97
pages
Français
Ebooks
2017
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2017
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Publié par
Date de parution
05 novembre 2017
Nombre de lectures
0
EAN13
9782923375977
Langue
Français
Publié par
Date de parution
05 novembre 2017
Nombre de lectures
0
EAN13
9782923375977
Langue
Français
Éditeur
Entre le temps et toi
Éditions TNT
625 Avenue de la Salle
Montréal, Qc. H1V 2J3
(514) 256-9000
www.editionstnt.com info@editionstnt.com
Conception graphique
Delphine Caubet
Droit d ′auteur
Jean-Simons Brisebois 2017 La reproduction totale ou partielle pour un usage non-pécuniaire est autorisée à condition d ' en mentionner la source.
Dépôt légal 2017
Bibliotèque et archives nationales du Québec
Bibliothéque et archives Canada
ISBN PAPIER 978-2-923375-53-3
ISBN PDF 978-2-923375-95-3
ISBN E-PUB 978-2-923375-97-7
Remerciements
Raymond Viger
Mélanie Derome
Au Journal de la Rue
À l’Institut en santé mentale de Montréal
Ainsi qu’à toi qui me lis...
Entre le temps et toi
L’hiver a passé
Entre le temps et toi
Givrant à la fenêtre
Les souvenirs fantomatiques
De ma mémoire
Au bord de la rivière perdue
De ses larmes ravageuses
S’éteindra mes derniers pleurs
Dans la forêt des délaissés
Hanteront tes souvenirs
Tes « je t’aime » que je vais maudire
Sur un arbre écorché de son écorce
J’y graverai ces dernières notes
Entendant l’appel de la nature
J’irai vers de vertes aventures
Tue-moi !
Tue-moi comme l’amour braque
Mon enfance volé à main armé
Tue-moi comme si je n’ai jamais existé
Comme si je n’étais qu’un fœtus
Qu’une mère indigne aurait déserté de sa poitrine
Tue-moi si je t’émerveille de mes sombres désirs
Tue moi je ne peux vivre que des mots que me prononce
Tue-moi si je deviens ce que je ne suis pas
Tue-moi si tel en était tel le cas
Tue-moi si je te délaisse pour un soupçon de tendresse
Tue-moi si je t’oublie à travers les regards de celles
Qui sombrent dans mon lit
Tue-moi si je ne suis que l’enfer, puisque j’ai égaré
Le paradis dans tes yeux, malgré ces prières tue-moi
Que je me retourne à l’envers en enfer
Dans tes paradis perdus, tue-moi
Moments de vérités
Dans nos paroles autant que dans les murmures de nos silences
Il y a toujours un instant où l’on se retrouve seul avec soi-même
On peut tricher l’être aimé, aussi mentir pour se faire aimer
Mentir pour toute autre situation, on se retrouve toujours
Face à nous-même devant le miroir qui reflète la vérité de nos mensonges
Du bout de ma plume, j’avais saigné ma peau
Sur papier sauvage
Ayant longé les murs enflammés de ma mémoire
Pour qu’à ce jour tel un ouragan s’envolent les souvenirs
Fantomatiques de mon enfance
Pour qu’en ce moment où ma descente en enfer a pris fin
J’ai pu enfin retrouver le nord en direction de ma terre promise
Ma liberté
Renaissant de mes cendres tel un phœnix aux yeux d’or
Enfin pouvoir voir le bonheur dans des yeux aux reflets des cieux
Le piano du diable
Les mains tremblantes
Sur le piano givré de mes tourmentes
Au son mélancolique
Prononcer des lèvres d’un ange fou
Au bout de mes doigts
J’y avais laissé ma peau
Lorsque les paroles furent envolées
Loin de ta funèbre beauté
S’envolera les souvenirs
Fantomatiques de ma mémoire
Laissant qu’entendre
Le silence ardant
Du sonnet de la terreur
Le printemps
Le temps passe sous les fleuves endormis
Se figeant à ton corps qui est de glace
Laissant transpirer un désir vermeil
Mélangé à tes brunâtres et orangers couleurs
Sous une pluie larmoyante
Tu te consumes en silence
Ton eau vive qui coule
Sous les ponts de pierres
S’alourdit sur tes paupières
Ne laissant qu’au passage
Un chemin tracé par le vent
À bout de ciel