La fontaine aux muses , livre ebook

La Fontaine aux muses
 
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Yvan-Didier BARBIAT
La Fontaine aux muses


DU MÊME AUTEUR
La lueur des flammes                      Éditions Syndicales        1971
Disques 33 T (poèmes sonores)               Éditions Cittanova        1972
Faute d’énergie                             Éd. Barré-Dayez        1976
Anthologie des Poètes de l’Yonne        L’Amitié Poétique        1978
Aux mots de mon cœur                      Éd. Barré-Dayez        1984
Paris Miroirs                             Éd. Jean Pajot               1984
Le Galop de mes rêves                      Éd. Nouvelle Pléïade        1990
Les Chants de la Marondière               Éd. Nouvelle Pléïade        1998
Les Femmes aux Fourneaux               Éd. Nouvelle Pléïade        1998
Entre Terre et Ciel (Prix flammes Vives 1999)        Éd. Flammes vives        1999
La Révérence des Mots                      Éd. Nouvelle Pléïade        2009
L’Amant de Papa                      Éd. Comédia               2011
Chants d’arrière-trains et De Trouvères        Éd. Nbre 7 Nîmes        2017
Ah ! Les femmes                      Éd. Nbre 7 Nîmes        2017
Florilège (Rééditions)                      Éd. Nbre 7 Nîmes        2018
Murmures du Dardaillon               Éd. Nbre 7 Nîmes        2018
Les rimailles du Loustic               Éd. Nbre 7 Nîmes        2019
Les coups du brigadier (sketchs)        Éd. Nbre 7 Nîmes        2019
Au lever de rideau (théâtre)               Éd. Nbre 7 Nîmes        2020
 

Au poète,
Au chanteur lyrique,
À notre témoin de mariage,
À notre ami
Jean-Horst RIGNAULT
Emporté parmi les étoiles en ce début d’année 2021.
Nous ne t’oublierons jamais.
Un grand merci à Hélène BARBIAT d’avoir assuré la frappe et la correction des textes
 
Merci à toute l’équipe des Éditions Nombre7
 
AMITIÉ – AMOUR LA VIE

PARCOURS DE VIE
Nos angoisses d’enfants se traînent à genoux
Tout au long de nos vies en forgeant nos névroses,
On a peur dans le noir et on a peur du loup
Les craintes du bambin font l’avenir morose.
 
Nous avons tous en nous, un souvenir caché
Un départ mal vécu, l’ombre d’une injustice,
Un non-dit, un remord, un mauvais coup niché
Au fond de nos cerveaux causant le préjudice.
 
Solitaires grugés par un destin amer
Nous promenons ainsi les maux en nos mémoires
Puis nous les expulsons par des crises de nerfs
Ou nous les refoulons, Vive l’échappatoire !
 
Alors cahin-caha dans la perplexité
Il nous faut affronter les affres futuristes
Porter tant bien que mal comme une infirmité
Les épreuves passées qui nous rendent si tristes.
 
Le trop-plein, mal vécu, conduit à la psychose
Nous sommes tous, au fond, ces déstabilisés !
Le « mal-vivre » souvent, si l’on cherche la cause
Vient de l’enfance, hélas ! De petits riens brisés !
 
En guides avertis, malgré l’expérience
Nous n’empêcherons pas nos enfants de souffrir,
Nous avons dans l’esprit, la clé des défaillances
Et la tournons toujours pour mieux nous découvrir.
En nous cassant le nez, nous apprenons à vivre
Sans pour autant savoir, pourquoi nous sommes nés
Être ne s’apprend pas dans les pages d’un livre
Jouons tout simplement le rôle des aînés !
 
Des petits riens brisés, ces grandes déchirures,
Nous en avons tous eu, nous en aurons toujours
La personnalité se crée sous les murmures
De l’enfance à la mort pour des questions d’amour.

POUR LE PROCHAIN MILLÉNAIRE
Mention au concours littéraire 2021 des Arts et Lettres de France
Particule de chair, poussière de vie
Toi, l’enfant pour demain, écoute ma chanson
De peines et de joies, sur la route gravie
Se tisse le Karma pour tirer la leçon.
Quel que soit ton pays, sache rester ton maître,
La liberté des nuits, c’est d’étreindre les jours
Au sortir du néant, toi l’enfant qui va naître
Revendique très fort, ton grand besoin d’amour.
 
Il n’est rien de plus beau, sur la vieille planète
De savoir que l’humain est né d’un sentiment
Que malgré les canons, les tirs, la baïonnette
L’homme marche toujours vers un cœur plus aimant.
Quand sonnera le temps de l’autre millénaire
Malgré tous les progrès et l’évolution
Moi, l’aïeul oublié très bientôt centenaire
Toi, l’enfant de demain poserons la question.
 
De la graine semée entre rosiers et ronces
Quelle force nous aide à nous épanouir ?
Je n’ai pas mon enfant à te donner réponse
Et tu ne l’auras pas, même, avant de mourir.
Mais tout ce que je sais c’est que sur cette terre
Rien ne reste de nous, des gueux, des conquérants
Que le sable engloutit sans trahir son mystère
Et que depuis tout temps, nous allons, ignorants.
 
Que nous marchons loin des choses essentielles
En croyant sottement aux forces du pouvoir
Que nous nous accrochons aux lois matérielles
Croyant tout simplement qu’elles forgent l’espoir.
Toi, l’enfant de demain, dans les pas de ton père
Tu ne vivras pas mieux lorsque viendra ton tour
La seule vérité, depuis des millénaires
Revendique-la fort, elle a pour nom l’AMOUR.

QUE ÇA PASSE VITE… UNE VIE !
Que ça passe vite, une vie !
Hier, il courait le minot
Maintenant il n’a plus envie
Et même qu’il cherche ses mots.
 
Il était jeune encore, hier,
Courant de jupons en jupons
Ardent, vivace et bien trop fier.
L’eau coule vite sous les ponts.
 
Le temps ne laisse pas sa place
Il file plus vite que l’ombre.
Tu te regardes dans la glace
Et les années sont en surnombre.
 
Le cheveu blanc nargue l’épi
L’oreille se fait très discrète,
Les rides n’