ne sonde,
Quand vient le soir,
S’emplit d’effroi.
Mon esprit devient la proie
D’un infini désespoir.
Le 10 septembre 2008
13